Les auteurs se présentent : « Le Reniement de Patrick Treboc » par Harold Cobert

Harold Cobert vient de publier un étonnant roman entre thriller et réflexion générationnelle qui ne manquera pas de piquer votre curiosité. Il vous livre sa tribune libre et partage ainsi sa vision de la littérature dite des trentenaires avec une analyse qui n’est pas étrangère à celle développée précédemment en ces lieux… A noter que l’auteur sera ravi de vous rencontrer demain (23 mars) au Salon du livre, de 17h30 à 19h, pour une séance de dédicaces au stand Lattès. Mais laissons la parole à l’auteur : « Bonjour à toute la communauté du Buzz littéraire. Je suis né en 1974, à Bordeaux, j’appartiens à cette étrange catégorie que sont les trentenaires. Le Reniement de Patrick Treboc est mon premier roman. Il met en scène un trentenaire, Patrick Treboc, qui est devenu malgré lui un petit prof dans un petit lycée technique d’une banlieue de province. Plus jeune, il rêvait d’écrire, mais, monté à Paris, il s’est fait balader de faux espoirs en désillusions. Jusqu’au moment où un trio influent l’avait pris sous son aile avant de lui fermer toutes les portes qu’il avait réussi à entrouvrir.

Un soir de décembre 2007, alors qu’il végète dans sa petite vie de prof comme s’il était enterré vivant, il commet l’irréparable et se retrouve en prison. Son affaire défraye la chronique, on ne parle plus que de lui. Une super star du barreau en manque de notoriété médiatique se précipite alors pour le défendre. Tout d’abord consterné par cet engouement obscène et aberrant, il finit par y voir le moyen de se venger du trio qui a causé sa perte. Sollicité par un grand éditeur parisien qui avait refusé ses textes quelques années auparavant, il écrit, depuis sa cellule, un roman sur son reniement, ce qui lui attire la bienveillance de l’opinion publique. Rendu tout-puissant par le pouvoir des médias, il imagine alors un concept de télé-réalité inédit : La Cellule. Le principe ? Des détenus, filmés 24h/24h, sont examinés, scrutés, évalués, dévorés par l’oeil du téléspectateur. L’issue ? Grâce au vote du public, l’un des détenus regagne sa liberté.
Patrick fait habilement aboutir ce projet délirant et sort de prison. Le voici donc libre, mais face au choix ultime : redevenir le jeune homme qu’il a été et abandonner ce cirque qu’il a toujours méprisé, ou s’y jeter en reniant entièrement ses idéaux et ses espoirs, jouer le jeu en se perdant lui-même ? Roman non pas immoral, mais amoral, à la fin duquel chacun est libre de décider s’il faut capituler et collaborer avec le système, ou si, au contraire, se battre en vaut encore la peine.
Le ton et le traitement sont volontairement satiriques. Le parti pris est qu’il vaut mieux rire du tragique d’une situation pour ne pas avoir à en pleurer.

Derrière l’humour, j’ai voulu m’intéresser par le biais de la fiction romanesque au sort des trentenaires d’aujourd’hui et aux dérives de la société du spectacle.

L’originalité, si originalité il y a, est d’aborder cette classe d’âge non plus du point de vue sentimental comme le font très bien Nicolas Rey ou encore Anna Gavalda au travers, notamment, du thème de la peur de l’engagement amoureux, mais du point de vue de ses difficultés à trouver sa place dans une société devenue une société de marché. Les trentenaires — c’est-à-dire, en gros, ceux et celles nés entre 1969 et 1979 — risquent en effet d’être les oubliés de l’histoire, une génération sacrifiée. Ils sont là trop tôt et seront ici trop tard.
Ils sont là trop tôt, parce que la génération de leurs parents baby-boomers, toujours en activité, refuse de partir et les empêche d’entrer sur le marché du travail. De cette manière, les baby-boomers les maintiennent, la menace d’un chômage de masse aidant, dans une précarité insupportable, les obligeant à vivre d’expédients et à tout accepter sans moufter sous peine d’être immédiatement éjectés et remplacés. Génération kleenex, en somme.
Ils seront là trop tard, parce que, lorsque les baby-boomers partiront à la retraite — le fameux et redouté papy-boom, dont nous paierons les dettes — les trentenaires seront trop vieux et moins performants que la génération qui les suit, qui, elle, trouvera sa place.

La génération de nos parents peut être tenue comme partiellement responsable de cet état de fait. Non qu’ils l’aient voulu sciemment, mais la situation actuelle est le résultat de leur égoïsme et leurs inconséquences. L’homicide — on pourrait dire « génicide » — est involontaire. Nous sommes leur mauvaise conscience qu’il refuse de scruter en niant le problème. Ils nous opposent souvent que, eux, ils se sont faits tous seuls. Et, surtout, qu’ils ont fait 68. En attendant, ils ont connu le plein emploi des trente glorieuses, les boulots que l’on choisit au lieu de les subir. Ils ont eu de belles et généreuses idées, faites de Larzac et de lait de chèvre, avant de les renier et de transformer la société de consommation en société d’hyperconsommation, devenant ainsi les champions de l’ultralibéralisme qui sévit aujourd’hui. Quant à 68, la vision mythique, voire mythologique, qu’ils nous opposent pour nous cantonner dans ce qu’ils appellent eux-mêmes la « bof génération », « génération Casimir » ou encore « génération Tanguy », cette vision ne supporte pas longtemps un examen critique sérieux, les avancées pour la libération des femmes n’étant que l’exception qui confirme la règle.

Enfin, pour faire une comparaison, la génération des trentenaires d’aujourd’hui s’apparente cruellement à celle des romantiques de 1830, dont Musset constitue la figure emblématique. Élevée dans le culte des valeurs guerrières exaltées et la bravoure napoléonienne, la génération de Musset se retrouvait jetée dans un monde où ces valeurs qui avaient forgé leur vision du monde n’étaient plus opératoires parce qu’elle n’avaient tout simplement plus court. D’où sa « désespérance », que l’on a aussi appelée « le mal du siècle ». De même, la génération des trentenaires d’aujourd’hui a été élevée dans les valeurs humanistes qui ont présidé au mouvement de mai 68, mais qui n’ont plus court dans un monde où la rentabilité économique prime sur l’homme. De ce fait, les trentenaires raisonnent eux aussi avec des valeurs qui ne sont plus opératoires, et ils n’ont pas les armes adéquates pour faire efficacement face au monde dans lequel ils doivent pourtant se débattre. D’où leur « désenchantement ».

Les dérives de la société du spectacle. Le milieu culturel est sans doute celui où le reniement de nos aînés est le plus manifeste. Prenons l’exemple de la musique au début des années 80. À l’époque, les producteurs et les maisons de disques investissaient sur un artiste en sachant qu’il lui faudrait trois à quatre albums pour trouver son public et devenir réellement rentable. Aujourd’hui, les producteurs veulent investir 1 euro et en récupérer 1000 avec un seul single, pour, ensuite, changer d’« artiste » — les guillemets sont en effet nécessaires ici… De plus, les postes clefs de ce milieu sont en majorité tenus par des baby-boomers, qui exploitent sans scrupule la main d’œuvre bon marché que constituent les trentenaires. Le tout sous couvert des valeurs humanistes de l’art, blablabla, tralala pipo et compagnie. Et puis, ce milieu offre une galerie d’ego surdimensionnés, propice à la caricature et à la satire… Des actrices hystériques aux producteurs véreux, en passant par des éditeurs mythomanes et bronzés, le vivier est en effet très riche…

Extrait : l’ouverture du roman
« J’appartiens à une génération sacrifiée. Celle qui n’aura pas droit au chapitre. Á aucun chapitre. Celle qui était là trop tôt et qui sera ici trop tard. Celle pour laquelle il n’y a que des boulots de larbin parce que les baby-boomers ne lui laissent aucune place. Celle qui n’aura que des boulots de larbin parce qu’elle sera doublée par la génération qui la talonne. Progéniture des soixante-huitards, née dans les années soixante-dix, sacrifiée par ses propres parents au capitalisme triomphant sur les cendres de leurs idéaux communautaires et libertaires.
Génération crise, chômage, sida.
Des années d’études et des diplômes plein les poches pour s’entendre dire qu’on est trop qualifié. Des années de galère, de stages sans fin à faire des photocopies ou à porter du café pour des promesses de pacotilles. Sous la menace, réelle et certaine, de toujours rester sur le bas-côté.
Comme beaucoup, j’ai longtemps refusé l’évidence. J’ai continué à croire aux jours meilleurs, aux lendemains qui chanteraient autre chose qu’un requiem sordide. Sous les pavés, la plage ? Tu parles ! Sous la plage, les pavés. Si encore on avait les couilles d’en faire des barricades ou de les lancer comme des cocktails Molotov à la gueule de ce système et de ses sbires qui nous tiennent la tête dans l’eau par intermittence, juste pour qu’on ait assez d’oxygène pour survivre sous le talon de leurs bottes, mais nous sommes des rebelles sans rébellion, des idéalistes sans cause, des cyniques sans véritable désespoir.
Intellos précaires, étudiants-chercheurs, pigistes, vacataires, rédacteurs et graphistes free-lance, éternels stagiaires, lecteurs, correcteurs, plasticiens, chanteurs et musiciens non labellisés par la Star Ac, comédiens, intermittents du spectacle, smicards, rejetons rejetés des ASSEDIC et des CAF, CDDistes, RMIstes, célibataires et onanistes, nous sommes les oubliés de l’histoire immédiate — de l’histoire tout court, sans majuscule. Oui, une génération sacrifiée, presque morte-née.
»

Influences littéraires éclectiques :
La Rochefoucauld, La Bruyère, Voltaire, Laclos Vivant Denon, Dostoïevski, Oscar Wilde, Musset, Baudelaire, Céline, Bukowski, Bret Easton Ellis.

Filiations philosophiques :
Nietzsche, Michel Onfray

Sur les trentenaires :
Les Intellos précaires, Anne et Marine Rambach, Fayard, 2001.
Le destin des générations, Louis Chauvel, PUF, 2002.
Génération 69, les trentenaires ne vous disent pas merci, de Laurent Guimier et Nicolas Charbonneau, Michalon, 2005.
Voir également les témoignages et les articles sur le site http://www.generation-precaire.org « 

43 Commentaires

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  1. Tout à fait d’accord !!!
    Reste à voir si ton livre tient stylistiquement ses promesses… Je ne serais pas au salon du livre puisque bordelais desargenté mais s’il est à la fnac…
    Alors juste une derniere question alors est il sorti? Ou bien quand sort il?

    tout mes voeux inutiles.

    yann frat.

    • Valentine Delahaie sur 22 mars 2007 à 12 h 00 min

    Il est sorti depuis le 1er mars. Tu peux le trouver à la Fnac ou chez Mollat, pour Bordeaux.

    • Cervantes sur 22 mars 2007 à 12 h 02 min

    En bon wannabe, j’aimerais savoir comment tu es parvenu à te faire éditer (poste ou autre ?).
    la question inutile : harod colbert c’est un pseudo ou pas ?

    • Arthur Nimier sur 22 mars 2007 à 12 h 03 min

    Le livre est très drôle. C’est acide et corrosif à souhait. Ça se lit tout seul, ce qui n’enlève rien.
    Bonne lecture ! Et bon vent à l’auteur !

    • Harold Cobert sur 22 mars 2007 à 12 h 08 min

    Pour te répondre, Cervantès — très beau pseudo — j’ai pris rendez-vous avec une éditrice de chez Lattès, je lui ai parlé du roman pendant cinq minutes, elle l’a lu très vite et, 15 jours plus tard, elle m’a proposé de signer. Et je ne la connaisais pas. Comme quoi, c’est possible ! Pour nom nom, ce n’est pas un pseudo.

    • Harold Cobert sur 22 mars 2007 à 12 h 12 min

    Yann, je viens faire un signature débat à la Fnac de Bordeaux, ma ville d’origine le jeudi 24 mai de 17h30 à 19h.On se verra là-bas. 😉

  2. Pour les parisiens, passez rendre une visite à ce jeune auteur. On sait combien c’est dur pour un 1e roman de faire ses 1e signatures…

    De plus le thème de la critique de la société du spectacle, certes classique désormais, en intéressera plus d’un je pense !

    A suivre demain : la tribune libre d’un autre jeune auteur qui sera aussi au Salon du livre.

    Je m’excuse : je répondrai aux autres commentaires demain par manque de temps…

    • folantin sur 22 mars 2007 à 13 h 09 min

    génération sacrifiée… trop tôt/trop tard… 68 caca… tuez les vieux (couv technikart)… et le sida qu’ils nous ont inventé ma bonne dame à force de niquer n’importe comment.

    T’as pas peur d’enquiller les poncifs quoi.

    Nothomb aussi le concept de l’émission de télé réalité, très original.

    Bref, seul truc que je retiens de ton paté, c’est le paralèlle avec la génération 1830. Mais en fait c’est un peu des conneries aussi. D’une part parce que tu a l’air d’oublier que l’idéologie soixante huitarde n’est pas une spécificité française, d’autre part parce que je n’ai pas le sentiment que notre génération trimballe sur le réel une grille de lecture marquée du sceau de 68. L’air du temps, auquel manistement tu souscris, serait plutôt de ricanner de la libération sexuelle de nos vieux tout en s’astiquant le poireau devant les .mvw de la pornographie marchande. Ce sont les mêmes vidéos, la même idéologie, qui structure les représentations de Chicago à Osaka.

    • Tony Almeida sur 22 mars 2007 à 13 h 44 min

    Si les poncifs sont des poncifs, c’est que’ils renferment une part de vérité, sinon ils ne seraient précisément pas des poncifs… Quant à la grille de lecture marquée du sceau de 68, folantin oublie bizarrement l’engagement des trentenaires dans les ONG, le camping façon Don Quichotte (liste non exhaustive)… Et puis il faudrait peut-être lire le livre avant de "casser", comme dirait l’autre… C’est ce que je vais faire en tout cas !

    • Achille sur 22 mars 2007 à 14 h 41 min

    Tony Almeida a raison. les trentenaires s’engagent dans des actions parallèles aux formes traditionnelles d’engagement politique, et dont l’esprit reste fidèle à 68. Mais ils se heurtent, en face, à ceux en place, qui sont… comment déjà ? Ah, oui, des bay-boomers…

    • boris sur 22 mars 2007 à 18 h 01 min

    Le truc à savoir: Les trentenaires ont déja pris un sacré coup de vieux! Romantiques? elle est bien bonne, pourquoi ne pas dire INSIGNIFIANTS

    • folantin sur 22 mars 2007 à 19 h 57 min

    Juste un truc, je ne critique pas son bouquin, mais son platras à propos les trentenaires (bon du coup, pour le livre j’ai quand même des doutes). J’ai trente piges et autour de moi j’ai le sentiment d’être entouré de trentenaires qui passent leur temps à débiter exactement les mêmes insanités (je pense notamment un très beau specimen de peigne cul dont les parents provinciaux financent le dilettantisme parisien en attendant qu’il perce lui aussi dans le milieu littéraire : à l’entendre, il faudrait pratiquement les faire piquer).

    Pour répondre à l’objection de tony, il y a certes dans ce pays une petite agitation altermondialiste qui selon certains baby boomers (mais aussi pas mal de trentenaires à mèche sur le coté) ferait passer ce pays pour un abcès de soviétisation en europe. Sauf que ça existe aussi ailleurs (cf Milan, Seattle), et surtout, en y regardant de près, on voit que tout ça est extrèmement superficiel.
    Des sortes de flash-mob politiques en fait.
    Deux ans après sa création, Attac était déjà ringarde. La moustache de Bové va réunir 1% des voix parmis les vieux profs, et dès le lendemain de son premier passage sur canal, le buzz Autain s’était retourné contre elle. Mieux, qui se souvient aujourd’hui du prestige de feu le sous commandant Marcos ? Y compris parmis ceux qui sont allés au Chiapas (destination incontournable fin 90’s)?

    Bref, si il ya un truc qui me frappe dans cette génération, et ce pays, c’est bien entendu sa désillusion. Sauf que derrière le couplet du maman j’ai mal je suis tout désillusionné que tu nous ressert (génératiiiion désanchantééée – sida mental subliminal), on est quand même tous vachement fiers de notre désillusion. On la cultive.

    Nous au moins on nous la fait pas, pas comme les baby boomers là, un jour ipi le lendemain tatchériens. Nous préfèrons papillonner d’une opposition à l’autre, en suivant les baromètres médiamétrie du coin de l’oeil pour surtout ne pas nous trouver dans la masse. Nous sommes une génération futile et insignifiante, quoique pas d’avantage que les précédentes.

    Par ailleurs nous détestons les films générationnels sur les trentenaires (qui font tous des bides), les livres générationnels sur les trentenaires (lus par des parents déboussolés de la haine de leurs rejetons). En fait, nous autres trentenaires détestons quiconque parle au nom de nous autres trentenaires, et cette phrase contient peut être une mise en abyme.

    • GROUPE DE PRODUCTION 215 FABRIQUER LE VIRUS POETIQUE sur 23 mars 2007 à 9 h 53 min

    Aujourd’hui encore cette ville et ces habitants conservent quelque traces et souvenir précieux du poète engourdi.

    AU CONSEILLER PAO-DA

    La neige et l’enclume d’acier,
    La tuerie mécanique se précise;
    Las! Une belle déculotée
    Là-haut complote à son tour.

    Deux camions, mille charniers,
    Un porte-char et de violents hableurs…
    La jolie fière c’est Lou Lou
    Qui doit sans maître s’en tirer.

    BON PRINCE ET MILITAIRE

    C’était, ce n’était plus le jour.
    Et déja les blondes, les brunes du soir.
    L’avaient quité enfin.
    Bon prince, souverainement assis
    Aux tables,lorgnant leur robes en
    skaï.
    Cherchant du feu dans la salle,
    Il ne put jamais se décider,
    A les baiser au diable.

    BORIS ALEMKO DJAMILA HATOUR

    • LA MARQUISE DE MERTEUIL sur 23 mars 2007 à 10 h 01 min

    JE T’ADOOOORE, J’ADOOOOORE
    A LIRE IMPERATIVEMENT
    SE JETER A LA FNAC POUR L’ACHETER, C’EST LA SEULE CHOSE A FAIRE
    BRAVO POUR CETTE REFLEXION DU 21ÈME

  3. harold, allez promis je viendrai te voir a la fnac le 24 mai.
    promis je viendrai avec des casseroles pour taper dessus et faire croire qu’il y a un monde dingue…
    ;)))

    Sinon folantinou j’ai pas envie de glosser encore des heures mais juste de faire un constat: Le monde (raciste et obsédé par l’argent et les fond de pension) tel qu’il est aujourd’hui est bien le resultat des années de pouvoir des baby boomers non? (pas le notre que je sache)
    Bon ben voila quoi…
    Personnellement je n’écoute plus les discours je regarde les faits.

    Amicalement
    yann

  4. Hormis l’agressivité (que je ne cautionne pas) du mot "paté", je partage certains axes de l’opinion de Folantin (commentaire n°8)
    Le thème du roman m’a aussi évoqué Nothomb. De façon générale, j’avoue une certaine lassitude sur les romans qui livrent une satire de l’univers télévisuel et médiatique…
    Le ras de marée de la rentrée 2006 a été assez indigeste d’ailleurs :
    buzz.litteraire.free.fr/d…

    Par contre je ne partage pas ton opinion, toujours Folantin sur ton commentaire n°12 en particulier sur la littérature des trentenaires bien sûr. J’apprécie tout de même que tu reconnaisses toi même la belle "mise en abyme" que tu opères ce faisant.

    Je m’excuse encore une fois, je n’ai pas bp de tps pour développer ainsi que répondre aux autres commentaires (toujours pas !) mais déjà la dimension politico-économique-baby-boomer ne me convient pas…

    Bon, j’espère que tout cela vous donnera envie d’aller en débattre avec l’auteur au Salon du livre !

    • folantin sur 24 mars 2007 à 11 h 28 min

    sincèrement, je n’ai pas émis de jugement sur la littérature des trentenaires, que je connais mal (ils me font peur, surtout les mecs avec leurs têtes de florian zeller) mais sur les trentenaires en général. Ceci pour répondre à la dissertation qui suivait l’exposé des enjeux du bouquin. Hors de toute considération littéraire, c’est un discours qui est bien ancré dans les esprits autour de moi, et qui ne me parait pas pertinent. Ceci parce qu’il confont un jugement sur les hiérarchies avec un jugement sur les générations. Il n’y a rien de spécifique dans les rapports de cette génération et celle de leur parents, par rapport aux générations précédentes. Déjà dans la société rurale d’ancien régime, les fils d’agriculteurs devaient attendre la mort de leurs géniteurs pour hériter et se marier. Le renouvellement des générations ne change rien aux hiérarchies. Les jeunes trentenaires qui parviennent précocement à des postes à "responsabilité" se montrent exactement aussi abjects que leurs parents, agissant en celà conformément à leur sens des responsabilités.

    (broilà, en même temps on s’écarte peut être du sujet mais c’est pas moi qui ait commencé)

  5. Pas lu Harold.
    Sur le sujet, mylène farmer nous a tous mouché avec son "désenchantée". On fera pas plus juste.(non, je ne suis pas homo)

    PS: Acide Sulfurique est un bouquin digne d’une élève (médiocre) de cm2.

    • yann sur 25 mars 2007 à 12 h 14 min

    bien en tous cas moi j’ai acheté le dernier de la fnac de bordeaux (rupture de stock ou apro insufisante?)et je m’y attaque des que j’ai fini la correspondance de Capote…

    Comme ça au moins j’aurai un avis sur le livre.

    yann

    ps alexandra au cas ou tu en doutes oui tu vois ton blog fait vendre.
    Bon ok en même temps je suis facile a convaincre… 😉

    • Aurélie sur 25 mars 2007 à 15 h 30 min

    Didier Van Cauwelaert vient de recommander le bouquin chez FOG. Il a dit un truc du style que c’était vraiment bien et culotté. Du coup, je vais le lire, pour voir.
    Voilà, c’était juste pour l’info…

    • fanny sur 26 mars 2007 à 14 h 44 min

    J’ai eu la folie d’acheter ce livre ( très très cher) et j’ai été vraiment deçue. Je pensais lire un texte sur la difficulté d’exister chez les trentenaires et j’ai trouvé un roman (si on peut apeller cela comme ça…) très mauvais… Aucun interet…Je ne le recommande pas !

    • Stanislas sur 26 mars 2007 à 19 h 21 min

    Justement, c’est fait avec humour et ironie, sur un ton divertissant. Et puis, ça change de toutes ces autofictions ou de ces bouquins témoignages à la Trintignant ou à Laurent Malet. Moi, j’ai adoré Treboc ! Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde comme disait l’autre…

    • Marion sur 26 mars 2007 à 19 h 24 min

    C’est vrai que le texte de présentation peut induire en erreur. Le truc des trentenaires, c’est que la toile de fond du roman. L’histoire et le bouquin sont plus légers, peut-être faussement d’ailleurs

  6. Ouh c’est bien, je note les efforts de Mr Léon qui nous précise qu’il n’a pas lu Harod Cobert 😉
    Pour en revenir au débat et sans répéter ce que j’ai déjà développé ici en compagnie, notamment de mon co-76 de Yann !, buzz.litteraire.free.fr/d…
    le "courant" si l’on peut parler de courant de littérature trentenaire n’est pas, pour moi, cette espèce de rancoeur que certains développent à l’égard des baby boomers et développée dans des essais que cite d’ailleurs Harod. C’est avant tout une certaine sensibilité. Je sais que ça n’intéresse pas grand monde la sensibilité mais bon…
    On dit souvent que c’est une génération désenchantée, je ne suis finalement pas tout à fait d’accord, c’est plutôt une quête d’un nouvel enchantement quand on a réalisé que celui auquel on a voulu nous faire croire était une illusion.
    Pour en revenir au roman d’Harod Cobert 2 choses :
    1. Je crois qu’il s’agit surtout d’une critique du monde du showbiz et en particulier de la téléréalité et non d’un roman de trentenaire au sens où je l’ai explicité. Ce qui aura peut être expliqué la déception de Fanny.

    2. Je n’aurais hélas pas le temps de le lire (je m’excuse mais si je n’avais aucune vie privée, ce serait volontiers que je lirais 24h/24… 🙂 donc si l’un d’entre vous a envie de s’y pencher, je propose de vous adresser le roman et que vous reveniez nous donner votre opinion en connaissance de cause.
    L’une de nous, Aurélia, l’a aussi en mains. Peut être aura t’elle plus de temps que moi ?
    Cela vaut aussi pour d’autres nouveautés proposées ou reçues et qui ne peuvent être lues par manque de temps. Donc si vous lecteurs du Buzz littéraire, vous avez du temps et que vous vous sentez l’âme d’un critique littéraire, nous vous ferons volontiers suivre ces ouvrages. Il faut juste pouvoir venir les chercher à Paris.
    Autre livre en quête d’un lecteur :
    "Les pirates" de Gideon Defoe.
    Avis aux amateurs si vous êtes intéressé(e)s !

    PS : si possible éviter la démultiplication de pseudos. merci ! 😉

  7. J’ajoute un roman dans la veine trentenaire que j’aime et aussi en partie dans les coulisses de la TV mais digeste :
    One man show de Nicolas buzz.litteraire.free.fr/d…

    • folantin sur 27 mars 2007 à 13 h 45 min

    ça me parait extrèmement hasardeux de définir la sensibilité d’une génération à partir de productions artistiques référencées comme relevant de cette génération. Les trentenaires qu’il m’est arrivé de fréquenter se feraient pendre plutôt que de se référer à un film de barbosa, une chanson de delerm ou autres trucs que tu cites dans ton précédent papier. Donc bon chacun son milieu (chez les trentenaires du pas de calais barbosa passe sans doute pour une sous marque d’enjoliveurs) au mieux tu définira la sensibilité d’un "mouvement" mais jamais celle d’une génération.
    Après l’emmerdant dans les mouvements c’est que ça produit des stéréotypes, des manières d’êtres adoptées par des gens qui précisément n’arrivent pas à être quelque chose. Tu trouvera du spleen jusque dans le poême d’un aristocrate romain du premier siècle avant JC. J’ignore si il faut y voir le reflet du spleen d’une génération, mais il y a certainement plus de sensibilité chez lucrece que sous le vernis à ongle noir des gogoth qui se trainent au caves st sabin.

  8. Oui d’accord, je le crois volontiers que certains "se feraient pendre plutôt que de se référer à un film de barbosa, une chanson de delerm ou autres trucs" mais cela ne veut pas dire que d’autres ne s’y identifient pas.

    Par ailleurs, tu ne nieras pas qu’il y a une sorte de filiation, d’univers commun entre ces différentes références que j’ai essayées de grouper.

    Après que l’on n’y adhère pas je le conçois tout à fait mais on ne peut pas nier qu’il y a un "mouvement" comme tu dis ou un courant selon mon expression.

    Ok pr l’inconvénient des stéréotypes mais l’avantage est que cela permet de se repérer et de situer différentes oeuvres.

    Ok aussi pr le fait que cela est en effet à distinguer de la "génération" car comme je le disais (je crois… pas envie de le relire !) dans cet article, on trouve "l’esprit trentenaire" (héros aérien, indécis, etc) chez des auteurs comme Pierre Mérot par ex qui a plutôt la quarantaine ou encore chez un Djian ou même un Christian Oster (Mon grand appartement / Une femme de ménage), Eric Laurrent…

    • splift town j'texplique sur 29 mars 2007 à 2 h 04 min

    Je t’ai connu un peu plus …beau du quartier… Harold! C’est théo. "la fille de tes charognards!" dans ton bouquin…
    Je suis en BTS image et je peux te dire que la premiere réalisation que je ferais n’aura pas ton gout de "charogne" . Ca pue sous les bras quand même ton histoire!!! Saches qu’on se marre bien avec mam’s
    Bonne chance. Tu dois quand même t’endormir avec un drôle de gout dans la gorge, non?
    En vrai, la charogne n’est pas celui qu’on croit! T’as remaché tout ça pendant 5 ans en fait? Tu voulais m’envoyer en pension et que ma mere vende sa maison…
    Un jour, je ferai un film sur cette histoire… Tu m’a bien fait marrer. Ardisson etc…Jules est avec moi, morts de rire…Et puis les commentaires, tout ça …Pas mal…Continues, c’est genial!

    • IRIS sur 4 avril 2007 à 1 h 52 min

    harold pebroc va retourner petit prof à bordeaux chez maman vu les ventes calamiteuses qu’il a réalisées….. Il va maintenant pouvoir remâcher durant les 5 prochaines années sa petite copie: "comment et pourquoi mon best seller n’a pas marché…"

    • ....... sur 4 avril 2007 à 2 h 11 min

    je te plains cher harold…calamiteux tes ventes!!! arettes d’ecorcher les arbres et retournes chez maman à Bordeaux . Petit prof, c’set ce que tu sais faire de mieux.

  9. Il y a une petite phrase ci-dessus qui invite à ne pas être agressif.
    Les commentaires ne sont pas modérés parce que nous souhaitons offrir le plus de liberté aux lecteurs, en toute confiance et dans le respect d’autrui, par contre nous n’accepterons pas la diffamation.
    Donc "Iris", "….", "fanny", "splift town j’texplique", inutile d’uiliser des pseudos différents pour t’exprimer et insulter cet auteur.
    Par ailleurs, si tu as des griefs personnels, qui n’ont a priori rien à voir avec son livre, envers lui, autant les lui adresser en privé et non ici.
    Merci d’avance.

    • katchoo sur 4 avril 2007 à 19 h 30 min

    En tous cas, cher Harold Cobert (Treboc en verlan, héhé), je constate que les extraits de sms et de mails qui apparaissent dans votre livre ne doivent pas être si fantaisistes si j’en crois les propos hargneux de la demoiselle ci dessus 🙂
    Pas convaincue par le propos, j’ai dévoré votre roman en deux jours: satyrique certes, mais tellement vrai sur le fond. On sent que vous en avez bavé et la mise en abyme du personnage est vraiment fun. Dur dur d’être trentenaire!

    • Papillon sur 4 avril 2007 à 21 h 55 min

    Tréboc est un délice de bout en bout. Harold COBERT a la plume vive même si ça grince, ce livre est un très bon roman. Au fait, est-il possible de se sentir visé et de soutenir dans le même temps que tout est faux? Sans doute.

    • folantin sur 6 avril 2007 à 18 h 06 min

    barre de rire j’avais pas vu les derniers com’s

    c’est la polémique rois & reine en miniature cette histoire.

    "Un jour, je ferai un film sur cette histoire…" laule, si andré mornay n’existait pas il faudrait l’inventer (ça tombe bien)

  10. J’inaugure à la demande de alexandra, ma premiere critique littéraire…
    N’hésitez pas à me repondre…

    « Le reniement de Patrick Treboc »

    Jc lattes / fevrier 2007.
    16 euros (!!)

    Patrick Treboc n’a pas de chance : jeune trentenaire doté de talent littéraire, il est monté à Paris tenter sa chance mais s’est retrouvé bien vite embourbé dans les histoires d’alcôves d’un petit milieu littéraire totalement fermé sur lui-même. Bêtement honnête, il va devenir alors l’agneau sacrifié et n’aura plus qu’a rentrer chez lui quelques mois plus tard la queue entre les jambes pour commencer une petite vie de prof de lettre aigri, enterrant d’un coup ses projets et ses rêves de gloire littéraire.
    Un soir, une de ses élèves vient sonner chez lui et se jette à son cou mais (pour des raisons franchement obscures) il la tue d’un coup de sabre… Vite découvert et emprisonné, au moment ou sa vie bascule, par l’intermède d’un avocat véreux et par le charme de la télé réalité, ce drame un tantinet ignoble va finalement lui permettre de devenir enfin une star… et de se venger.

    Patrick treboc est un premier roman et il accumule un peu tous les avatars de sa classe, dans l’ordre :
    – Emploi outranciers de mots compliqués pour faire « genre » (p17) « la cloche électrique retentit, et le brouhaha symptomatique des chaises, des élèves qui rangent avec empressement leurs affaires et qui quittent une salle de classe, fêla le silence » ( !)
    – Accumulation de phrases courtes à la limite de la perte de sens
    – Tentative de trash qui font pschitt (petit passage idiot sur l’enchaînement sodomie fellation qui nous montre juste que non, le trash n’est pas si simple que ça à manipuler)
    – Scénarisation a outrance du récit (le roman parle d’écriture de scénario et l’écriture sent le lavandier a plein nez y compris avec l’accumulation systématique d’un rebondissement en fin de chaque chapitre)
    – Patouillage total sur certains passages (notamment la scène de meurtre, absolument ratée)
    – Remplissage outrancier : le même argument répété deux fois, quatre pages de dialogue au milieu… Etc , etc etc…

    D’autre part Cobert semble avoir la curieuse manie de zapper en trois lignes maximum tous les passage potentiellement intéressants (et romanesques) du livre (le meurtre, l’histoire avec la famille charogne, le jeu de télé réalité…) pour se concentrer des pages entières sur des détails sans importance ou des anecdotes du récit (le dvd d’un voisin, 18 pages sur le script exact d’un émission d’Ardisson là ou le meurtre est expédié en 2 seulement) donnant le sentiment paradoxal de passer en permanence à coté de l’histoire qui d’ailleurs est parfois totalement incompréhensible (l’auteur évoque souvent sans précisions trois apart, trois lieux et trois moment de la vie, reste au lecteur de coller les morceaux) …

    Bref je ne vais pas vous le cacher plus longtemps je ne trouve pas que « le reniement de Partick Treboc » soit vraiment un grand livre… Pour être précis tout le long du roman on sent que l’auteur a envie de nous parler de quelque chose (comme sa haine d’un certain milieu littéraire, sa description des secrets d’alcôve et du sentiment ignoble d’être un jouet dans un milieu qui vous dépasse etc… etc…) sauf qu’il n’ose jamais vraiment franchir le cap et qu’il passe alors son temps à ne faire que frôler son vrai sujet, laissant le lecteur avec le sentiment étrange de voir un auteur en train de saccager sa propre histoire, ce qui –pour le moins- n’est pas banal mais un tantinet lassant.

    Alors tout à jeter dans ce livre ? En fait non, car quand on le finit on a la sensation assez précise que dans ces pages il y a le début d’un univers qui se dessine, le début de quelque chose qu’on a juste entre aperçu et qui nous laisse sur notre faim. Sincèrement j’ai trouvé comme un goût de Rastignac dans ce portrait de Treboc, voire un arrière goût balzacien dans cette volonté (louable !) de décrire au travers du roman les travers de notre société… reste évidemment que 16 euros, ça fait un peu cher l’arrière goût…

    A garder sous le coude pour le deuxième roman ?

    Yann Frat

    Ps : Cette obsession d’attaquer les (balourdement) les gays dans le personnage de
    Ragotin m’étonne : volonté de faire trashouille ou véritable acte manqué ?
    Pps : En fait je ne peux m’empêcher de me dire que c’est plutôt « le reniement d’Harold Cobert » (le roman fiction qu’écrit le héros sur ces soucis d’alcôve vous suivez oui ?) que j’aurais aimé lire.
    PPPs : la fnac a classé ce roman dans les « roman français mode », lapidaire mais très juste, ah les joies des raccourcis !!!!

    • max léon sur 13 avril 2007 à 22 h 56 min

    Merci pour cette critique.

    • yann frat sur 14 avril 2007 à 12 h 32 min

    De rien max…

    ;))

    yann frat

  11. Une fois n’est pas coûtume, je me joins à Max.
    Comme je te le disais, ta critique est certes sévère mais argumentée et objective.
    Aurélia n’a pas partagé ton opinion mais j’aurais plutôt tendance à pencher vers ton analyse… Hélas.

    Je remonte un peu le billet.
    Mon pauvre, ta première critique pour le Buzz littéraire est un peu "cachée" mais pour ta prochaine, on fera mieux !
    Je mets à jour le chapo dés que j’ai un peu de temps.
    Merci encore !

    • yann frat sur 17 avril 2007 à 14 h 50 min

    mais non alex, de toutes façon je prefere les debuts discrets…
    Regarde l’édition, 5 ans que je débute silencieusement ;)))))

    yann frat xannadu

    • Rozenn sur 19 avril 2007 à 17 h 15 min

    17 exemplaires vendus en 2 mois. Je suis un ancien employé de chez Lattes à la retraite maintenant. J’ai reçu cet ouvrage car les éditions ont la bonté de m’envoyer leur nouveautés. Je suis un grand lecteur, j’ai lu les avis, compris les colères. Ce qui me peine profondément, c’est que ce jeune auteur aura commencé sa carrière avec un livre revanchard et hautain, il regrettera un jour de l’avoir commencée ainsi. On ne regle rien par la plume. On donne, on analyse ses erreurs mais jamais un livre ne devient un reglement de compte personnel, surtout à 30 ans …J’ai 69 ans, age cannonique pour Monsieur Cobert (Quelle infortune, un Caubere existe déjà, mais ce n’est pas lui..). J’ai lu son livre avec interet et consternation. Il y a une chose primordiale que ce jeune homme n’a pas saisie et qui transpire pourtant à chaque page; L’absence totale de remise en question. Lorsque l’on sait lire c’est totalement évident. Harold doit absolument comprendre pourquoi il en est là…ou il est. Ce n’est de la faute de personne, à part lui, rien, personne n’est responsable! J’ai cru comprendre vers qui sa revanche s’exercait…Je suis un vieux briscart, on ne me la fait pas! Malheureusement pour lui, les gens dont il parle (surtout l’actrice et l’acteur, pour ce qui est du producteur, je n’ai pas la chance de l’avoir rencontré.) benéficient d’un potentiel d’amour important n’en déplaise à Treboc. Je suis moi même très très fan. Humanité et générosité jalonne leur carrière, tout de même !. Voilà, ce n’est pas votre cas cher Harold et c’est dommage, aussi loin que vos rêves vous portent. Bien à vous.
    Henri.

    Trouvé cette critique sur le site rue des livres… avec celle de Yann Frat, il n’y a définitivement rien à rajouter.

    • éditeur sur 19 avril 2007 à 21 h 31 min

    Il n’y jamais eu de Henri chez Lattès. C’est encore un avis à la Splif Town, Iris et autres — vous pouvez vérifier, ils sont copiés-collés sur rue des livres et la fnac. Pour le reste, lisez le Paris-Match d’aujourd’hui, on n’a pas ce genre d’article quand on vend 17 livres en deux mois — d’autant que ce roman est sorti le 1er mars, et que nous sommes le 19 avril… Il faut au moins quatre chiffres et plus pour cela.

  12. Rozenn, les propos (apparemment colportés par un imposteur) que tu rapportes semblent plus motivés par un pb personnel avec l’auteur qu’avec un jugement littéraire à proprement parler.
    Contrairement à Yann qui a lu le livre objectivement et n’a aucun lien avec l’auteur.

    Une nouvelle et dernière fois j’espère, merci de ne pas régler tes comptes ici bas…
    Il n’y a rien de plus lâche que d’insulter quelqu’un planqué anonymement derrière son ordinateur.
    Merci de ta compréhension et de ton respect.

  13. merci alexandra, pour précision j’ai même achété le livre à la fnac!

    Et je confirme que non je n’ai aucun (helas! ;)) ) avec la maison d’edition ni avec l’auteur si ce n’est une communauté de lieu de vie (bordeaux)… j’espere surtout que la critique vous donnera envie de lire le livre pour vous faire un avis…
    Quand à la polémique pouet pouet, finalement je trouve qu’elle vend bien ce livre non? ;)))

    enfin bref lisez le livre et dites moi ce que vous en pensez…

    a bientot

    yann

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