« La carte et le territoire » de Michel Houellebecq : Retour au terroir… GONCOURT 2010

Malgré bien des tentatives de parasitage du livre (de la ridicule accusation de plagiat sur wikipédia au plus gênant emprunt de titre d’un livre non publié…), le dernier et sixième roman de Michel Houellebecq, en lice pour le Goncourt, fait une fois de plus l’évènement et s’attire de nombreux éloges. Comme dans les particules élémentaires, Michel Houellebecq nous retrace la trajectoire d’un homme dans son époque qu’il brocarde au passage. Après les bureaux froids des ingénieurs de la Défense, c’est la société du spectacle qu’il vise ici. La condition artistique et la fracture sociale et culturelle hexagonale. Un hommage à la France profonde et une satire de la France « bling bling » qui « gagne », par l’auteur expatrié en Irlande et aujourd’hui en Espagne. Un roman plus que jamais sociologique donc, nostalgique également, mâtiné de polar, mais qui s’enlise parfois dans une technicité indigeste… :

« Un grand feu brûlait dans la cheminée de la salle de séjour ; ils s’installèrent sur des canapés de velours vert bouteille. « Il restait quelques meubles d’origine » dit Houellebecq, « J’ai acheté les autres dans une brocante ». Sur une table basse, il avait disposé des rondelles de saucisson, des olives ; il ouvrit une bouteille de chablis. Jed sortit le portrait de son coffret, le posa contre le dossier du canapé. Houellebecq lui jeta un regard un peu distrait puis son regard se promena autour de la pièce. »Au dessus de la cheminée, il irait bien, vous ne trouvez pas ? », demanda t-il finalement. C’était la seule chose qui paraissait l’intéresser. C’est peut-être bien comme ça, se dit Jed. Qu’est ce qu’un tableau sinon un élément d’ameublement particulièrement onéreux ? Il buvait son verre à petites gorgées.« 

Jed Martin, le héros du livre est artiste plasticien, tâtonnant entre plusieurs formes d’art, a priori légèrement autiste, tant il semble désemparé, à l’écart du monde qu’il semble pourtant digérer à trop le regarder vivre. On le suit à la trace depuis sa réussite aux Beaux Arts jusqu’à la sérénité qu’il finira par acquérir sur la fin de sa vie, en même temps que son immense renommée. Au milieu, il sera devenu photographe, peintre adulé, il aura cherché son destin, aura rencontré quelques célébrités, sera félicité et perçu tel un génie en raison, entre autres, de son travail sur les cartes Michelin qu’il considère comme des œuvres à part entière.

Mais ceci est accessoire : le point central et l’intérêt du livre ne sont pas là. Jed Martin n’oublie pas les vraies valeurs : il peint les métiers simples, son travail est un hommage à la « Connaissance, au travail humain » et à une certaine France du Terroir (on notera ici la sensibilité phonétique entre « terroir » et « territoire »).

Ne pas raconter la troisième partie, où tout bascule, est primordial. On dira juste que l’un des points d’orgue de ce roman captivant est la rencontre entre Jed Martin et Houellebecq, tous deux, doubles auto-fictif de l’écrivain, le premier dans son biais artistique. L’auteur écrit sa propre fin, du moins celle de son personnage, en opérant un retour sur soi intéressant, voire troublant. Presque une autopsie… La démarche littéraire est puissante et courageuse. Par ailleurs le fait de désigner Beigbeder comme intermédiaire pour rendre possible la rencontre entre les deux principaux héros a quelque chose de presque testamentaire, quand on sait que Beigbeder est la seule personnalité authentique du roman à être estimée et louée par l’auteur. N’a-t-il pas ici moyen de désigner un fils ou frère spirituel, un frère de cœur, parce que de littérature ?

Houellebecq pose un regard habile et éclairé sur le milieu rural, de « français moyen », sa spécialité. Il alterne avec le point de vue parisien, depuis des vernissages germanopratins, et le bilan écolo constituant par intermittence une ligne médiane entre les deux. Une œuvre mâtinée d’anticipation -le roman s’achevant en 2016-. C’est là tout son paradoxe une fois qu’on a compris que Houellebecq pleure cette société perdue qu’il déplore, entre tradition et modernisme, qui lui tend un miroir contrasté. Un roman nostalgique qui englobe aussi bien l’architecture que le monde de l’art, les références villageoises, les marques de voiture, les compagnies aériennes, le fait divers, les tableaux de Jed Martin. Voici un roman-dépliant. Une cartographie magnifiquement orchestrée, valorisant cette « mosaïque de territoires superbes » (p91). Où le territoire de Mondrian voisine avec la tendance « questions pour un champion ». Ou, naturellement, moins surprenant, celui de Drucker, avec la Très Grande Bibliothèque de Paris (ce qui n’a rien d’antinomique cependant).

Comme dans « Plateforme » et « Les particules élémentaires », on demeure dans l’univers métallique du scientifique, un univers assez froid. il est question d’art mais aussi de quincaillerie, de chauffe-eau, de radiateurs, de climatiseurs, de normes et de contenus de CD ainsi que de plaques d’immatriculation. Houellebecq est un ingénieux écrivain mais demeure avant tout un ingénieur. Et cela ne s’invente pas !

Les soirées parisiennes, les vernissages germanopratins, les stratèges des attachées de presse et l’histoire d’amour avec un femme d’affaires russe semblent par contre relativement anecdotiques. Non, les axes centraux de « la carte et le territoire » sont au nombre de quatre: le premier concerne la relation forte qui unit le fils au père, qui, en qualité d’architecte, suggère, impose du rationnel, du concret : les habitacles imaginés par l’architecte, contrairement aux ébullitions du fils artiste, permettent de vivre. Ces réalisations n’apparaissent pas enfermées dans une certaine précarité. Cela permet de poser la question suivante auquel le roman essaie de répondre tout du long. Qu’est ce qu’être artiste ? A partir de quoi ou de quand peut on se définir comme tel ? Est-ce une vocation, une soumission, voire une punition ? Est-ce juste exposer, est-ce accueillir ses intuitions bienveillamment pour qu’elles vous aident a construire votre travail ? (P 73, p 83, p 106). « Une telle situation n’avantageait pas réellement Jed. Sa carrière d’artiste n’avait rien d’impressionnant non plus – il n’était à vrai dire même pas artiste, il n’avait jamais exposé, n’avait jamais eu d’article relatant son travail, expliquant son importance, il était à l’époque à peu près inconnu de tous. » ou encore à propos de la première expo sur « la carte Michelin » : « Avec cette profonde tranquillité des grands révolutionnaires, l’artiste – un tout jeune homme -, s’écarte dès la pièce inaugurale où il nous donne à entrer dans son monde, de cette vision naturaliste et néo-païenne, par où nos contemporains s’épuisent à retrouver l’image de l’Absent. Non sans une crâne audace, il adopte le point de vue d’un Dieu, coparticipant, aux cotés de l’homme, à la (re)construction du monde« .

Plus fondamentalement, il écrit : « Jed devait être interrogé à de nombreuses reprises sur ce que signifiait, à ses yeux, être un artiste. Il ne devait trouver rien d’intéressant ni d’original à dire à l’exception d’une seule chose, qu’il devait par conséquent répéter presque à chaque interview. Etre artiste, à ses yeux, était avant tout être quelqu’un de soumis. Soumis à des messages mystérieux, imprévisibles, qu’on devait donc faute de mieux et en l’absence de toute croyance religieuse, qualifier d’intuitions. Ces messages pouvaient impliquer de détruire une oeuvre, voire un ensemble entier d’oeuvres pour s’engager dans une direction radicalement nouvelle. C’est en cela et en cela seulement, que la condition d’artiste pouvait être qualifiée de difficile« .

Et surtout, est-ce légitime puisque être artiste n’est pas un métier ? Et que devient la culture classique une fois que l’on progresse, que l’imaginaire vous prend sous sa coupe ? Houellebecq dissèque le monde de l’art contemporain avec vigueur et sarcasme. (Damien Hirst et Jeff Koons). On perçoit aussi sa volonté affirmée de démystifier la posture du créateur en herbe, de désinhiber, de décomplexer toute tentative de création : celui qui ne possède pas un réel talent caché depuis l’enfance ou qui n’a pas fait d’études, contrairement à Jed Martin, doit il se sentir exclu de la tendance « recup’ » actuelle à la Marie-Claire Idéees ? Est-il voué aux gémonies les plus moqueuses ?

La télévision tient une place importante dans le roman : son évocation au travers des stars de la télé permet à Houellebecq de faire l’éloge de la campagne, de l’agriculture, de la cuisine traditionnelle, bref, il s’agit de saluer ce retour à « la vraie vie » très en vogue, loin des tendances people, afin de cerner des compétitions locales obsolètes, juxtaposer des éléments Vieille France et terroir.(P87)(p50). A propos des débuts de Jed et la tendance Eloge de la récup’ qui se dégage du roman, il décrit : « Ils avaient à l’évidence affaire à un candidat original, sérieux, cultivé, probablement travailleur. Le dossier en lui même, intitulé « Trois cent photos de quincaillerie » témoignait d’une surprenante maturité esthétique. Evitant de mettre en avant l’éclat des métaux, et le caractère menaçant des formes, Jed avait utilisé un éclairage neutre, peu contrasté et photographié les articles de quincaillerie sur un fond de velours gris moyen. Écrous, boulons, clefs à molette apparaissaient ainsi comme autant de joyaux, à la luisance discrète« .

On remarque enfin ses allusions fréquentes à l’argent (P45)(p57) comme dans cette mise en garde du père architecte: « Je suis content que tu sois autonome » répondit son père. « J’ai connu plusieurs types dans ma vie, qui voulaient devenir artistes, et qui étaient soutenus par leurs parents ; aucun n’a réussi à percer. C’est curieux, on pourrait croire que le besoin de s’exprimer, de laisser une trace dans le monde est une force puissante ; et pourtant, en général, ça ne suffit pas. Ce qui marche le mieux, ce qui pousse les gens à se dépasser, c’est encore le pur et simple besoin d’argent. »

Ce roman polyphonique et mélancolique constitue un tableau de maître. Pourtant le terme de chef-d’œuvre serait exagéré, principalement en raison du style souvent atone, gris, voir très scolaire. Certaines digressions théoriques nuisent à l’ensemble et à son élaboration qui procède par touches : la narration est alourdie, au point d’en devenir fatigante. Je pense a la page 105 par exemple ou aux descriptions trop détaillées des scènes d’aéroports qui font perdre sa limpidité à la lecture. Le fameux name-dropping très « technique » (marques, notations concernant les condensés de disques dures, quelques codes, et toute la panoplie de mots écrits en italique pour bien en appuyer le sens), produisent le contraire de l’effet recherché. L’œil se détourne, le lecteur cherche un souffle qui ne vient pas. Le coté aussi parfois, « J’écris des pages savantes », sorties tout droit d’index de dictionnaires encyclopédiques renforce le sentiment de paragraphes entiers très fourre-tout, qui partent dans tous les sens. On peut reprocher une plume si distante que l’émotion reste, par endroits, absente. Comme si Houellebecq, en dépit de son « investissement » finalement, restait avant tout, spectateur de lui-même, de ses névroses. C’est dommage…

Et derrière apparemment la métaphore – déplier une immense carte Michelin qui recouvrirait tout le territoire français – surgit le leurre fatal de ne pas sentir en filigrane une humanité: quelques préjugé ou relents de sa misanthropie persistent chez Michel Houellebecq (comme ses idées préconçues sur la banlieue et le Raincy en particulier).
Pour finir, l’usage inconditionnel de longs adverbes ou mots de liaison visant à peaufiner ou a atténuer la teneur du propos sont légion. Houellebecq écrit-il comme s’il marchait sur des œufs ? Pourquoi tant de nuances ou de précautions ? Pourquoi, surtout dans la première partie, cette application particulière, cette minutie excessive ? Toujours est-il que les « à peu près », les « quand même », les « sans doute » abondent, à l’excès. L’adverbe, et en trois syllabes s’il vous plaît, le plus employé reste le mot « probablement », plus de 15 en moins de 25 pages ! Ces petits détails d’appréciation personnelle ne changent rien a l’amplitude et à l’ énergie qui se dégagent de ce beau récit dont on espère qu’il sera récompensé par le Prix le plus couru de l’automne. [Laurence Biava]

7 Commentaires

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    • Ivan sur 21 septembre 2010 à 9 h 48 min
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    Critique très claire et instructive, probablement, quatre syllabes.

    • sonfrank sur 21 septembre 2010 à 9 h 49 min
    • Répondre

    Et bien oui, Houellebecq a mis de l’eau dans son vin, possiblement en vue de gagner le Goncourt. (C’est quand même désolant que le Goncourt, le grand prix littéraire français, soit finalement un prix de viellards peureux.)

    Il a louangé la France et la police – deux choses qui semblaient, d’emblée, contraire à son tempérament – et il a raturé toute scène de sexe (ses excellentes scènes de sexe ayant tout à fait contribué à son attrait et à sa célébrité).

    Ceci dit, le livre est quand même excellent. À plusieurs points de vue c’est même son meilleur. La deuxième partie du livre, surtout, est très, très forte. Mais la troisième partie, le polar, est très faible, pour Houellebecq; je me demande même s’il a écrit ça lui-même.

    Enfin: bonne lecture, recommandée; au fait, incontournable.

  1. J’ai personnellement participé à une espèce de concours où il fallait imaginer la première page de ce livre (concours réalisé avant sa sortie.) Si vous voulez le lien…

    J’ai acheté la Carte et le Territoire, j’en suis à la première partie et c’est vrai qu’il s’est assagi. Il a juste osé glisser une histoire de Malgache, prostitué à mi-temps.
    Pour le Goncourt, c’est rapé. Ces derniers temps, il faut faire parti d’une "minorité". Je mise donc sur Fouad Laroui.

  2. Dès le commencement de La carte et le territoire, on sait que l’on est face à un roman hors-norme. Les deux pages qui précèdent le premier chapitre sont un ekphrasis de l’œuvre de Jed Martin, le personnage principal, « Damien Hirst et Jeff Koons se partageant le marché de l’art ». Le ton est donné ! Entre le morbide de Hirst et le kitsch de Koons, Houellebecq nous propose une vision du monde, du « territoire » humain et social, poussée à son paroxysme.
    Oublions, le temps d’une critique au moins, le personnage (médiatique) Houellebecq pour nous pencher sur son extraordinaire travail de romancier.
    On ne peut étiqueter La carte et le territoire tant la richesse stylistique est étourdissante : à la fois roman aux accents réalistes et même naturalistes, mais aussi roman-essai, roman sociétal, roman noir/policier et autofiction. Houellebecq maîtrise à la perfection les ficelles de sa structure narrative.
    La construction ingénieuse (ekphrasis de l’œuvre de Jed Martin + quatre parties + un épilogue) donne un rythme au roman qui ne respecte pas forcément une narration chronologique.
    Le livre se lit facilement et l’on ne peut qu’être impressionné par la fluidité du style que l’auteur casse parfois volontairement pour nous parler de la reproduction des mouches ou de la perfection de la marque de voitures allemandes Audi.
    Houellebecq fait preuve aussi d’autodérision (qui l’eut cru ?) en s’égratignant et mettant en scène et en écriture sa propre mort, façon Sharon Tate/Charles Manson.
    La carte et le territoire est avant tout un roman miroir qui reflète tout au long de ses plus de 400 pages, le processus d’écriture de l’auteur en se penchant sur la création littéraire en tant que problématique stylistique.
    Le livre est également un essai sur la création en général et plus particulièrement sur la représentation visuelle comme forme artistique ; cela est possible à travers la réflexion sur les œuvres de Jed Martin. L’évolution artistique du personnage tout au long du roman, permet à l’auteur de penser au sens même de la création d’un point de vue épistémologique.
    A plus d’un titre La carte et le territoire est exemplaire.
    L’œuvre est très ancré dans son temps, on y croise aussi bien le présentateur Jean-Pierre Pernault que l’écrivain Frédéric Beigbeder (dont Houellebecq fait un portrait juste et drôle), mais on assiste aussi aux réflexions du commissaire Jasselin sur les seins siliconés ou à celles de Houellebecq-personnage sur les radiateurs pendant qu’il s’empiffre de saucisson. L’auteur fait une (triste) chronique sociale de notre époque, comme un cliché pris in fraganti à un moment M. Il dresse le portrait d’une société matérialiste à souhait où l’argent (l’économie et le commerce) et la matière ont dénaturé l’homme : le paradis étant de faire ses courses dans un hypermarché vide ! Jed Martin n’a de cesse de montrer dans ses œuvres cet aspect de la société.
    Au crépuscule de sa vie, Jed a une prise de conscience quasi-mystique et atteint un genre de bouddhéité artistique, lorsqu’il filme la dégradation de la matière et de l’humain ; il saisit le sens de la vie en adoptant une des grandes vérités du bouddhisme, celle de l’impermanence de toute chose.
    La fin poétique laisse cependant une place à un certain espoir, « Le triomphe de la végétation est total ».
    Si La possibilité d’une île était déjà un grand roman à la structure innovante, Michel Houellebecq montre avec La carte et le territoire qu’il est capable de se renouveler d’un point de vue esthétique, ce que peu d’écrivains osent.
    Bien que l’on retrouve des accents stylistiques qui rappellent ses premiers romans, notamment Extension du domaine de la lutte et Les particules élémentaires, ce dernier opus est de loin le plus abouti.
    Michel Houellebecq est à la littérature française ce que Bret Easton Ellis est à la nord-américaine.
    La carte et le territoire est un chef-d’œuvre !

    FAA

    faranzuequearrieta.skyroc…

  3. Voici donc "mon" Houellebecq. Je précise que c’est uniquement une parodie.
    livres.fluctuat.net/blog/…

    • Ombre du jour sur 24 septembre 2010 à 15 h 25 min
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    A noter que sur la question de la condition d’artiste et la création, on pourra lire en complément le grand livre de Nicolai Lo russo, Hyrok 🙂 Sur le blog de Paul Edel on compare même les deux livres …. A l’avantage de hyrok. Vous l’avez lu?Vive le buzz qui buzz!

  4. Voilà, j’ai fini de le lire…

    Bof… Sur la forme, c’est un peu un mix de Plateforme et de Particules élémentaires, mais sans les clubs échangistes et les propos à polémique sur mai 68 ou l’Islam. Il s’offre à peine un petit règlement de compte avec Le Monde. Il y a même des remerciements!
    Sur le fond, le rythme est assez bizarre. Ca démarre très lentement, jusqu’à la quatrième partie. Là, tout s’accélère avec la mini-enquête.

    A croire que l’éditeur a taillé à la hache dans le manuscrit pour le formater au maximum.
    Au moins, il l’aura eu "son" Goncourt!

    Bref, La possibilité d’une ile était nettement mieux, tant sur le fond que sur la forme.

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