Auteur : Philip K. Dick

Minority report de Philip K Dick: « L’existence d’une majorité implique logiquement l’existence d’une minorité correspondante. »

minority-Report-livre-philip-k-dick.png« Minority report » de Philip K Dick est un texte datant de 1956 et publié pour la première fois dans la revue de SF américaine « Fantastic Universe », alors qu’il en était encore à ses débuts (avant la 1e reconnaissance arrivée avec « Le maître du Haut château ») : on en admirera d’autant plus la maîtrise narrative, l’originalité visionnaire et la profondeur sous-jaçente qu’elle recèle ! « We can remember for you wholesale » (rebaptisé « Total recall ») arrive en milieu de carrière, en 1966, initialement publiée dans « The Magazine of Fantasy & Science Fiction ».

Ubik de Philip K. Dick : « Le monde entier est-il contenu en moi ? Est-il englobé par mon corps ? »

« Ubik » de Philip K.Dickest un roman culte de science fiction qui n’en finit pas de passionner et de soulever des débats*, tandis que Michel Gondry souhaitait l’adapter au ciné (mais a récemment déclaré « qu’il n’y avait pas les ressorts dramatiques pour un bon film« . Ecrit en 1966, classé en 2005 parmi les 100 meilleurs romans écrits en anglais depuis 1923 par le magazine Time, le critique Lev Grossman l’a qualifié d’« histoire d’horreur existentielle profondément troublante, un cauchemar dont vous ne serez jamais sûr de vous être réveillé. »

Total recall (Souvenirs à vendre) de Philip K.Dick, « Moins nous tripatouillerons dans sa tête, mieux je me porterai. »

Total recall (Souvenirs à vendre) de Philip K.Dick: outre sa quarantaine de romans, Philip K Dick a écrit environ 121 nouvelles au cours de sa prolifique vie d’écrivain. « We can remember for you Wholesale » (rebaptisé « Total recall ») arrive en milieu de carrière, en 1966, initialement publiée dans « The Magazine of Fantasy & Science Fiction ». Cette nouvelle a été réunie dans un recueil en poche chez Folio Bilingue avec « Minority report ». Dans cette courte nouvelle, Philip K. Dick explore encore une fois la frontière floue et mouvante entre réalité et illusion, vérité et mensonge en choisissant cette-fois comme angle de perception : la mémoire.

De la domination des machines : Regard sur la science-fiction de P.K. Dick à Franck Herbert jusqu’à nos jours…

Si la science-fiction peut être notamment définie comme l’art d’imaginer un futur possible pour l’humanité, elle s’appuie souvent sur tout un folklore de machines et de technologies merveilleuses ou effrayantes, censées symboliser l’évolution de la civilisation. En un mot : du « progrès ». « La science fiction traite de l’avenir, en particulier d’un avenir où la science aura progressé par rapport à ce qu’elle est aujourd’hui » fait ainsi dire K. Dick à l’un de ses personnages dans Le maître du haut château.

De Philip K.Dick à Franck Herbert, deux maîtres incontournables du genre dans les années 50-60 (coïncidant avec l’apparition des premiers ordinateurs, avant que ne se développe le cyberpunk dans les années 80 autour des réseaux informatiques avec W.Gibson pour chef de file), un thème se retrouve : la peur voire la haine des machines susceptibles d’asservir l’Homme… A l’aune de notre quotidien moderne, fait de technologie de plus en plus sophistiquée, que penser de leurs « avertissements » du siècle dernier… ?

« Le maître du haut château » de Philip K.Dick : « La vérité, se disait-elle. Aussi terrible que la mort. »

Ecrit en 1962 et fruit de sept années de recherche, « Le maître du haut château » est le neuvième roman de Philip K Dick. Couronné du prestigieux prix Hugo (SF), c’est le roman qui lui apportera une plus large reconnaissance et lui ouvrira la voie vers le succès. Ridley Scott vient d’ailleurs de s’en emparer pour produire une mini-série de quatre épisodes pour la BBC1 au sujet duquel il disait : « He is the master of creating worlds which not only spark the imagination, but offer deeper commentary on the human condition ». Fruit d’un meting-pot d’inspirations et d’expériences du moment de l’écrivain…

« Blade runner » de Philip K. Dick : « C’est le fondement de la vie : avoir à violer sa propre identité. »

« Blade Runner » de Philip K. Dick s’apprête à connaître une nouvelle vie alors que la société de production de Warner Bros (Alcon Entertainment) vient de racheter les droits de préquels et séquels (un remake étant interdit) du célèbre film. Ce dernier, réalisé en 1982 par Ridley Scott ((avec Harrison Ford dans le rôle titre), occultait, d’ailleurs, de nombreuses facettes du livre pour le réduire à « la chasse aux androïdes » façon film de flic…).