Citations d' »Au secours, pardon » de Frédéric Beigbeder

Quelques citations, déjà cultes, d’« Au secours, pardon » ou les tribulations d’Octave Parrango (le célèbre publicitaire de 99 francs) à Moscou ou comment (tenter de) se refaire une virginité, en chapka, au pays de la vodka et des jeunes beautés blondes de 14 ans, à la recherche du visage idéal, pour une marque cosmétique du même nom…

« Messieurs, notre but est simple : que trois milliards de femmes aient envie de ressembler à la même. Et mon problème est de trouver laquelle. »

« Il y a des règles à respecter : ainsi le « nombre d’or » (1.61803399) qui est la hauteur de la pyramide de Khéops divisée par sa demi-base. Si vous divisez votre taille par la distance sol-nombril, vous devez obtenir ce chiffre, qui doit aussi être égal à la distance sol-nombril divisée par la distance nombril-sommet du crâne. Sinon vous êtes imbaisable.»

« En cette époque où la jolie femme était devenue un trophée, certaines soirées ressemblaient à des concours de teckels : c’était à celui qui arborerait la plus fraîche bestiole à son bras. »

« Tout le monde voulait être unique, mais en réalité tout le monde avait envie de ressembler à la même couverture de magazine. (…) On croyait tomber amoureux, alors qu’on obéissait à une campagne « Guess ». »

« La Russie est passée directement de la privation aux privatisations.»

«J’avais arrêté toutes les drogues dures,je ne vois pas pourquoi l’amour aurait bénéficié d’une exception.»

«Très peu de gens ont le courage de se perdre vraiment.»

«La beauté est un sport où les hors-jeu sont fréquents.»

«J’en viens parfois à me demander si l’Europe nouvelle ne s’est pas construite sur l’extermination des Juifs, écrit-il. Six millions de morts ne sont pas sans conséquence : nous avons détruit les Juifs d’Europe pour y installer la domination des blondes slaves. Les nazis ont gagné leur combat ; nos agences se sont contentées d’emboîter leur pas de l’oie.»