Auteur : Bégaudeau François

François Bégaudeau explore le (non) désir d’enfants et réagit à la présidentielle

A l’instar de Chloé Delaume avec « Une femme avec personne dedans », François Bégaudeau s’essaie aussi à nous parler d’horloge biologique qui chatouille… ou pas, à travers un recueil de nouvelles intitulé « Au début » aux éditions Alma. En passant, il commente aussi la campagne présidentielle dans la presse :

Un revival 80’s souffle sur les romans… (de Gaelle Bantegnie à François Bégaudeau…)

Les romanciers trentenaires-quadra se retournent sur leurs années 80 et nous la jouent critico-nostalgique sur l’époque de leur adolescence. Au menu name dropping des marques, du top 50 des vinyles et K7, feuilletons américains et autres références emblématiques de cette France à paillettes et gauche caviar. Plus qu’un trip régressioniste, c’est une radioscopie des eighties middle class, en province ou à Paris, qui semble passionner les écrivains ces derniers temps et qui se poursuit en cette rentrée de janvier 2011 :

« Vers la douceur » de François Bégaudeau : Modern love (+ extraits)

Nous vous l’annoncions dans un précédent billet (François Bégaudeau va publier un nouveau roman de trentenaire… et fait des émules), François Bégaudeau ne se repose pas sur ses lauriers tout frais du Festival de Cannes et après avoir publié dans la foulée son Anti-manuel de littérature, nous le retrouvons avec sa caquette de romancier avec « Vers la douceur », un roman « trentenaire », genre qu’il disait pourtant ne pas affectionner. Un livre très attendu (au tournant) comme en témoigne le bouche à oreille déjà intensif avant la sortie dudit roman !

François Bégaudeau va publier un nouveau roman de trentenaire… et fait des émules

Dans le magazine GQ du mois de février 2009, à l’occasion d’une interview orchestrée par Frédéric Beigbeder, François Bégaudeau dévoile quelques indices sur son prochain roman « Vers la douceur » à paraître en mars 2009 (voir la chronique du roman « Vers le douceur », mise à jours mars 2009), aux éditions Verticales. Dans le sillage d' »Entre les murs » (adapté au théâtre et qui se joue actuellement au Théâtre ouvert jusqu’au 14 février 2009 – visuel de l’affiche ci-contre ; le texte de la pièce – Entre les murs, théâtre-récit – est publié aux Editions Théâtre Ouvert collection Enjeux, accompagné d’entretiens avec François Bégaudeau et François Wastiaux son metteur en scène), un roman de la rentrée littéraire de janvier tentait lui aussi de restituer une expérience de classe in vivo tandis qu’au cinéma Riad Sattouf présentera prochainement sa propre vision, tout aussi caustique, du collège et de l’adolescence…

François Bégaudeau réagit sur les blogs littéraires (Antimanuel de littérature)

Jeudi soir (23/10/08) François Bégaudeau participait très sympathiquement à une rencontre et dédicace lecteurs à la librairie L’Arbre à lettres à Paris, autour de son Antimanuel de littérature. Un échange riche sous le signe de l’humour et de la décontraction qui a donné lieu à de nombreuses analyses sur la littérature (aristocratie versus démocratie), mais aussi l’écriture, le « style » ou encore la critique littéraire. Au sujet de cette dernière, cet ancien critique aux cahiers du cinéma (et toujours critique par ailleurs notamment pour le magazine Transfuge) a déploré un certain manque de « travail » en prenant pour exemple la (désormais fameuse) observation de Pierre Assouline déclarant notamment que son livre « n’était pas drôle » sans argumenter davantage. Il a aussi évoqué le malaise en France sur l’alliance entre la théorie (qui sous-tend la critique) et l’acte de création artistique qui pour lui sont liés tandis qu’on s’efforce de les dissocier en général (« Flaubert était un immense théoricien », a-t-il notamment rappelé en citant La Correspondance). Il a lui-même expliqué comment certaines « techniques » repérées lors de ses lectures, comme l’usage des adjectifs chez Echenoz, pouvait l’aider dans son travail d’auteur. Bref c’était le moment idéal pour lui demander son avis sur la blogosphère littéraire qui tend à s’ériger comme critique littéraire alternative. Voici sa réponse :

Réactions sur le film « Entre les murs » de François Bégaudeau, palme d’or 2008 (+ extraits choisis de son « Antimanuel de littérature »)

Buzz maximal pour François Bégaudeau, Mr Palme d’or 2008, pour son film « Entre les murs » adapté de son roman éponyme. Difficile de ne pas tomber ces derniers jours, en ouvrant un journal ou un magazine, sur une interview de l’ancien prof de français (qui nous apprend entre autres qu’il a décidé de racheter le FC Nantes ! et donc d’arrêter d’écrire ?), répondant à des questions aussi intelligentes que « N’avez-vous pas peur que les jeunes acteurs prennent la grosse tête après ce succès ? » (le pauvre, on compatit !), et autre polémique toute aussi subtile sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un film mais d’un documentaire ou alors est « caricatural » (on se doute que ce n’est pas comme ça partout… on est pas cons non plus !). Bref, toujours est-il qu’il devenait urgent d’aller voir ce qu’il en était entre les murs d’un UGC ciné cité fissa ! Quelques réactions en « mode oral » après cette immersion de « violence des échanges en milieu tempéré » :

Conférence Chloé Delaume, François Bégaudeau et Oliver Rohe / Salon du livre 2007 (6/6) : L’acte d’écrire, autofiction et rapport au réel dans le roman…

Sixième étape, enfin !, un an après (mais sans rien perdre de l’actualité de son thème)…, de nos rencontres avec les auteurs du Salon du livre dernier (2007) à Paris, avec le débat « Du plaisir à la rage, du réalisme poétique à l’écriture automatique : romance de la colère ». Ayant un peu dévié de son sujet initial, il s’est tenu le 25 mars 2007 entre plusieurs jeunes auteurs : Chloé Delaume, François Begaudeau et Oliver Rohe, autour de la thématique de l’autofiction et du réel sur le stand de Virgin Mégastore. Au programme, une discussion dense, des prises de positions affirmées et un partiel état des lieux de la littérature française contemporaine.

« Entre les murs » de François Bégaudeau sort en poche (et se tourne au cinéma…) : Another brick in the wall…

A l’occasion de la rentrée des classes, revenons sur le roman (troisième de François Bégaudeau, remarqué avec « Jouer juste ») star de l’année 2006, 1er Prix France Culture-Télérama, publié récemment en poche (mars 2007), suite à son succès d’édition (plus de 100 000 exemplaires vendus lors de sa parution). Il fait aussi l’objet d’un tournage actuellement avec François Begaudeau (également critique de cinéma) dans son propre rôle, sous la direction de Laurent Cantet, à qui l’on doit notamment le poignant « Ressources humaines ». Le réalisateur souhaite en faire non pas un film « sur l’école mais un film dans l’école »*. Salué et plébiscité aussi bien par les médias que par le public, ce roman retrace l’histoire d’une année (2002-2003) passée face à des classes de quatrième et de troisième (en cours de français) dans un collège parisien du XIXe arrondissement, « en zone sensible ». Une sorte de docufiction, que l’on pourrait rapprocher du nouveau journalisme américain inventé par Wolfe, Mailer ou Thomson… dans les années 60, entre fiction et reportage, basé sur des saynètes croquées sur le vif où la parole des adultes et des adolescents s’affronte. Deux langues (parfois de bois), deux cultures qui s’opposent, se contaminent et tentent de cohabiter malgré les incompréhensions et malentendus. A son sujet le journal Les inrockuptibles commentait : « Bégaudeau s’affirme comme l’un des meilleurs dialoguistes du français contemporain, celui qui se parle à Paris dans les salles de classe ou cours de récré. » Si la restitution de la langue semble en effet assez fidèle jusque dans l’omission des particules de négation est-elle pour autant signe de talent ? Telle est la question que l’on peut se poser face à ce livre effectivement très réaliste mais qui apparaît aussi bien pauvre, en dépit de quelques trouvailles et d’une forme narrative originale, et ne nous apprend finalement rien de bien nouveau…

« Jouer juste » de François Bégaudeau : Aimer comme un match de foot

« Jouer juste » premier roman de François Bégaudeau, « écrivain-ex-joueur de foot-prof et accessoirement chroniqueur ciné »…, couronné de toute part en 2005 pour son roman « Entre les murs », pourrait vous rebuter si vous êtes allergique au ballond rond et à toutes les grands messes/exhaltations qu’il engendre. On pourrait alors vous dire que ce roman vous réconcilliera avec les hommes montés sur crampons…

Vincent Ravalec, Philippe Jaenada, Nicolas Rey, François Bégaudeau racontent leur meilleur souvenir foot…

Le magazine Epok, l’hebdo gratuit de la Fnac, a sorti il y a quelques semaines dans son numéro du 19 au 25 mai un « 100% foot ». on y trouve un intéressant dossier sur les confidences d’écrivains (mais aussi d’acteurs, de chanteurs ou de politique…) sur leurs meilleurs souvenirs de coupe du Monde …

François Bégaudeau, star du Salon du livre 2006

Le jeune auteur a été couronné lors de l’inauguration du Salon du livre, le 15 mars, par le premier prix France Culture-Télérama, pour son roman « Entre les murs ».