Auteur : Héléna Marienské

Tendance « détournement littéraire » : « Madman Bovary » (Claro), « Le degré suprême de la tendresse » (H.Marienské), La Fontaine revu par D.Foenkinos, F.Bégaudeau…, « Et si c’était niais », Y. Moix

Les écrivains seraient-ils en panne d’inspiration ? C’est la question que l’on pourrait se poser face au ras-de-marée (oui c’est peut être un peu exagéré mais quand même !) de détournements littéraires : remake, pastiche, parodie ou « remix », qui sont publiés ces derniers temps (il faut aimer…). C’est Pascal Fioretto qui a ouvert le bal lors de la rentrée de septembre 2007 avec son caustique (annonce-t-il) « Et si c’était niais » qui a connu un buzz non négligeable. Le principe ? Ecrire en 11 chapitres une histoire en forme d’enquête policière loufoque, menée par 11 plumes françaises différentes parmi les plus célèbres, que l’on reconnaît aisément derrière leur pseudo : Denis-Henri Lévy (Barbès Vertigo), Christine Anxiot (Pourquoi moi ?), Fred Wargas (Tais-toi si tu veux parler), Marc Levis® (Et si c’était niais ?), Mélanie Notlong (Hygiène du tube (et tout le tremblement)), Pascal Servan (Ils ont touché à mes glaïeuls (Journal, tome XXII)) , Bernard Werbeux (Des fourmis et des anges), Anna Galvauda (Quelqu’un m’attend, c’est tout), Frédéric Beisbéger (64 %)… De l’avis d’une lectrice conquise, c’est le Werbeux et le Levis qui seraient les plus réussis (remarquez c’était pas bien difficile…).