Jonathan Littell, grand prix du roman de l’Académie française mais bonnet d’âne pour la littérature contemporaine

« Les bienveillantes » de Jonathan Littell (Gallimard) a remporté à la majorité absolue dès le premier tour le Grand prix du roman de l’Académie française. Pourtant une de ces petites déclarations récentes, un peu sèche au sujet de la littérature contemporaine, dans la presse froisse un peu…

Eric Neuhoff : Souvent, ceux qui vous attaquent ont un roman en face du vôtre.

Jonathan Littell : Je ne suis pas au courant. Je ne lis pas les romans de septembre. De toute façon, je ne lis pas de littérature contemporaine. Je n’ai pas encore lu Proust, je ne vais pas lire Machin parce que c’est la rentrée.

E.N. : Vous refusez les invitations à la télévision.

J.L. : Je ne l’ai pas, je ne la regarde pas : je ne vais pas y passer.

Et si les lecteurs avaient eu la même attitude à l’égard de son livre, aurait-il remercié Proust ? Hum…

Madame Figaro, 14 octobre 2006

Voir la chronique sur « Les bienveillantes » de Jonathan Littell

26 Commentaires

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    • MonsterJack sur 27 octobre 2006 à 14 h 53 min
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    La vrai question est : Qui a vraiment lu Proust? La question subsidiaire est : qui a lu Jonathan Littel?
    Je m’y attelle, 700 pages bien tassées, c’est long, c’est dense! Surtout que le livre aurait pu en faire le double s’il avait été publié comme ceux de 200 pages, c’est à dire d’une présentation beaucoup plus aérée.

    Alors tous ces gens qui pérorent sur l’un ou sur l’autre, n’ont-ils lu que les premières pages pour se faire une opinion? Pour Littel, ils ont tout faux, car le style des premières lignes ne correspond en rien à la suite du roman. Pour Proust, je ne me prononcerai pas, je ne suis jamais arrivé à bout des quelques 2500 pages de A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, mais je ne désespère pas.

    Bien amicalement,

    MonsterJack

    • MonsterJack sur 27 octobre 2006 à 15 h 04 min
    • Répondre

    Rectificatif : J’ai retrouvé 200 pages…égarées! Le compte est bon ça fait bien 900 pages…OUF!!!

    MonsterJack (un peu faché avec les maths)

  1. …moi j’emmène "la recherche" chaque année pour les vacances d’été…seul moyen que j’ai trouvé pour le lire…les bienveillantes me semblent un peu plus "sport d’hiver" vivement la neige…

  2. Il se trouve que j’aime lire Les Bienveillantes. Je fais une chronqiue régulière sur ce roman si énorme qu’il est impossible d’en rendre compte en quelques lignes seulement. Néanmoins, tu as raison de souligner que le personnage dfe Littell est plutôt antipathique. Il est plutôt aigri à la radio, refuse toute intervention télévisuelle, et on a un peu l’impression qu’il se place au-dessus de ses confrères auteurs contemporains… Certes, un écrivain doit trouver sa source d’inspiration dans les classiques mais dénigrer ainsi la littérature contemporaine…

    • GiMo sur 28 octobre 2006 à 11 h 20 min
    • Répondre

    Moi je trouve son point de vue salutaire. Enfin quelqu’un qui ose parler dans les médias de la même manière qu’il pourrait le faire dans la vraie vie… Moi non plus je n’ai pas la télévision, j’exècre la majorité des auteurs reconnus actuellement, leurs bons mots… Ce qui ne m’empêche pas d’être un passionné de littérature contemporaine, notamment de poésie. Au passage, Al Dante, puis la revue Lignes disparaissent. Il faudrait revoir à la hausse nos exigences sur le contemporain et mieux cibler nos choix de lecture. De grands auteurs sont complètement invisibles aujourd’hui… Exemple Ludovic Bablon… (mais peut-être plus pour très longtemps !)

    je remercie Littell de cette franchise.

  3. Dois je comprendre que je suis (encore une fois) la seule à me "froisser" (j’ai un bon anti-rides mais quand même !) ?
    Monsterjack, je ne sais pas si la vraie question se rapporte au nombre de pages d’un ouvrage (j’aurais plutôt tendance à penser l’inverse*) mais ce qui me gêne c’est le mépris et la condescendance de sa réponse (sous réserve d’une retranscription journalistique fidèle).
    Au vu de son exposition médiatique, je trouve cette réplique assez irresponsable pour tout dire, même s’il le pense effectivement, il ne pouvait décemment pas le dire, ou du moins pas comme ça. Alexandra qui n’aime pas les chiffres et tatillonne sur les mots 🙂

    *compter les pages d’un livre que l’on lit n’est pas très bon signe… à mon humble avis.

    Mat, à ton avis Outremonde de Don DeLillo tout aussi colossal, je me le fais pour quelle saison ? 😉

    Anne-Sophie, je ne reproche rien à l’ouvrage mais à la déclaration un brin radicale de l’auteur. J’ai beaucoup de mal avec le radicalisme, hum…

    Car comme le souligne Gimo, il y a de très bons auteurs contemporains qui auraient pu être mis en lumière grâce à lui et cette visibilité inespérée. Tu cites "Ludovic Bablon" donc cela signifie que tu ne partages donc pas son parti pris de ne pas lire la littérature contemporaine. Je ne comprends donc pas tes remerciements…

    • behemoth58 sur 28 octobre 2006 à 13 h 11 min
    • Répondre

    L’ayant lu 2 x depuis la fin août – 1 x avec fièvre ; la 2° , par culpabilité d’y avoir trouvé un tel plaisir et en décoder les mécanismes. Au final , un mois de lecture sous influence : Littel a réussi vraiment un coup de maître pour son coup d’essai . Une histoire qui interpelle , un univers palpable et envoutant , un back-ground historique et culturel foisonnant , un souffle épique , des échappées poétiques et un vertige métaphysique réel sur notre relation au Mal et à l’Humain . Après un tel exploit littéraire , qu’importe son attitude et ses interviews : seul compte pour moi ce qu’il a écrit .
    Mais la littérature ne semble pas suffire à alimenter le buzz , sans doute : cela parait même à vous lire si futile à côté de la posture et du paraître … le buzz , quoi , le clinquant , le people .
    Littell ne semble pas prêt à faire un bon G.O. de la littérature . Qu’il se contente d’être un immense artiste me suffit .

  4. je ne vois pas pourquoi littell devrait s’intéresserà la littérature contemporaine ou à la télé
    c’est un écrivain dont seul le texte nous intéresse, la amédiatisation du corps de l’écrivain au detriment de la littérature nous habitue à juger les auteurs sur des critères totalement exogènes au texte
    littell n’a pas à s’inscrire dans une littérature générationnelle qui est un concept marketing que l’on a le droit d’ignorer
    voili

  5. Cher Behemoth, tout d’abord tout mon respect : Lire Littell 2 fois dont 1 avec fièvre relève quand même de l’héroïsme ! Ensuite, je suis OK avec toi : un écrivain n’a pas à se faire le porte-voix ou le "G.O" (quelle horreur !) de quoique ce soit. Et oui : "seul compte ce qu’il a écrit ."

    Toutefois, je ne porte pas ici de "jugement" sur l’écrivain mais sur la personne publique (donc je suis bien sur un aspect "exogène" au texte comme tu dis Easy). S’il accepte de donner des interviews, on est en droit d’y réagir non ?
    Et sa réponse me choque. Aurait-il apprécié que les lecteurs aient la même attitude que lui et le traitent de "Machin" publiant un "bidule" à la rentrée littéraire, ne méritant aucune attention parce que pas lu Proust ou Zola ?

    Cela m’agace parce que c’est trop facile et ça vient conforter la rengaine habituelle, "la littérature contemporaine* c’est de la merde", "un bon écrivain est un écrivain mort", blabla… Mais bon, je me suis déjà exprimée là-dessus. A la limite, il n’avait qu’à s’abstenir de répondre.

    Enfin, je me permets une petite précision Behemot : "Buzz" ne signifie pas "people" (terme qui ne veut rien dire d’ailleurs mais c’est encore un autre débat) ou "clinquant" mais bouche-à-oreille. Un facteur d’ailleurs dont Monsieur Littell (contre qui je n’ai rien du reste) a pleinement bénéficié.

    En fait, j’ai l’impression que Jonathan Littell est devenu une sorte de "berger sacré" panurgien sur lequel il est interdit de formuler la moindre petite réserve. Etrange…
    Et puis cette caution de "background historique et culturel foisonnant"… : j’aurai bien encore ajouté un truc mais je le garde pour plus tard…

    * attention j’ai bien dit « contemporaine" et non pas "générationnelle" Mr Easywriter 🙂

  6. Alexandra a foi dans la génération des jeunes écrivains. Elle la défend, la promeut, l’encourage, la couvre de sa bienveillance : c’est une vraie mère pour eux ! Alors ne venez pas la chercher sur ce terrain là, sinon, grrrrr, elle sort ses griffes !
    Cela étant, il me semblerait plus grave que se soit la jeune génération ne lise pas l’œuvre de Littell, plutôt que l’inverse…

    • auteuranonymequisouhaitelerester sur 29 octobre 2006 à 19 h 17 min
    • Répondre

    Je trouve l’attitude de Littell saine en ce sens qu’à mon avis, un livre doit se suffire à lui-même et ne doit pas avoir besoin de son auteur. Quand on se laisse emporter par un livre, que rajoute la médiatisation de l’auteur ? Certes, il y a du Marketing là-dessous, les attachées de presse et les maisons d’éditions poussent leurs poulains à un max de passage presse , radio ou télé. Mais je ne trouve pas cela très sain. On sent trop parfois que le livre finit par devenir un marchepied pour l’auteur afin de gagner quelque visibilité dans le monde des médias. J’ai aimé le livre de Garnier, "Comment va la douleur", mais connaître Garnier, sa vie ne m’intéresse pas. Au contraire, je ne veux pas que ma perception de son roman soit polluée par l’homme de chair, l’homme quotidien qui l’a fabriqué dans le silence. On retrouve trop sur les plateaux télés ces salades russes d’invités alignés sur des canapés, l’un pour son CD, l’autre son DVD, l’autre son bouquin, au fond, on finit par les sentir interchangeables dans leur discours. Je trouve donc les déclarations de l’auteur sensées et pertinentes. Pourtant, à mon avis, bien sûr, son livre n’est pas un objet littéraire, mais une sorte de "docu fiction" remarquabement documenté et aussi bien écrit. En ce sens, il est très tendance… On prend des faits réels, un personnage fictif placés au milieu de personnages réels qui deviennent à leur tour romancés. Il n’y a vraiment création, puisque la trame de l’histoire contée est une trame de faits réels. Le cinéma, la Télé (en ce moment passe un doc fiction sur l’affaire Villemin, justement) et même la littérature fabriquent à plein en ce moment ce genre de produits, demande du public oblige. Et pour moi, "Les bienveillantes" font partie de cette famille de produits. Jacques Lanzmann analyse aussi ce livre de cette façon dans le JDD d’il y a quelque temps. C’est un produit remarquable, qui sera réédité dans 20 ans, 30 ans, et Littell est certainement un être exceptionnel, mais je sais d’avance que je ne finirai pas son bouquin, que je le lâcherai pour un "vrai" roman : c’est à dire une création, la CREATION d’un univers original et particulier à un auteur, qui m’invitera à partager son REGARD personnel sur le monde dans lequel nous vivons. Ce sera un polar, une histoire d’amour, ou tout ce que vous voudrez, mais ce sera un Roman. Celui de Ling Xi, "été strident", celui de Sylvie Aymard, "courir dans les bois sans désemparer", ou le Mauvignier (qui a bâtit une vraie fiction sur un arrière fond Historique, juste un arrière fond) Pour finir, Littell, au travers de ses interviews me paraît… sympathique, intelligent et plus modeste que bcp d’auteurs. En tant qu’auteur (auquel le carton des Bienveillantes a du couter quelques ventes à la rentrée, pourtant !)je me pose cependant une question à son sujet : Que peut-il écrire d’autre maintenant ? Quel ouvrage peut succéder à une "chose" aussi étonnante et ambitieuse ?

  7. entendons nous bien : nous aussi à flu on défend la littérature contemporaine et je ne critique pas les positions d’alexandra tout à fait estimables (et estimées chez nous) sur la question
    simplement littell n’est pas journaliste ou critique et a parfaitement le droit d’ignorer, snober ou détester la littérature contemporaine, la seule question qui vaille – à mon avis – est de savoir si oui ou non son texte résonne dans l’époque que nous (et lui) vivons, s’il dit quelque chose de nous, en l’occurence pas en racontant son quotidien mais en prenant en charge une période extrêmement délicate pour la fiction.

    • behemoth58 sur 30 octobre 2006 à 8 h 32 min
    • Répondre

    A Alexandra
    Le livre de Littell doit nous interpeller par la fascination qu’elle induit – c’est pour ça que je l’ai relu … et je n’y ai pas trouvé l’astuce .
    Sans doute cette attraction nous éclaire plus sur notre regard collectif sur le monde . C’est en quoi il est radicalement contemporain .
    NB Je vous rassure : je ne suis qu’un lecteur faouchement libéral , voire libertaire . Lire Littell ne m’a pas donné envie , à l’instar de l’écoute de Wagner , d’envahir la Pologne ni d’organiser un pogrom dans ma rue ( cft Woody Allen ) .

  8. Merci mes chers "frères humains", Nicolas et Easy. Attention, toutefois, je n’ai guère l’instinct maternel 😉

    En fait, je réagis toujours assez mal à ce genre de déclaration parce que lorsque je vois l’immensité et la diversité des plumes contemporaines et d’auteurs vivants qui se damnent pour qu’on les lise ou pour avoir un peu d’attention, je trouve que c’est quasiment "criminel" (bon là j’exagère un tantinet) que de les négliger. On leur doit un peu d’attention et de curiosité (dans le sens "citoyen" du terme).

    Après que l’on aime ou non, c’est une autre histoire mais au moins cultiver cette curiosité culturelle c’est important. Même s’il est vrai que parfois c’est un effort (et parfois aussi un plaisir, heureusement !).
    Mais cet effort doit être fait et il est parfois récompensé. Un juste panachage avec la lecture des classiques me semble nécessaire.
    Je précise au passage que le Buzz littéraire n’est pas et n’a pas vocation à en être représentatif. C’est très subjectif et restreint à un certain "style" (cf : rubriques) qu’on est libre ou non d’apprécier… (mieux vaut lire Fluctuat beaucoup plus éclectique, large et intéressant aussi 🙂 ou encore Le matricule des anges, Remue.net ou Zone littéraire…)

    Easy tu dis : "Littell n’est pas journaliste ou critique et a parfaitement le droit d’ignorer, snober ou détester la littérature contemporaine" :
    > Oui il en a parfaitement le droit, comme j’ai le droit de "m’indigner". Si on accepte une interview, il faut s’attendre à ce que ses réponses fassent réagir dans le bon ou mauvais sens (mais tout va bien, je suis la seule à "m’indigner", comme d’hab :-). Sinon il ne faut pas accepter d’interviews (on n’est jamais "obligé") ou ne répondre qu’aux questions strictement en rapport avec son livre.

    Nicolas tu dis : "Il me semblerait plus grave que se soit la jeune génération ne lise pas l’œuvre de Littell, plutôt que l’inverse…"
    > Littell a écrit son livre, qui rencontre un large écho favorable (une attraction/fascination comme la décrit Behemot). Très bien, tant mieux pour lui mais il ne fera pas partie de mon panthéon littéraire personnel et je suis loin d’être la seule. La qualité littéraire ne se mesure pas à l’aune du temps passé, du volume de pages ou encore du "fond historique et culturel" d’un livre ou de son "souffle épique"… Pour certains lecteurs, ce sont certes des critères que je respecte mais pour d’autres (comme moi), pas du tout. Et je ne tiens pas à être reléguée dans la petite cour parce que je vais lui préférer d’autres auteurs soi-disant moins "vénérables". Par exemple, je n’attends pas de la littérature qu’elle me fasse réfléchir ou qu’elle m’ouvre sur le monde comme j’ai pu l’entendre assez souvent. En littérature, il n’y a rien à imposer il me semble. Je l’ai déjà évoqué et je reviendrai là-dessus.
    (relire Bukowski à ce sujet sur la politique et les grandes affaires nationales dans Contes de la folie ordinaire). Pour résumer, j’attends de la littérature, « une émotion ».

    Auteur anonyme, je suis entièrement d’accord avec toi sur toute la seconde partie de ton message (je ne comprends pas la 1e à moins que tu ne parles de la position sur la TV de Littell).
    Pour répondre à ta question : Quel ouvrage peut succéder à une "chose" aussi étonnante et ambitieuse ?
    Il succèdera probablement (sans vouloir jouer les oracles) un autre pavé/fresque sur une autre période historique, conflit géopolitique majeur… Littell a beaucoup voyagé et se documente beaucoup donc il ne risque pas d’être à court de sujet (cf : son père).

  9. Et hop je rajoute ce lien de la littérature qui se fait l’écho de la sortie par les éditions Thelem de 111 disques CD audio de la totalité de la Recherche de Marcel Proust lue par des comédiens (dont André Dussolier). Peut être une façon de réussir enfin à lire Mr Proust !
    lalitterature.blogspot.co…

    • MonsterJack sur 30 octobre 2006 à 16 h 41 min
    • Répondre

    Comme tu as pu le constater, Alexandra, j’ai eu un peu de mal à déterminer le nombre total de pages pour ces oeuvres. Mon propos voulait signifier qu’il fallait investir beaucoup de temps pour les lire. Quand on a de multiples vies (familiale, travail, musicale, écriturale…) contenues dans un unique espace-temps, le choix des lectures s’avère capital : est-on prêt à vivre dans une nouvelle atmosphère pendant plusieurs mois, voire années au détriment des autres vies? Cette question n’appelle pas de réponses puisqu’un choix est par définition personnel.
    En ce qui concerne la réflexion de "l’auteur masqué", je suis plutôt d’accord avec lui. Je préfèrerai me replonger plusieurs fois dans Max Monnehay par exemple, avec son écriture parfois maladroite et son histoire qui ne tient pas debout (!!!) mais qui exhale la fraicheur d’une pure création littéraire. Alors ok, si tu arrêtes la lecture de Littel, je te suis dans ce sens… 🙂

    Enfin je trouve Alexandra très chatouilleuse!

  10. Littel reprend presque mot pour mot ce que je disais il y a quelques semaines : déjà alors, j’avais bien raison…
    Y’a qu’à voir la tronche et la bêtise des jurées du Femina pour comprendre quelle merde est le petit monde de l’édition française aujourd’hui. Manquerait plus que le foot français soit aussi corrompu : ce serait le pompom !
    Un bisou à ceux qui m’aime, néanmoins.

  11. MonsterJack, je ne te visais pas par ma remarque sur le volume des pages. Il est courant d’entendre des gens faire des réflexions sur le nombre de pages avec sous-entendu un livre "fin" est un piètre livre, ce qui a effectivement le don de me rendre "chatouilleuse" comme tu dis (mais néanmoins très sympathique, si, si !)
    Entièrement d’accord avec toi sur la question du temps à consacrer.

    Et oui Max, tu as un point commun avec "Machin Littell" (AH AH!!, elle est bonne celle-là…).
    Mais la vraie question est : Est ce que cela va te décider à lire "Les bienveillantes" et donc à lire un auteur contemporain !?!?

  12. Stuart Littell, ça aurait été marrant, aussi.

    Ben, non, je le lirai pas parce que c’est écrit trop petit et que j’ai "Mort à crédit" à lire avant. Proust, aussi. etc…

  13. Pour mon (pathétique) "jeu de mot" c’était en référence à la citation de J.Littell.
    Bon sinon je vois que tu es toujours aussi déterminé dans ton boycott (mais j’y arriverai, j’y arriverai… 🙂

    • MonsterJack sur 31 octobre 2006 à 22 h 22 min
    • Répondre

    Alexandra, je t’adore!
    Mais là, on s’éloigne peut être un peu du cas Littell…
    Tant pis!

    • PhJ. sur 1 novembre 2006 à 2 h 56 min
    • Répondre

    Ce Littel m’a l’air d’être un garçon très sensé, je vais donc suivre son conseil et éviter les romans contemporains, surtout ceux qui sortent en septembre. Je ne vais pas lire les Bienveillantes.

  14. hé hé, merci Mr Monster (je sais que mon "défi" est vain mais bon… 🙂

    Et Philippe, tu as à peu près résumé le schmiblick…

    J’ajoute tout de même que mon petit chauvinisme me fait être contente que cette oeuvre ait été écrite en français et de voir des tas de visiteurs américains s’échiner sur la fonction de "translate" dans Google pour lire les articles du site sur J.Littell. Une fois n’est pas coutume mes chers « human brothers » !

    • Erwan sur 19 novembre 2006 à 18 h 17 min
    • Répondre

    Cette déclaration ne me choque en aucun cas ! Un écrivain est fait pour être lu et n’a pas à s’épancher devant des médias. C’est mon humble avis. Voyait-on Céline se la jouer ou Mauriac ? C’est un autre temps me direz-vous mais non ! Hemingway savait en profiter à l’époque ; mais je suis de l’avis de Littell. Je lis beaucoup mais je ne suis pas la rentrée littéraire car ce déballage de bouquins en tous genres m’écoeure.

    • Léo sur 26 novembre 2006 à 16 h 20 min
    • Répondre

    Je ne suis pas arrivée à lire "les bienveillantes" malgré plusieurs tentatives.Je ne me rappelle pas ce que j’ai lu quand je reprends a lecture.

    • Léo sur 26 novembre 2006 à 16 h 21 min
    • Répondre

    Je ne suis pas arrivée à lire "les bienveillantes" malgré plusieurs tentatives.Je ne me rappelle pas ce que j’ai lu quand je reprends a lecture.

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