François Bégaudeau écrit son « Antimanuel de littérature » (rentrée littéraire 2008) + Ariel Kenig

Le jeune et heureux lauréat de la palme d’or du Festival de Cannes pour « Entre les murs » ne compte pas s’endormir sur ses lauriers justement et reviendra pour la rentrée littéraire 2008 avec un nouvel opus en forme d’essai –L’antimanuel de littérature (voir notre chronique) – qui analyse, avec son anticonformisme habituel, l’enseignement littéraire en France. Un opus à paraître dans la collection des Antimanuels de Bréal. A noter qu’Ariel Kenig (qui revient lui à la rentrée, avec un nouveau roman co-écrit avec Gaël Morel, intitulé « New wave » très inspiré par le rock Cure, etc) s’était également amusé à rédiger un bréviaire ludique « pour s’aventurer dans la littérature française » de Rousseau à Hugo en passant par Camus… (« La littérature est un jeu », paru aux éditions Librio en juillet 2007)

Résumé de l’éditeur (à paraître en octobre 2008) :
Selon l’auteur, intimidante et hautaine, la littérature se distingue avec suffisance de la masse des écrits, s’accordant à elle-même des lettres de noblesse. Dans une réflexion aussi vive que subtile, François Bégaudeau déboulonne la statue Littérature en remettant en question ses présupposés : en quoi mérite-t-elle d’être enseignée? Est-elle utile et à qui (hormis à l’écrivain) ? Est-elle indispensable ? L’écrivain, quant à lui, se confère un statut d’exception par auto-décret. Mais qu’est-ce que cette chose au juste, écrivain? Est-il fatalement malheureux ? Peut-il être une femme ? Est-il beau, riche, sympa ?

Refusant le classement par genres et s’autorisant le parti pris, François Bégaudeau propose un parcours personnel dans l’univers des Belles Lettres. Avec humour, il remet à plat ce qu’il se dit sur la littérature, reprend un à un ses fondements et, partant de tout ce qu’elle n’est pas, en vient à ses éléments constitutifs : le mot, la phrase, l’acte d’écrire. Car c’est là que se loge la littérature : dans le détournement d’un cliché, une déflagration de sens, une pirouette stylistique. Sacrilège ultime, il propose au lecteur, non sans autodérision, un guide de l’écrivain en herbe.

Voir la chronique de l’Antimanuel de littérature

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