Florian Zeller et David Foenkinos : la rentrée littéraire des romanciers … au théâtre ! (+ extraits)

Le premier est un habitué des planches. Le second frappe pour la première fois les trois coups (après s’être essayé au court-métrage « Une histoire de pieds » avec son frère, directeur de casting). Tous deux explorent le thème du couple, de l’amour, chacun dans leur registre. Tous deux sont publiés dans la nouvelle collection théâtre de Guillaume Robert (Flammarion). Deux auteurs, Florian Zeller (en répétition avec Lætitia Casta, à la une de « Point de vue », en photo ci-dessous) et David Foenkinos, un drame sur le mensonge amoureux, « Elle t’attend » (un peu chahuté dans les critiques presse néanmoins…) et une comédie dans sa veine loufoque habituelle, « Célibataires », pour un seul plaisir.

Florian Zeller et Laetitia Casta au théâtre


Pour Florian Zeller, pousser la porte d’un théâtre n’est pas un geste anodin. En se lançant dans cette aventure il souhaitait « vivre avec d’autres, à travers les autres, quelque chose de fort, artistiquement mais aussi humainement et être délivré, en tout cas provisoirement, du désarroi de l’écriture, c’est-à-dire de la solitude qui est propre à l’écriture ». Quatre ans après ses débuts, le jeune romancier revient avec « Elle t’attend » la seconde pièce (sur quatre écrites) qu’il met en scène. Lætitia Casta (Anna) et Bruno Todeschini (Vincent) interprètent cette année un drame moderne.
Anna et Vincent partent en vacances en Corse, dans la maison familiale de la jeune femme. Entière et amoureuse, goûtant à un bonheur auquel elle n’était pas destinée (Vincent a quitté femme et enfants pour elle, trois mois auparavant), elle se réjouit de présenter l’homme de sa vie à sa famille. Cependant, elle a remarqué que Vincent ne partageait pas sa joie. Pis, il est ailleurs, distant, lointain, comme absent. Elle le questionne. Il nie. Quand il décide d’aller marcher dans les montagnes le lendemain matin, elle s’interroge, s’inquiète avant de céder, de l’encourager. Et puis, quand Vincent accumule les heures de retard commence une longue attente marquée par l’angoisse, le doute. L’absence tient compagnie à Anna. Bientôt la passion amoureuse, la trahison, la peur, le besoin de l’autre, le déni prennent le pas sur sa raison.

A la lecture, la mélodie des mots se fait tourbillon. Le texte de la pièce se dévore d’une traite, sans pour autant livrer tous ses mystères. Phrases courtes. Parfois simples affirmations ou négations. Dialogues ping-pong. Echos et incompréhensions entre les personnages, prisonniers de leurs pensées, de leurs silences aussi, créent une ambiance pesante. Le texte de la pièce livre des silences de qualités. Du souffle. Florian Zeller se joue de l’équilibre, autant que du déséquilibre dans cette pièce haletante et tout à la fois ponctuée de mutisme aux sombres augures.
Le dramaturge sonde de nouveau le thème de l’amour, avec cette triangularité qui lui est chère. Un ménage à trois, constitué ici d’Anna, de Vincent et de fantômes. Fantôme de l’absence, de la première femme de Vincent, de sa famille abandonnée, de l’amour perdu, de la vie à peine esquissée qui déjà s’envole … Florian Zeller explore les limites. Les limites de l’amour, de la folie. Les limites des capacités humaines, les failles. Les limites du temps, avec une construction théâtrale où cohabite temps présent et flashs backs. (Le récit est en fait entrecoupé de scènes antérieures. Un pari risqué quand sonnera l’heure de la mise en scène.) Il s’applique à faire tomber la frontière entre présence et absence : quand le manque devient trop présent, l’absence prend corps. Cette dernière devient un personnage à part entière. Anna confiera même « Je sais que c’est absurde, mais je ne peux pas m’empêcher de penser à ton absence, de parler avec elle. »

De l’écriture à la mise en scène, il n’y a qu’un pas. Lequel prend parfois des allures de fossé, de piège. Aux commandes de la mise en scène, Florian Zeller donc. L’enjeu, de taille, consistait à rendre compte des nombreux « silence », « un temps », « noir » du texte en évitant la facilité, l’ennui et en conservant la puissance de ces moments, l’intensité de l’attente et du drame imminent. Car ici, le texte s’articule autour des silences et des non-dits, des « temps » suspendus, du temps perdu, à l’instar de l’être aimé. Le jeune metteur en scène a donc fait appel à la musique, des airs minimalistes, composés par Christophe et François Norel. En dehors de quelques lourdeurs au niveau du changement des décors qui sont venues un peu cassé le rythme délicat du texte et de quelques instants de flottement, la pièce, jouée, fonctionne bien. Les ingrédients sont réunis et le poids de l’absence ne tarde pas à peser sur les spectateurs. Les différents décors assurent la liaison entre le récit qui court et les retours en arrière.
Du côté des acteurs … Mention spéciale pour Michel Moretti, Nicolas Vaude et Thierry Bosc. Petite déception concernant Bruno Todeschini, relativement peu habité en ce soir de première. Mais aussi assez peu présent sur scène, et pour cause, c’est lui l’absent… Laetitia Casta, plus femme qu’adolescente des podiums, tient (presque) toutes ses promesses. Soutenue par le jeu délicat des autres comédiens, elle incarne ici une femme entière, dévouée, ivre d’amour, en attente d’un retour aussi. Une femme mûre qui a tellement fantasmé l’homme de sa vie, leur amour, qui a tellement peur d’être celle que l’on abandonne, qu’elle préfère nier la réalité et sombrer plutôt que de se faire une raison. Parfois, cependant, son jeu manque par moment de vigueur, de violence ou de vérité. On se surprend alors à doute à la douleur de cette femme. Et puis, le rythme reprend. Les mots et les silences se bousculent. Les souffrances, implacables, se succèdent. En dehors de ces petits quelques couacs « Elle t’attend » est une belle pièce : le texte intrigue et touche, la troupe des comédiens remplit son contrat. On ne ressort pas indemne de cette heure trente au théâtre de la Madeleine. Certains, qui ne savaient pas à quoi s’attendre, s’avouent décontenancés, notamment à cause de la redondance volontaire des répliques. D’autres se disent perturbés, interpellés mais séduits. Etre touché, interloqué par les émotions a toujours du bon. Et en la matière Florian Zeller sait s’y prendre.

Elle t’attend, du 09 septembre au 31 décembre 2008.
Au théâtre de la Madeleine, Paris.
Texte et mise en scène : Florian Zeller
Comédiens : Anna : Laetitia Casta, Vincent : Bruno Todeschini, le Frère : Nicolas Vaude, la Mère : Michèle Moretti, le Père : Thierry Bosc, la Sœur : Magali Woch, le Secouriste : Stanislas Kemper.
Musique : Christophe et Frédéric Norel.
Texte aux éditions Flammarion et L’Avant-Scène.

Extraits « Elle t’attend »
Scène 1.
L’action se passe sur la terrasse d’une maison de vacances. Elle donne sur la mer. De l’autre côté s’élèvent les montages. Une fin d’après-midi. Anna vient d’arriver. Simon la suit. Les autres sont encore à la plage.
ELLE : Voilà. C’est ici. Tu vois la mer ?
LUI : Oui.
ELLE : Tu la vois ?
LUI : Elle est juste là.
ELLE : Oui. C’est là que j’ai grandi.
LUI : Face à la mer.
ELLE : Ca te plaît ?
LUI : C’est beau.
ELLE : Tu n’aimes pas ?
LUI : Si. Je te dis. C’est beau. C’est vraiment très beau.
ELLE : Et moi, tu m’aimes ?
LUI : après lui avoir souri : Mais il n’y a personne ?

Du côté de David Foenkinos, c’est une grande première. Ce touche à tout ne s’était pas encore essayé à l’écriture théâtrale. Fidèle à sa réputation, il signe « Célibataires » une comédie enlevée et en octobre, aux éditions Gallimard, il publie un roman « Nos séparations ». Le thème du couple et de l’amour est plus que jamais à l’honneur ! Catherine Jacob et Christian Charmetant incarnent le duo de célibataires imaginé par l’écrivain, au Studio des Champs Elysées jusqu’à la fin de l’année.
Sylvie et Michel sont collègues de bureau. Ils contribuent à répandre à l’amour : ils sont employés d’une agence matrimoniale … sur la pente raide. La faute aux sites Web ! Les clients se passent de leurs services, et le patron licencie. A cette occasion, Sylvie et Michel, privés du troisième larron, se retrouvent en tête à tête. Restaurants, discussions à bâtons rompus sur l’amour, la vie et mille petites riens, partages de pensées, d’envies, d’espoirs en matière de relations amoureuses peuplent innocemment leurs journées. Jusqu’au jour où Michel est à son tour renvoyé. Que vont-ils devenir, seul, chacun de leur côté ? Et si la séparation était nécessaire pour qu’ils ouvrent les yeux sur leurs sentiments, leurs avenirs respectifs ? Pour construire, de nouveau ? Le texte est truffé de répliques hilarantes ou inattendues. Le comique de la situation, le côté ringard mais sincère de deux personnages fait mouche. Tout comme leur besoin éperdu d’amour et leurs doutes sous sous-jacentes.
La petite coquetterie de Foenkinos : outre une double parution dans une même foulée, c’est un clin d’œil entre ses deux publications. Il est y question d’amour avantageux, quand il s’agit de faire des économies sur les concessions funéraires. Sacré David ! [Anne-Laure Bovéron]

Célibataires, du 19 septembre au 31 décembre 2008.
Au Studio des Champs Elysées, Paris.
Texte : David Foenkinos.
Mise en scène : Anouche Setbon.
Comédiens : Catherine Jacob : Sylvie et Christian Charmetant : Michel
Texte aux éditions Flammarion

Extraits Foenkinos. Nos séparations (éd. Gallimard)
Nous sommes sortis en gloussant. Le gardien du cimetière nous a demandé d’être un peu plus discrets. Au milieu de l’allée, j’ai subitement pensé :
« Tu ne veux pas qu’on s’achète une concession ? »
_ Tu veux dire une tombe ?
_ Oui. On n’arrive jamais à être ensemble dans la vie. Alors au moins, on pourrait passer l’éternité côte à côte.
_ Pourquoi pas !
_ Et ça serait économique aussi.
_ Pourquoi tu dis ça ?
_ Tu n’as pas remarqué : il y a toujours un supplément pour les single dans les hôtels. Alors si on prend pour deux, ça nous fera des économies.
_ Tu as raison. Et puis c’est long l’éternité. Ca ferait vraiment une grosse économie. Tu es fort, Fritz ! A ta santé ! »

Célibataires. (éd. Flammarion)
Sylvie : C’est quand même mieux d’être à deux pour l’éternité.
Michel : Et c’est moins cher aussi. Tu as remarqué qu’il y avait toujours un supplément pour la single ? Alors franchement, ça nous fait une sacrée économie.
Sylvie : C’est vrai que, vu sous cet angle, il y a vraiment de quoi heureux.

Extrait « Nos séparations ».
« Elle partait, et je m’habillais à mon tour. Quand elle refermait le porte derrière elle, c’était le signe que la journée pouvait s’ouvrir. J’étais alors étudiant, et j’avais tellement hésité entre plusieurs voies que je suivais des cours aussi divers que l’histoire de l’art et la physique moléculaire. Je voulais connaître toutes sortes de Robert : Musil, Schumann, Bresson ou Zimmermann. Je faisais croire à mes proches que mes apparentes errances étaient le fruit d’une stratégie professionnelle affûtée. Stratégie que je ne dévoilerais qu’en temps voulu. C’était l’une de mes méthodes de vie : toujours rassurer les autres, en leur faisant croire à la rationalité de mes actes. Mais était-ce ma faute si en tout m’intéressait ? Pourquoi toujours choisir ? La vie est une succession de limitations. On devrait être fidèle, on devrait être de gauche, on devrait manger à 13 heures. Et moi je voulais une maîtresse qui vote à droite, et l’emmener déjeuner à 15 heures.

C’est peut-être ce qui m’a attiré chez Alice. J’ai senti dès le premier regard que notre relation serait un hors-piste. En fait, non. Ce n’est pas la première sensation que j’ai éprouvée. Au tout début, il y a eu un geste. Cela me fait penser à L’immortalité de Milan Kundera, livre dont l’héroïne naît d’un geste. Alice aurait pu se retrouver dans le roman d’un grand écrivain tchèque, mais elle a préféré être dans ma vie. C’était un samedi soir, et nous étions invités à une soirée. Les circonstances n’avait rien d’extraordinaire, et c’est souvent le meilleur moyen de rencontrer l’extraordinaire. Nous nous étions retrouvés là, par hasard, en suivant des amis d’amis, et c’était cette belle chaîne de l’amitié qui nous avait conduits à trouver l’amour. Je veux dire un véritable amour, un de ceux qui vous propulsent dans la catégorie des êtres risibles. »

14 Commentaires

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    • Laurence biava sur 30 septembre 2008 à 13 h 06 min
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    Merci Alex et ANNe-Laure pour tout ça : vous m’avez mis l’eau à la bouche, j’y file de ce pas voir la pièece ! De toute façon, Casta + zeller et surtout Foenkinos le bavard, moi, j’adhère !
    biz

    • Gwen sur 1 octobre 2008 à 22 h 08 min
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    Théâtre "abstrait" ou de l’essence : j’adhère.
    Pour le côté bavard, aussi.
    Il n’y a pas de juste milieu…

    Développerai plus tard.

    • moaaw sur 5 octobre 2008 à 19 h 56 min
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    tiens florian, tu as oublié ta chaussette.

    • Une évidence sur 5 octobre 2008 à 21 h 16 min
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    J’ai lu "Julien Parme", une histoire dont le personnage me semblait légèrement exentrique et comique. Lorsque j’avais tourné plusieurs pages, je commençais à souffrir. Plus je tournais les pages, plus j’entrais dans les méandres de la haine, de la solitude et d’une tristesse profonde tout comme le personnage angoissant et déprimant de Catherine Frot dans la pièces "Si tu mourrais". Toute cette souffrance que personnellement je n’avais jamais ressenti jusqu’au jour où j’ai croisé ce regard bleu-gris azur. Une pénombre derrière cet iris tout en profondeur, un noir profond, très profond. Je me suis retourné et, je suis sorti de la pièce, j’ai vu le jour, la lumière, les magasins, les immeubles, les gens, les animaux, les parfums, la chaleur du soleil, une douce musique venant d’une fenêtre. Et, depuis, je me suis dis "En voyant Florian, j’ai eu une évidence, il aurait sûrement la force d’arrêter la cocaïne".

    • Une évidence sur 5 octobre 2008 à 21 h 40 min
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    ..senti la bonne odeur des parfums, la chaleur du soleil sur la peau de mon visage…à l’instant même, je déguste un suprême au chocolat.

    • Gwen sur 6 octobre 2008 à 13 h 37 min
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    ""Je veux dire un véritable AMOUR, un de ceux qui vous propulsent dans la catégorie des êtres RISIBLES. "(Foenkinos)
    => une réflexion à l’inverse de Kundera !?…

  1. Zeller, rien à faire, ça ne passe pas la rampe de l’ennui. Mais Vincent Josse l’a beaucoup mieux écrit que je ne saurais le faire sur son blog (billet du 20/9) :
    http://www.radiofrance.fr/france...

    • Simon sur 6 octobre 2008 à 20 h 18 min
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    De même, Patrick Besson a consacré une page entière à la pièce de Zeller dans le Point de la semaine dernière. Besson, c’est vraiment le talent à l’état pur. Il semble avoir aimé la pièce, et Casta. Mais je me souviens d’un livre de poche de Zeller, je sais plus lequel, où il y avait en quatrième de couv une citation élogieuse de Besson : j’en déduis donc qu’il a toujours défendu Zeller. De mon point de vue, il a raison.

  2. Très honnêtement, j’ai vu la pièce (j’avais aimé L’autre) et j’en suis ressorti abattu ! C’est d’une faiblesse rare, le fil est si tenu que l’ennui s’installe dès les dix premières minutes. Contrairement à Beckett (que vous citez sans crainte de la comparaison avec Zeller), il n’y a aucune tension dramatique dans cette pièce et l’absence d’action n’est aucunement contrebalancée par la brillance des dialogues qui ici frisent la platitude la plus soporifique. Les mini-scènes qui s’interrompent toutes les dix minutes pour des changements de décor empêchent toute ambiance de s’installer durablement, bref, c’est vide, creux et on n’en retire rien. Avez-vous vraiment été émue par la détresse de cette femme abandonnée ? Moi, pas une seconde. Et permettez-moi de conclure en vous précisant que j’aime beaucoup écouter Florian Zeller parler de littérature. Je pense que c’est ce qu’il fait de mieux et que son amour pour cette discipline est sincère. Cela n’en fait pas pour autant un bon dramaturge. Ah, j’oubliais, quel beau décor… 😉
    Voilà, bien évidemment, tout cela n’engage que moi, mais je me suis totalement retrouvé dans le papier de Vincent Josse (d’ailleurs nous étions 4 à cette représentation et l’avis était unanime).

    • Simon sur 7 octobre 2008 à 14 h 51 min
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    Laissons de côté les petits commérages d’un Vincent Josse. J’ai lu la pièce : je l’ai trouvée éblouissante. A l’inverse de T. Richard. Riche. Dense. Intense. Et belle. En revanche, j’ai été déçu par le spectacle. Ça reste un moment de qualité, pour moi, mais quelque chose dans l’incarnation ne prend pas. Le texte est merveilleux, les acteurs un peu faibles – voilà mon sentiment. Je pense que le sentiment de vide qu’exprime T. Richard tient à ce défaut d’interprétation. Il faut lire, et non voir, le texte de cet auteur.

    • Line sur 9 octobre 2008 à 16 h 17 min
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    Je suis allée voir la pièce "Si tu mourrais" il y a deux ans. Elle était pleine de rebondissements, chargée d’émotions. Florian Zeller raconte une histoire fictive basée sur une réalité avec beaucoup de finesse où se mêlent humour et drame. Il met en scène un personnage stratégique qui finit par ne plus maintenir éternellement son mensonge tout comme l’homme moderne s’engage au mensonge éternel lorsqu’il se met en couple. Les personnages étaient puissants, les émotions intenses. De cette pièce s’en ressent des angoisses de l’auteur même si les raisons sont différentes. Malgré cela, ces écrits tissés d’une grande intelligence sont toujours attirants.

    • Damien sur 15 octobre 2008 à 13 h 02 min
    • Répondre

    J’ai trouvé cette pièce très intéressante et la majorité des personnages vrais à l’exception de Laëtitia Casta qui manque de naturel et fait toujours ressortir un côté simplet.

    • Filippe sur 5 novembre 2008 à 14 h 53 min
    • Répondre

    C’est écoeurant d’avoir choisi une prostituée pour jouer dans sa pièce. Y-a-t-il de la consommation dans les coulisses ?

    • un proche sur 6 novembre 2008 à 23 h 03 min
    • Répondre

    "de la consommation dans les coulisses ?" n’importe quoi !!!!!!!!! Florian est clean.

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