Auteur : Fitzgerald Scott Francis

Polémique autour de la nouvelle traduction de « Gatsby » (Fitzgerald)

En cette rentrée 2010, les éditions P.O.L. propose une nouvelle traduction de « The Great Gatsby », désormais libre de droits. C’est Julie Wolkenstein, auteur de 5 romans (dont L’Excuse) et professeur de littérature comparée, qui s’est attelé à ce délicat exercice, en commençant par sabrer une partie du titre… Frédéric Beigbeder a lancé la polémique, les lecteurs sont divisés…

A propos d’un (premier) baiser : Nicolas Rey, Arnaud Cathrine, Niccolo Ammaniti, Anna Rozen, Lola Gruber, Jeffrey Eugenides, Matzneff, Fitzgerald, Bukowski, Djian, Sagan…

A l’occasion de la Saint Valentin, fête des amoureux, commerciale certes mais à laquelle on aime se prendre au jeu, Buzz… littéraire s’intéresse plus particulièrement au (premier) baiser, version littéraire. Celui sur lequel une existence peut basculer. Un homme, une femme, un premier rendez-vous et l’espoir brûlant de lèvres qui se scellent et se goûtent enfin. Mais avant ce baiser décisif, le prélude délicat et sensuel, hésitant, timide, maladroit ou au contraire fougueux, brutal… Des préliminaires qui s’éternisent parfois avant « d’oser » : Les écrivains « nouvelle génération » et leurs prédecesseurs nous offrent quelques belles scènes « d’avant baiser » et ses conséquences… Lyrique, blasé, émouvant ou poétique. Florilège :

Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald, Quand les rêves de cristal et d’amour absolu se brisent…

Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald, un univers et un style qui tiennent à une certaine élégance, nonchalance, un alcoolisme mondain, un épicurisme, le goût du luxe et des excès ou encore l’illusion des apparences et de la fête permanente sur un air de jazz… Un certain snobisme qui n’est qu’un échappatoire au désenchantement.
Une prose légère et brillante comme le champagne, au parfum suave d’une « génération perdue »…

« Tendre est la nuit » de Francis Scott Fitzgerald, l’envers du décor sous le soleil de la Riviera

Tendre est la nuit de Fitzgerald, deuxième grand roman qui domine son oeuvre (dont le superbe titre est un hommage à un poème de Keats, « Ode à un rossignol », en exergue du roman), suit de près l’écriture et la publication de « Gastby le Magnifique ». Les ventes de ce dernier ayant été décevantes (25 000 exemplaires en un an), l’écrivain avait décidé de travailler sans attendre à un nouveau roman. La première esquisse date de l’été 1925 mais ce n’est qu’en 1934 qu’il put l’achever en raison de nombreux évènements plus ou moins tragiques qui jalonnèrent cette période et qui vont influencer son inspiration : son séjour à Hollywood en tant que scénariste…

« Gatsby le magnifique » et regard sur la littérature contemporaine par Haruki Murakami (La ballade de l’impossible)

Dans son chef d’oeuvre « La ballade de l’impossible », Haruki Murakami décrit longuement les nombreuses références littéraires (américaines) de son narrateur, double à peine voilé de lui-même, qui ont bercé sa jeunesse. Il exprime aussi un certain état d’esprit face à la littérature contemporaine à travers la voix de l’un de ses personnages…