Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme de Cormac McCarthy

Avec Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme, Cormac McCarthy lâche un peu le western pour le roman dense et noir. Mais à travers l’histoire banale d’un homme qui tombe sur un paquet de dollars et d’emmerdes, il décrit toujours de manière impitoyable les territoires américains désolés et oubliés de Dieu.

« Il regarde la terre devenir bleue et froide. Un busard passe au dessus du lac puis il n’y a plus que l’obscurité. »

Oui, il n’y a plus que l’obscurité dans ce dernier roman de Cormac Mccarthy, Non ce pays n’est pas pour le vieil homme. « L’obscurité du dehors », pour paraphraser le titre de son premier livre, et surtout celle du dedans, tant ses personnages sont abandonnés dans une solitude que seule vient adoucir leur croyance en dieu, ou pour les plus vieux, aux valeurs ancienne d’une société dont on se demande s’il elle a jamais existé. Mais les ressemblances s’arrêtent là.