Littérature afropolitaine

Voici venir les rêveurs d’Imbolo Mbué: « Il se demandait souvent s’il valait la peine de quitter son pays pour partir en quête d’une chose aussi futile que l’argent. »

Voici venir les rêveurs (« Behold the dreamers » en VO, voir ci-dessous comment le titre a été retravaillé à des fins marketing*) d’Imbolo Mbué paru en France à la rentrée littéraire de septembre 2016, traduit chez Belfond. Le premier roman de cette américaine originaire du Cameroun (Limbé, émigré depuis une dizaine d’années) âgée de 36 ans est un petit phénomène d’édition puisqu’il lui a valu de signer un contrat d’un million de dollars avec Random House après une rude bataille à Francfort et de bénéficier en prime d’une belle recommandation de Jonathan Franzen* qu’elle adule et avec qui elle partage le même éditeur. Le Washington Post recommande même le livre et sa sagesse humaniste à Trump pour contrer sa xénophobie. De son coté Belfond la qualifie de « nouvelle voix afropolitaine« …