Le concept de « livre pour l’été »

Vous êtes nombreux chaque année à rechercher des « conseils-de-livres-pour-l’été », à l’approche des départs en vacances. Un mystérieux concept à part entière que « le livre pour l’été ». Celui qui vous accompagnera sur votre serviette de plage ou votre transat… Mais quels sont donc les critères pour être l’heureux élu ? Existe-t-il une sociologie du livre de l’été comme les seins nus sur la plage étudiés par Jean-Claude Kaufman dans son essai « Corps de femmes, regards d’hommes » ? Et puis d’abord c’est quoi un « livre pour l’été » ? Voici quelques non-réponses à ces questions cruciales et bien entendu quelques « conseils-de-livres-pour-l’été », vous vous en doutez…

Je suis toujours étonnée de voir apparaître cette catégorie spécifique de « livres de l’été », chaque année au retour des beaux jours.
Mais qu’ont donc de particulier les livres en cette saison ? Certains affirment que ce sont des « livres faciles », légers, pour se détendre ou se vider la tête (et de citer les Guillaume Musso et autres Marc Lévy, les rois des plages !)… D’autres ne jurent que par leur « pavé » qui leur dure toutes les vacances.
En ce qui me concerne, je ne fais pas vraiment de différence avec ceux que je choisis de lire au cours de l’année : il s’agit plutôt d’une continuité logique avec ce que j’ai en cours ou déjà planifié. Avant tout un livre qui me passionne si possible. Un critère bien subjectif donc, tout comme les éventuelles recommandations que l’on pourrait faire en la matière…

Il est vrai que la littérature occupe une place un peu particulière dans ma vie, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
Parce que oui, prévoir ce que l’on va lire, ce que l’on aimerait lire, s’orienter, se décider…, finalement cela demande du temps mine de rien !
Les grandes librairies telles que la Fnac fourbissent déjà leurs sélections thématiques telle que « la littérature érotique », un marronnier de l’été (à suivre également très bientôt sur Buzz littéraire un dossier (« Le potentiel érotique de la littérature… »), également sur ce thème tout au long de l’été).
Alors si vous manquez de temps justement, voici quelques pistes que vous pourrez peut-être explorer pour trouver quelques idées :

Parmi les lectures récentes qui m’ont marquée notamment pour leur style et leur force littéraires, et avec qui j’ai passé un excellent moment, je vous recommande plus particulièrement :
Le journal de Jean-René Huguenin
« Histoire d’O », de Pauline Réage/Dominique Aury
« L’école de la chair » et « Le pavillon d’or » de Yukio Mishima
« Thérèse et Isabelle », (ainsi que La bâtarde et L’affamée) de Violette Leduc
« De la rupture », de Gabriel Matzneff
« Le dictionnaire égoïste de littérature » de Charles Dantzig (inclassable, sainement dérangeant et jouissif, par contre un peu gros pour la valise !)

Le premier est peut-être le plus accessible et « le plus propice à l’été ». Si vous tentez d’écrire un roman, c’est assurément un magnifique « journal d’un roman » (sur les affres de la création) dans le journal intime que vous apprécierez sans nul doute, le tout servi par une langue d’une sensibilité admirable. Un vrai coup de cœur (recommandé également par Florian Zeller et Jérôme Attal qui le citent souvent) !

Pour revenir à l’actualité (qui prime souvent dans les sélections de « livres pour l’été », voir la sélection de l’Académie Goncourt) et plus particulièrement à la nouvelle génération, notre sujet ici, peut-être serez-vous tenté par le 2e roman de Bernard Mourad (Libre échange), le dernier Lolita Pille (Crépusucule Ville) ou encore Christophe Nicolle (Clint Eastwwod, mes femmes et moi), Mary Gaitskill (Véronica), Nicolas fargues (Beau rôle), Camille de Peretti (« Nous vieillirons ensemble ») le dernier Gavalda (La consolante) ou encore les « Doggy bag » de Philippe Djian dont on parlé en ces lieux… ?
Je n’ai pas l’impression qu’il y ait eu, comme précédemment, de nouveaux phénomènes façon Muriel Barbery ou Jonathan Littell.
J’ai reçu également la version poche (chez « J’ai lu ») de ce fameux roman ayant reçu le prestigieux Orange Prize 2005, « Il faut qu’on parle de Kévin » de Lionel Shriver (qui sera présente au Festival America de Vincennes 2008), plébiscité par Nina Bouraoui qui disait ne pas vouloir le finir. Cela pourrait donc vous plaire. Pour ma part j’aurais plutôt envie de poursuivre ma découverte de l’œuvre de Nina Bouraoui justement (qui revient à la rentrée littéraire avec « Appelez-moi par mon prénom ») en lisant notamment « La vie heureuse », un de ces meilleurs m’a-t-on dit.

Autre piste : la Chine, qui est à l’honneur, jeux olympiques obligent (expo géniale en passant au Musée Maillot, China Gold). Et ce n’est pas moi qui vais me faire prier, développant une passion de plus en plus forte pour les romans venus de l’Empire du milieu mais également de son voisin japonais.
Si je ne devais vous en recommander qu’un, ce serait sans hésiter : « Shangaï Baby », un de mes romans préférés, à la fois poétique, sensuel et vibrant, aux multiples thèmes : réflexion sur le désir, l’amour, la tendresse, roman initiatique d’une jeune écrivain et un superbe portrait de Shangaï. Je ne me lasse pas de relire certains passages. A savoir que Weihui, son auteur, a écrit une sorte de suite à ce roman, « Marrying Buddha » (elle est devenue entre temps « moine bouddhiste, oui je sais, ça m’a fait un choc aussi !), qui a malheureusement été refusé par les éditions Picquier mais qui reste disponible en anglais, pour les courageux (je me tâte en ce qui me concerne, mais je devrais succomber, pas cet été, mais plus tard certainement). Sa consœur Mian Mian dont vous pouvez également découvrir « les Bonbons chinois », dans la même veine, si ce n’est encore fait, devrait sortir un prochain roman, traduit aux éditions du Diable Vauvert (« Panda Sex »).
On a aussi un peu entendu parler de Xiaolu Guo pour son « Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants » (écrit dans une langue faussement enfantine vous verrez, et qui décrit le choc des cultures dans un couple sino-britannique). D’autres romans asiatiques lus et approuvés : « Appel du pied » de Wataya Risa (qui vient de sortir en poche aux éditions Picquier), « Kitchen » de Banana Yoshimoto, Yoko Ogawa, Hitomi Kanahera et en classiques Kawabata (« Les belles endormies », une pure merveille, un de mes romans préférés encore) et donc Mishima bien sûr… Xu Xing serait aussi un des fers de lance de la nouvelle génération littéraire chinoise. Si vous avez des recommandations en littérature contemporaine chinoise ou japonaise, n’hésitez pas en tout cas, je suis preneuse !
Et bien entendu les maîtres : les deux Murakami (Ryu et Haruki), les incontournables. Chaque été j’essaie d’en lire un, je pense partir avec « Kafka sur le rivage » cette année, que je n’ai TOUJOURS pas lu, eh non ! Par contre évitez le dernier H.Murakami « Le passage de la nuit » qui vient de sortir en poche, mais qui n’est pas très bon selon le bouche-à-oreille lecteurs…

Si vous êtes fan de chick lit, découvrez Gail Parent qui serait la pionnière du genre avec « Sheila Levine est morte et vit à New-York », la « fille spirituelle de Bridget Jones et de Woody Allen » selon les critiques. « Autodérision et loufoquerie burlesque sont les maîtres mots de ce roman à la fois émouvant et irrésistiblement drôle. » d’après le journal Marianne. Corrosif et bourré d’humour (noir), lit-on ailleurs. Cela pourrait donc vous tenter…

La littérature dite de « nature writing », à savoir les écrivains des grands espaces de type Jim Harrison (« Légendes d’automne », le plus célèbre), se prêtent bien aussi aux envies d’évasion qui se font sentir l’été (même si vous ne partez pas, vous aurez ainsi l’impression de voyager, dépaysement garanti !) : voir le dossier de Lire
Dans la même veine, les écrivains de la route (voir le dossier sur Evene) : Kerouac (Sur la route), Jack London ou le dernier McCarthy (La route) dont on a beaucoup entendu parler.

Un bon polar : il fait partie des valeurs sûres des lectures plagistes, histoire d’avoir quelques sueurs froides quand il fait 40°.
Que vous conseiller ? Les maîtres bien sûr de préférence, Ellroy, Chandler… (plus d’infos sur le site de Lire.fr qui y consacre justement un dossier). Je ne lis pas de polar pour être honnête ou alors des faux, où l’intrigue policière n’est qu’un prétexte. J’avais adoré « Miso soup » de Murakami dans cet esprit. Sinon ma Maman, qui en est férue, aime beaucoup Henning Mankell ou récemment s’est régalée d’un Elizabeth George (« Anatomie d’un crime »). Avis aux amateurs !

Lire et relire les classiques :
C’est une des options que je vais choisir notamment en poursuivant (péniblement) la lecture d’Anna Karénine entamé au premier tiers, une grande saga d’amour, de passion, de trahison, de jalousie mais aussi de « fauchage dans les champs » et autres théories agricoles de Lévine (eh oui on occulte assez souvent cette dimension du roman). Bon, n’étant pas fan des « grandes histoires », j’avoue que cela ne me passionne pas vraiment, mais c’est intéressant néanmoins.
Je vais aussi emporter « L’adieu aux armes » d’Hemingway, commencé aussi et qui m’embarque bien pour l’instant. Un choix opéré suite à la recommandation de Jay McInerney qui l’avait en tête lors de l’écriture de son dernier roman « La belle vie » qui vient de sortir en poche (c’est vrai qu’une filiation existe bien entre les deux romans).
J’ai sinon beaucoup d’envies de relectures : les Kundera avec en tête « L’insoutenable légèreté… » et « La vie est ailleurs », que je n’ai lu qu’une fois, ce qui n’est vraiment pas assez ! Mais aussi « Le portrait de Dorian Gray » de Wilde ou encore « Mrs Dalloway » de Virginia Woolf d’autant que j’ai (enfin !) vu « The hours » (film magnifique et poignant) et que cela m’a donnée une furieuse envie de m’y replonger !
Je devrais aussi, me remettre à Henry Miller : j’avoue que j’ai du mal à y entrer avec Tropique du cancer et du capricorne.
Je lui préfère incontestablement sa muse, Anaïs Nin. Et puis aussi Duras et Colette… Si vous aimez, vous pouvez aussi relire « Tendre est la nuit » qui vous entraîne sur la Riviera… Et puisqu’elle est à l’honneur cette année, pourquoi ne pas vous pencher sur l’œuvre un peu oubliée de Françoise Sagan (ré-éditée chez Julliard) ?

Pour terminer, une citation d’un petit extrait de Philippe Delerm (« Lire sur la plage ») issu de son fameux « La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules » (autre lecture estivale très plaisante si vous ne l’avez pas encore lu) :

« (…) sur le papier lourd, grenu et blanc des éditions d’origine, le sable s’insinue. Il se diffuse sur les aspérités crémeuses, et brille çà et là. C’est une ponctuation supplémentaire, un autre espace ouvert.
Le sujet du livre compte aussi. On tire de belles satisfactions à jouer sur le contraste.
Lire un passage du Journal de Léautaud où il vilipende précisément les corps amassés sur les plages de Bretagne. Lire A l’ombre des jeunes filles en fleurs, et renouer avec un monde balnéaire de canotiers, d’ombrelles, et de saluts distillés à l’ancienne. Plonger sous le soleil dans le malheur pluvieux d’Oliver Twist. Chevaucher à la D’Artagnan dans l’immobilité pesante de juillet.
Mais travailler « dans la couleur » est bon aussi : étirer à l’infini Le désert de Le Clézio dans son propre désert ; et dans les pages alors le sable dispersé prend des secrets de Touareg, des ombres lentes et bleues.
 » [Alexandra]

Visuel d’illustration : Romain Duris dans le film « L’âge d’homme »

17 Commentaires

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    • Doktor Hesse Lit sur 25 juin 2008 à 15 h 04 min
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    Un beau roman atypique, paru début mai et, à mon avis, injustement absent de l’actualité littéraire : "Tu aurais pu" de jean Gregor aux éditions Balland. Une sorte de petit frère années 00 de Perec.
    Tu aurais pu le lire…

  1. Cet été, je m’attaque enfin au monumental Belle du Seigneur.

  2. oui, je n’ai pas vraiment suivi l’actualité littéraire ces derniers temps (shame on me !), j’étais vraiment plongée ds autre chose, mais je n’ai pas eu l’impression qu’un livre vraiment emballant ait émergé…, j’ai entendu qques titres de droite et de gauche mais c’est resté localisé, enfin n’hésitez pas à me corriger si j’ai loupé qqc ! et merci de cette référence.

    Belle du seigneur, oui beau programme, ce que j’ai préféré ds ce livre c’est la satire hilarante du monde des fonctionnaires. Contrairement à ce qu’on entend souvent je ne dirai pas que c’est un roman d’amour, c’est avant tout un roman satirique, ironique voire parodique, enfin tu verras !

    PS : sinon, si vous êtes curieux d’avoir un aperçu du nveau roman de C.Angot, le magazine Elle a publié un long extrait cette semaine et c’est… très bof… on ne dirait vraiment pas de la littérature mais plus un témoignage. Ou alors c’est que je ne suis pas sensible à son style d’écriture, que je qualifierai de fade même si d’autres pourraient appeler ça une "écriture blanche"…

    • Simon Lalande sur 27 juin 2008 à 0 h 16 min
    • Répondre

    Ah Jean René Huguenin.Moi je l’ai découvert grâce à philippe Léotard dont il faut lire enautre "l’artiste au nez roug".Tout à fait d’accord ,c’est un de mes livres de chevet.J’y retourne toujours ,je my frotte,j’en extrait quelques mots et surtout de l’émotion.A lire aussi la côte sauvage son unique roman.
    Pour le côté "nature",je rajoute Thoreau ,et pour Londeon Martin Eden.Pour finir du trés grand Hubert Seby Junior "le démon" chef d’oeuvre…

    • laurence biava sur 27 juin 2008 à 21 h 18 min
    • Répondre

    Alexandra,
    je suis d’accord avec toi, concerant Angot. Un extrait plus long que celui de Elle est paru dans le nouveau Lire sorti hier. Vraiment très très bof.

    • Gwenaël sur 29 juin 2008 à 19 h 18 min
    • Répondre

    Bonjour à tous ! Et à toutes !

    De ce que j’ai prévu de lire, ouf, enfin… cet été…
    Entre autres
    => LES PIRATES ET LES COMMUNISTES de Gidéon Defoe
    UN TAXI MAUVE de Michel Déon
    PECHEUR D’ISLANDE de Pierre Loti
    LES VISAGES ET LES MORTS de Mordillat
    FERDYDURKE de Gombrowicz
    LES FRERES KARAMZOv et L’IDIOT de Dostoïevski
    etc.

  3. Simon : ah qqn qui a lu et aimé Huguenin, ça fait plaisir !Ce livre se prête bien aux vacances en plus avec ses belle descriptions de la cote bretonne où le diariste se rend souvent en vacances. Par contre son roman "La côte sauvage" ne me tente pas plus que ça, bizarrement…

    Gwenaël, je vais te piquer des références je pense !

    alors Laurence, toi la lectrice dévoreuse, tu as prévu quoi cet été ?? 😉

    D’autres idées de lectures par ici : http://www.buzz-litteraire.com/i...

    • le Duc sur 1 juillet 2008 à 22 h 04 min
    • Répondre

    et j’ajouterai PLATEFORME du grand Michel, le guide de vacances qui a fait scandale :))

    Réponse : Oui en effet ! c’est un des Houellebecq que je n’avais pas encore lu justement rebutée par le côté polémique islamique, etc, mais depuis j’ai eu l’occasion de lire plusieurs extraits et j’ai l’impression que c’est pas mal du tout alors je l’ajoute sur ma liste ! Pour info sachez que le magazine Capital a sorti un hors-série amusant : L’aventure de l’économie racontée par les grands écrivains (avec justement un extrait de « Plateforme » de mémoire) :
    http://www.aboshop.capital.fr/boutique/cap/detail.jsp?pdtId=57407
    Alexandra

    • Annie sur 2 juillet 2008 à 11 h 27 min
    • Répondre

    Moi, je relis (car je l’avais lu il y a bien longtemps…et oui je ne suis plus toute jeune!)LE CARNET D’OR de DORIS LESSING, grande romancière britannique: c’est l’histoire d’Anna, une femme libre qui écrit sur des carnets sa vie, ses espoirs (parfois déçus), ses amis, ses amours.Elle parle de la condition féminine mais aussi de la condition des noirs car elle a vécu en Rhodésie avec ses parents…Dense mais passionnant!

  4. j’ai fait une playlist pavés aussi.
    wassermann, murdoch, lao she, soseki, vila-matas, steigner, eggers…
    plein d’auteurs pas forcément connus mais que j’essaie de lier à des plus connus pour donner une idée du style.

    en revanche je déconseille Belle du seigneur, une horreur, je ne comprends pas le succès de ce livre infect !

  5. Oui c’est vrai que « Belledusse » (comme l’appellent les afficionados) peut décevoir si on s’attend à une belle histoire d’amour alors que c’est surtout cynique. Et puis Solal est très hypocrite ce qui peut devenir agaçant à la longue (même si c’est ss doute du désespoir et de l’idéalisme finalement).

    Je vois que tu as aussi un programme bien rempli (et cosmopolite !) de lectures d’été. Eggers me laisse perplexe, je n’arrive pas à me décider à m’y mettre (un peu comme son collègue Safran-Foer en fait) bien que tout le monde ne m’en parle qu’en très grand bien, je rentre pas ds ces délires concept… (j’ai surtout jeté un oeil à son 1e : Une œuvre déchirante d’un génie renversant).
    Tu vas lire quoi de Lao She (merci de cette nouvelle référence de littérature chinoise plus classique) ?

  6. répondu là-bas mais ici pour les autres "4 générations sous un même toît de Lao She.

    C’était l’horreur belle du seigneur, je l’avais amené en chine, pendant me régaler, du coup j’ai été bloquée avec ce livre que j’aurais abandonné sinon. heureusement, arrivée à shanghai on a trouvé des bouquins anglais, et je me suis passionnée pour Jude the oscure (très joli livre de poche chinois) !
    eggers c’est comme sagran.
    tout est illuminé m’apparaît très chiant, alors que incroyablement fort etc… est hyper agréable.
    de même, le génie renversant est d’une écriture un peu lourdingue alors que l’autre est écrit magistralement plus simplement.

    les auteurs peuvent progresser !

  7. ah ? bon alors je vais essayer de démarrer par aute chose que le génie renversant qui m’avait l’air un peu maniéré en effet (même si cela peut aussi être vu comme "créatif" tout est question d’interprétation comme tjs… merci de tes conseils !

    • Gwenaël sur 3 juillet 2008 à 15 h 38 min
    • Répondre

    Franchement, lire un peu de Gidéon Defoe, ca divertit et instruit… Les pirates, les pirates, et tout le reste… C’est parfois du "gros n’importe quoi" mais cela marche du tonnerre !… A lire d’urgence.

    • karo02 sur 4 juillet 2008 à 13 h 57 min
    • Répondre

    pour les vacances, mon critère de choix c’est : maximiser le temps de lecture par rapport au poids transporté (ben oui, je voyage en train et il me faut au moins 4 livres par semaine). Donc format poche, 400 pages minimum, et au moins 1 ou 2 livres en anglais dans le tas (compte double, je lis 2 fois moins vite en anglais qu’en français).
    2nd critère, varier les genres (donc au moins 1 polar, 1 SF, 1 classique, 1 contemporain).
    Pour cette année, je pars en aout donc je n’ai pas encore choisi… mais voici un best-of des pavés de mes vacances récentes :
    polars : la proie des âmes (Ruff); L’interprétation des meurtres (Rubenfeld)
    SF/fantasy : Farseer Trilogy (Hobb) ; Les enfants de Merlin (Radford)
    Classiques : A l’est d’Eden (Steinbeck) ; les Misérables (Hugo), relu tous les 3-4 ans
    Contemporain : Geisha (Golden); Roots / Racines (Haley).

    • Pinky Lou sur 16 juillet 2008 à 17 h 22 min
    • Répondre

    Moi, cette été sur la plage je lirais Glamorama de Breat Easton Ellis, un pavé que j’ai pas eu le temps de lire et Sponsors le roman de Géraldine Beigbeder, la cousine de Beig, paraît que ce premier roman est vraiment bien…Sinon, la consolante aussi.

  8. Bonjour,

    Chaque année, les journalistes, les présentateurs télé et les magazines décident du livre qui sera déclaré "Livre de l’été". Les médias imposent leur choix comme une vérité.
    Pourtant, ce sont les lecteurs eux-mêmes qui devraient attribuer le titre de "Livre de l’été"

    C’est pourquoi nous avons créer le site lelivredelete.com, sur lequel chacun peut voter pour le livre qu’il estime être "Le Livre de l’été 2008".
    Les votes seront clos le 31 aout à minuit.

    Nous vous serions très reconnaissants de soutenir notre initiative. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

    Cordialement.

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