« Cliente » (J. Balasko), « Plateforme » (Houellebecq) et « L’école de la chair » (Mishima) : la prostitution vue par la clientE

Le thème de la prostitution (des femmes auprès des hommes) constitue désormais un « classique » de la littérature qui ne scandalise plus personne. On ne compte plus les romans, trash et/ou dramatiques, qui ont abordé ce thème, mettant en scène les « filles de joie » depuis la « Nana » de Zola jusqu’aux confessions intimes ou romans de ces (ex) professionnelles (de « Putain » de Nelly Arkan à « King-Kong théorie » ou « Les chiennes savantes » de Virginie Despentes). Plus récemment on a eu droit au récit des « call girls » censées en être la version luxe. Pour autant, peu de romans ont jusqu’à présent abordé la prostitution masculine et sa « consommation » vue du côté des femmes : les « clientes ». En effet si la prostitution masculine a déjà été abordée, elle l’a souvent été par le prisme encore une fois des clients, puisque l’on s’en doute les premiers clients sont les hommes (gay). Plus marginale, la clientèle féminine existe néanmoins mais reste encore très taboue.

En témoigne le refus qu’a essuyé l’actrice, auteur et réalisatrice Josiane Balasko, lorsqu’elle a proposé aux producteurs le scénario de « Cliente » qui met justement en scène une quinquagénaire recourant aux services d’une agence d’escort-boys trouvée sur Internet, après son divorce. Motif : « sujet choquant », pas assez populaire pour une diffusion TV en prime-time… Josiane Balasko a avoué avoir tout entendu : « Film qui va désespérer les hommes » ou « image dégradante de la femme de cinquante ans »… Elle décide alors de l’adapter en roman publié en 2003 chez Fayard (et republié actuellement)… et qui s’écoule à près de 100 000 exemplaires (d’autres sources annoncent même le double…) ! Forte de ce succès, elle parvient enfin à trouver un producteur pour réaliser son film qui vient de sortir sur grand écran. Film (dont le thème intrigue : comment tenir la longueur sur ce sujet très mince et surtout éviter la caricature, la facilité graveleuse ou le voyeurisme ?) que j’ai eu l’occasion de voir, après avoir lu –rapidement-, par curiosité, son roman. Un film qui m’a paru très réussi, malgré toutes les réserves/craintes (grosse comédie grand public sans subtilité) que l’on pourrait avoir au préalable. A l’image de son livre, assez fidèle reflet (tant dans les scènes que les dialogues même si certains personnages ont été étoffés comme la soeur), Balasko sait doser la gravité et l’humour et fait mouche avec ses répliques percutantes et son sens de la formule (voir extrait ci-dessous).

En articulant son intrigue autour de la triangulaire formée par l’escort-boy (venu à se prostituer en secret pour « payer les traites du salon de coiffure » de son épouse), sa femme et sa cliente, elle parvient à lui insuffler du rythme tout en amenant, mine de rien, bon nombre de réflexions (tant sur les nouveaux rapports de séduction, l’ultra-moderne solitude, l’individualisme, l’inversion des rôles du dominant sexuel, l’émancipation des femmes, les affres du sexe tarifé, la frontière trouble entre sexe et sentiments, la « double vie », la féminité vieillissante ou encore les rapports entre génération et classes sociales…). Dans son roman (comme dans son film), elle fait alterner au fil des chapitres, brefs et efficaces, les points de vue et les voix de ses différents personnages, ce qui fonctionne aussi très bien et donne un caractère très vivant.

Elle a su brosser avec beaucoup de justesse et de lucidité sa galerie de personnages en particulier ses deux héroïnes principales (la famille prolo du gigolo verse plus dans les clichés en revanche), deux sœurs friquées (incarnées par Nathalie Baye et l’auteur elle-même à l’écran). La première est tout simplement parfaite dans ce rôle de femme de pouvoir, à la classe incroyable, qui « gère » sa vie sexuelle comme les fournisseurs de son émission à succès de télé-achat (le choix de cette profession fait d’ailleurs fort bien écho à sa conception consumériste des relations sur un air de « tout s’achète »). Un personnage à la fois très lucide presque froid et malgré tout touchant dans sa volonté farouche de ne plus souffrir, de se protéger des hommes en verrouillant la porte de son cœur. Et puis franchement qui pourrait résister au sourire de Nathalie Baye ?

L’analyse psychologique, sans être renversante, reste suffisamment creusée, pour que l’on s’attache à chacun des personnages en comprenant ses dilemmes, tourments et fêlures/fragilités personnels. L’absence de manichéisme (que l’on pourrait redouter) est donc un autre point fort. L’auteur parvient à nous rendre attachant chacun des personnages, il n’y a pas de méchant( e) ou de gentil(le). On a envie que tout le monde s’en sorte mais finalement tout le monde sera blessé… En cela, « Cliente » est avant tout un livre, un film très humain.

Je me demande si Josiane Balasko a enquêté sur le milieu des escort-boys et si elle a rencontré des clientes. En effet le reproche que l’on pourrait tout de même lui faire, et que l’on rencontre souvent sur ce thème, c’est de montrer une facette assez glamour de ce métier (à l’image de Nathalie Baye, toutes les clientes que l’on voit apparaître sont des femmes élégantes et « très bien conservées » pour reprendre l’expression en vigueur. Dans le livre, portant le gigolo commente : « Elles étaient toutes pleines de pognon, vieilles, moches et pleines de pognon. »). D’autre part, après avoir vu quelques reportages sur le sujet, j’avais cru comprendre que les femmes recherchaient surtout une compagnie divertissante et discuter plutôt qu’un acte sexuel à proprement parler (ce que montre tout de même Balasko dans une moindre mesure). En effet, tout l’intérêt du sujet est tout de même de comprendre ce qu’une femme, qui a priori n’a pas besoin de payer pour cela, recherche dans ce type de service particulier.

Extrait de « Cliente » de Josiane Balasko (dialogue entre les deux soeurs)
« – Parfois, je me dis que je devrais faire comme toi.
Des chèques.
– Rien ni personne ne t’empêche d’essayer.
Elle me jette un regard navré.
– L’idée même, ça me fout le bourdon. Bonjour monsieur, au-revoir Madame, merci de m’avoir ramonée, c’est combien, vous m’en remettrez une louche… Si c’est juste pour que le corps exulte, autant se jouer une partie de mandoline ! Non, moi j’ai besoin de parler, d’avoir un minimum d’harmonie intellectuelle…
– Evidemment l’harmonie intellectuelle, ça restreint le champ de recherches, surtout par les temps qui courent.
Ca remonte à quand ta dernière harmonie intellectuelle ? Deux ans ? C’était pas le sociologue éjaculateur précoce qui vivait encore chez sa mère ? Tu as eu du plaisir ? Ou c’était juste un gros moment de malaise ?… Que tu as payé d’une petite déprime.
Elle hausse la tête, lève les yeux au ciel.
– Arrête Judith, je connais ton discours par coeur…
J’enchaîne sans relever :
– Eh bien moi je n’ai que de bons souvenirs… Je paye juste pour le plaisir, j’ai trop payé pour le reste.
 »

Michel Houellebecq, dans l’un de ses romans les plus polémiques « Plateforme » (qui fait entre autres l’apologie voire l’éloge de la prostitution et plus particulièrement du tourisme sexuel en considérant comme « inéluctable, la professionnalisation de la sexualité »), aborde aussi le thème de la prostitution masculine à destination des femmes. Il évoque au cours d’un séjour en Thaïlande de son héros (« Michel »), les femmes clientes de jeunes éphèbes exotiques. Principalement des séniors (même s’il met aussi en scène une jeune allemande) : « Un groupe de quinquagénaires québecoises trapues et résistantes », « tout en dents et en graisse », qui cherchent à « susciter d’ultimes tressautements dans leurs vieille chattes. » ou encore « deux anglaises d’une quarantaine d’années, plutôt enveloppées ; l’une d’entre elles portait des lunettes, accompagnées de deux métis, l’air insouciant, 25 ans tout au plus. ». En contemplant ces clientes, il fait penser à son narrateur : « J’aurais bien été incapable pour ma part de faire ce genre de travail ; je me demandais à quoi ou à qui ils pouvaient penser pour stimuler leur érection. (…) Après tout il suffisait peut-être de branler correctement, l’érection pouvait sans doute avoir un caractère purement mécanique… »
Dans un autre chapitre, il prédit aussi :
« Ce qui va probablement se passer c’est que les femmes deviendront de plus en plus semblables aux hommes ; pour l’instant, elles restent très attachées à la séduction ; alors que les hommes, au fond, s’en foutent de séduire, ils veulent surtout baiser. La séduction n’intéresse que quelques types qui n’ont pas vraiment de vie professionnelle excitante, ni d’autre source d’intérêt dans la vie. A mesure que les femmes s’attacheront davantage à leur vie professionnelle, à leurs projets personnels, elles trouveront plus simple, elles aussi de payer pour baiser ; et elles se tourneront vers le tourisme sexuel. Les femmes peuvent s’adapter aux valeurs masculines ; elles ont parfois du mal, mais elles peuvent le faire, l’histoire l’a prouvé. »

Enfin, citons aussi « L’école de la chair », superbe roman de Yukio Mishima (adapté au cinéma par Benoît Jacquot avec Isabelle Huppert et Vincent Martinez, transposé dans les années 1990, en France). J’ai littéralement adoré ce roman et le style de Mishima (comme je suis de façon générale très sensible aux plumes japonaises qui présentent toutes étrangement cette aptitude à capter les êtres et leurs relations avec une profonde acuité). Dans un style lumineux, à la fois sec et voluptueux, il saisit les atmosphères du Japon des années 20 à travers ses restaurants et ses soirées de luxe en nous racontant l’histoire de Takéo, une riche femmes d’affaires divorcée, prestigieuse styliste d’une quarantaine d’années qui rencontre, un soir de détresse affective, Senkitchi, jeune gigolo « bad boy », désargenté en quête d’ascension sociale, dans un bar gay.
Elle décidera de recourir à ses services puis de l’entretenir en tentant d’entamer une relation avec lui et de le faire sortir de la prostitution.
L’analyse psychologique et physique de ces deux personnages que tout oppose aussi bien l’âge que le milieu social ou encore leur conception de la vie, l’ambivalence de leur relation, le jeu de séduction entre attraction et répulsion où se mêlent la perversité et la cruauté, la passion et l’affrontement, la violence qui règne entre eux, les quelques moments d’accalmie, la tension omniprésente, le rapport dominant/dominé, du pur et de l’impur, sont passionnants et fascinants !
Mishima a su se glisser à la perfection dans la psyché féminine de son héroïne à la fois orgueilleuse et fragile et restituer toute la complexité des sentiments qui l’animent à l’égard de son jeune amant. [Alexandra Galakof]

Quelques extraits choisis de « L’école de la chair »:
« Et ce baiser ! Sa bouche gardait le souvenir d’une saveur sombre à vous prendre le cœur, un goût qu’aucun homme ne lui avait fait connaître. »

« C’était toujours le même beau visage éclatant de jeunesse qu’elle avait devant elle. Mais ce n’était plus cette attirance objective qu’on éprouve pour le corps d’un homme qu’on commence à aimer. Il y avait là une force magnétique beaucoup plus obscure, beaucoup plus globale. Quelque chose chez Senkitchi la fascinait, ne la lâchait plus, et elle n’aurait déjà plus su dire ce que c’était. Sa voix, un geste banal, son sourire, une habitude de rien du tout comme cette façon qu’il avait, lorsqu’il craquait une allumette de faire la moue en regardant la flamme s’allumer d’un regard hésitant… tout cela, surtout depuis le début de leur vie commune, s’était collé comme de la glue dans les moindres recoins du cœur de Taéko, et elle ne pouvait plus s’en défaire. Essayer d’extirper de son esprit un seul de ces petits riens insignifiants revenait pour elle à s’arracher la peau en prenant le risque de la faire saigner.« 

9 Commentaires

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    • DeSH sur 6 octobre 2008 à 22 h 19 min
    • Répondre

    Les hommes ont pendant très longtemps dominé la femme, en tout point de vue, les hommes se battaient à mort pour obtenir le corps d’une femme, la femme ne choisissait pas.
    Et de nos jours, la situation s’est en quelque sorte inversé.
    Dans notre société, une femme n’a nullement besoin de payer pour assouvir un désir sexuel.
    Tandis que la frustration sexuelle chez l’homme est un thème récurant en littérature, et malheureusement répendue dans la "vraie" vie.
    Donc, dans l’avenir, si il devait y avoir un changement à cette situation, je pense que Houellebecq fait fausse route. Car comment les femmes pourraient en venir à être cliente, si les hommes le sont aussi… Tant qu’à faire, autant que ces potentiels clients / clientes se rencontrent, tout le monde sera gagnant. Je veux en venir au fait, que l’évolution la plus logique, serait une harmonisation.
    Le premier cycle est la domination de l’homme sur la femme, le second une frustration de l’homme face à la femme moderne, puis enfin un équilibre saint où chaque individus trouvera son bonheur sans avoir besoin de payer, cet équilibre sera atteint le jour où un nombre trop élevé de femmes se sentira frustré.
    Il serait stupide qu’une barrière se créait entre les hommes et les femmes cherchant du plaisir, et que chacun d’eux soient des clients de leur sexe opposé…

    Article très intéressant en tout cas !

  1. De sh je vous trouve bien naïve (en toute amitié bien sur). On couche pas avec des tapins comme on couche avec son mari; on couche avec des tapins comme on couche seul, en se regardant soi même; on couche avec des tapins comme on couche avec un fantasme.
    En clair je ne crois pas une seconde que lassé des tapins les gens finiront par coucher ensemble (déjà parce qu’aucun des deux n’acceptera d’être le tapin de l’autre il y a des rôles irréconciliables).
    Bref la conclusion que je tire moi c’est que les putes sont les reines dans un système en auto suffisance où tout s’achète.
    En sommes nous si loin?

    yann

    PS: et nana n’est pas une prostituée, c’est une cocotte nuance 😉

  2. Euh… Si ça ne te fais rien je ne vais pas répondre précisément à ta question…Disons que c’est quelque chose auquel j’ai "réfléchi" (client et tapin)et je vous laisse libre de broder ;))

    Aprés alexandra je te trouve bien fleur bleu tout de même, je suis sûr que bien des femmes ont besoin au bout d’un moment d’amour physique (même s’il est sans issue ;)) ) et pourquoi ne pas se l’offrir.

    Ensuite ce qui est drôle c’est aussi ce que ça révèle des hommes, le secret caché : ben oui on peut ba… sur demande (avec un peu de concentration), on peut même simuler nous aussi, on peut même aller au bout sans avoir de plaisir… Bref le plaisir masculin est bien plus complexe qu’on ne le laisse croire (et le féminin plus simple?)… Mais je sens que c’est un autre débat.

    Enfin, nana est un de mes personnage de fiction préféré, d’abord parce que sous couvert de roman il dépeint avant tout une époque… Donc dans le fond tu as raison , oui nana est un cocote, mais une cocotte cosmique (nuance!) ;))

    a+

    yann

    • DeSH sur 7 octobre 2008 à 18 h 33 min
    • Répondre

    Euh… "naïf" à la limite, mais pas "naïve" 😉
    En tant que mec – peut-être naïf je n’en sais rien – je ne crois pas un instant en l’avenir de la prostitution masculine ciblant les femmes. Non pas que les femmes n’éprouvent parfois pas des désirs et besoins purement physique sans avenir, non, mais tout simplement parce que pour les assouvir elles n’ont nullement besoin de payer !
    Et une fille trop timide pour séduire un homme le temps d’une soirée, le sera aussi pour franchir le cap avec un… "gigolo".
    Enfin ce n’est que mon humble avis.

  3. Oups toutes mes excuses DeSH mais comme la première partie du com ressemblait à un discours féministe, bêtement… trés bêtement… Comme quoi on est toujours le naïf de quelqu’un 😉

    Après je ne sais pas, bien des hommes draguent Et vont voir des tapins; ou font l’un ou l’autre…
    Je ne vois vraiment pas pourquoi les femmes ne le feraient pas, pour moi il n’y a pas du tout d’antinomie entre draguer et payer, il y a par contre une différence d’intention.

    a voir donc…

    yann

    • jahrome sur 19 octobre 2008 à 14 h 25 min
    • Répondre

    "De façon générale les personnages féminins de M.H ne sont pas très crédibles… Il a regardé un peu trop de films porno d’une part et été traumatisé d’autre part par les féministes, sa bête noire on l’aura compris en le lisant :-)"
    Je pense qu’ils sont malheursement très crédible et fréquent dans la société actuelle où l’appel sex est présent partout (pub, tv, habillement des filles…) mais les contacts physiques, pour certains, ce font rares et deviennent peu à peu impossible…et dès lors ressembler aux personnages d’M.H devient une issue certaine. Et tout les personnages de M.H recherche essentiellement l’amour et non uniquement le contact physique des filles. Et si il y a autant de tourisme sexuelle en Thaïlande c’est en partie due en fait que le s prostituées thaïes offrent une possibilité de séduction etde relations à long terme pour le client chose impossible dans la prostitution en Europe (excepté les prostituées de luxes et encore).

    Sinon sur le thème de la prostitution féminine elle restera très limitée car une fille n’aura aucun problèmes de trouver un partenaire sexuelle masculin. Par exemple en Thaïlande beaucoup de filles viennent en vacances et ont des relations sexuelles avec des hommes thaïes. Même des filles très moches trouverons un thaï attiré par sa peau blanche parallèlement que même une thaïe moche trouvera un client attiré par son côté exotique. Les filles iront peut être rechercher des aventures exotiques mais elle n’auront pas besoins de payer pour ça. Par contre le marché des prostituées lesbiennes de peu que connaître un succès grandissant…..

  4. Tiens au fait Alexandra, pourquoi n’avais-tu pas parlé de L’amour du prochain de Pascal Bruckner? On était en plein dans le sujet. Mais tu ne connaissais ptte pas à l’époque…?

  5. Non, en effet je ne connais pas, peux-tu m’en dire plus ?!
    merci.

  6. Sébastien, le narrateur du livre est un haut fonctionnaire qui depuis l’enfance est gâté, heureux, tout va bien si bien qu’à trente ans, il est marié avec une femme splendide, il a trois enfants, il gagne plein d’argent et il a monté à l’adolescence une sorte de société secrète avec son meilleur ami (Julien, un brillant avocat qui a subi des violences de la père d’un père admirateur du Troisième Reich dans son enfance). Mais il sent que ça ne lui suffit pas, sans arriver à mettre le doigt dessus.
    Donc notre héros est un jour abordé par une superbe quinqua à une terrasse de café qui très rapidement lui fait comprendre qu’elle est^prête à le payer cher pour un moment en sa compagnie dans un grand hôtel. Il regimbe d’abord, puis cède, puis ça lui plait tellement qu’il décide d’en faire commerce et mener une double vie. Ensuite tu as pas mal de rebondissements etc etc.

    Voilà 🙂

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