Sorties poche : « Ni d’Eve ni d’Adam » d’Amélie Nothomb, « La route » de Cormac Mc Carthy

Dans son dernier numéro, Le Magazine Littéraire dévoilait le titre du dix-huitième roman d’Amélie Nothomb : « Le Voyage d’hiver », à paraître fin août, comme d’habitude aux éditions Albin Michel. En attendant de découvrir son nouvel opus, vous pourrez vous (re)plonger dans son succès 2007, la suite de Stupeur et tremblements, Ni d’Eve ni d’adam qui s’était vendu, en France, à hauteur de 187 900 exemplaires (source : panel Ipsos/Livres Hebdo) et qui vient de sortir en poche. Précédé d’un très bon accueil critique, ce roman truculent, servi par son humour et l’art de l’anecdote de la romancière, aborde pour la première fois ses amour côté Japon.
L’histoire ? A la faveur de cours de français donnés à un jeune japonais de bonne famille, qui deviendra son fiancé, Amélie San découvre, entre promenade sur le lac d’Hakone, voyage culinaire à Hiroshima ou encore randonnée sur le mont Fuji (où elle se perdra !), les us et coutume des habitants, pour le moins déstabilisants pour la jeune occidentale ! Au programme : éducation sentimentale, choc des cultures et goût de l’Autre dans toutes ses différences, le tout servi par l’art des anecdotes truculentes et l’autodérision de l’écrivain… « Il n’est pas banal que j’écrive une histoire où personne n’a envie de massacrer personne. », a commenté à son sujet Amélie Nothomb. (voir quelques extraits choisis du roman)

On parle aussi beaucoup de la sortie poche, aux éditions Points, du fameux prix Pulitzer 2007 aux Etats-Unis, Cormac McCarthy : « La route », roman évènement de 2008 en France qualifié de roman apocalyptique à la fois gothique et poétique. Dans cette dystopie, Mc Carthy retrace l’épopée d’un homme et de son petit garçon, seuls survivants d’un monde en ruine : « Il sortit dans la lumière grise et s’arrêta et il vit l’espace d’un bref instant l’absolue vérité du monde. L’implacable obscurité. Du temps en sursis et un monde en sursis et des yeux en sursis pour le pleurer. »
Portée par une écriture dépouillée et une atmosphère presque désincarnée, cette parabole sur l’avenir (très noir) de l’humanité a déjà conquis près de 200 000 lecteurs en France. A découvrir cet été… (voir la chronique complète)

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