Quand la littérature inspire les séries TV

On se souvient de Philippe Djian qui avait décidé de rivaliser avec les séries TV en offrant aux lecteurs 6 saisons d’une grande saga littéraire « Doggy bag », désormais c’est la littérature qui inspire les scénaristes du petit écran, série policière ou satirique… :

Gros buzz autour de la série, réalisation suédoise et adaptation de la trilogie de Stieg Larsson : Millénium, diffusée par Canal+ en exclusivité depuis fin mars dernier. Sur fond de complot politique, de vendetta familiale et d’affaires de moeurs, les enquêtes de Mikael Blomkvist, journaliste d’investigation incorruptible, et de Lisbeth Salander, hacker destroy, étaient déjà sorties au cinéma mais amputées de plusieurs pans de l’intrigue. Avant les sorties au cinéma des volets 2 et 3 (prévus cet été en France), cette série de 6 épisodes d’une durée d’1h30 est plus fidèle que les films laissant tout le temps à la psychologie complexe des personnages de s’affirmer.

A noter également, la série MONEY, l’adaptation d’un roman teinté d’humour noir de Martin Amis sur les excès, l’avidité et les ambitions démesurées avec pour toile de fond les débuts grisants du capitalisme des années 80. Audacieux, irrévérencieux et satirique, MONEY retrace l’histoire de John Self (Nick FROST), un metteur en scène britannique à succès spécialisé dans la publicité, qui se trouve propulsé dans le monde des contrats du cinéma à New York, des call-girls rouées et d’acteurs irascibles lors du tournage de son premier film. S’il veut donner vie à son rêve et toucher le pactole, Self doit naviguer entre de fortes personnalités dont le producteur de film combinard Fielding Goodney (Vincent KATHEISER), la sentimentale actrice de soaps Caduta Massi (Jerry HALL), l’acteur Spunk Davis (Joshua DALLAS), tenant d’une vie honnête, et Lorne Guyland (Oliver COTTON), un dur à cuire vieillissant de Hollywood.

1 Commentaire

  1. Il y avait assez de consistance dans la trilogie Millenium pour en faire une vraie série complète. Trop de détails sont effacés, les personnages perdent en profondeur… et je suis terriblement déçue de ne pas trouver un Michael Bloomvisk plus séduisant et une Erika Berger plus femme fatale !

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