« Polichinelle » et « Michael Jackson » de Pierric Bailly : Contes de la vie ordinaire d’une jeunesse prête à tout

Au rayon « jeunes auteurs français qui montent », on trouve actuellement le nom de Pierric Bailly. Apparu sur la scène littéraire en 2008 avec « Polichinelle » son premier roman aux éditions POL (sorti en poche chez Folio en février 2010), il se fait remarquer pour sa voix singulière et marquante. Un teen-novel rural côté France profonde, dans le Jura, région dont l’auteur âgé d’à peine 30 ans est originaire, et où domine sa nostalgie pour l’adolescence (une tendance qui perdure chez les jeunes romanciers hexagonaux). Le tout servi par une verve trépidante et des portraits déjantés. Il planche même actuellement sur le scénario en vue d’une adaptation pour le cinéma en cours de production.

Son deuxième opus,« Michael Jackson », publié à la rentrée de janvier 2011, aux allures de fausse suite, reprend les mêmes ingrédients, en décrivant des héros, sortis de l’adolescence, dans leur vie estudiantine à Montpellier. Leurs rituels, joutes, us et coutumes, entre désinvolture, temps qui passe, ennui, paresse, oisiveté, trafic sentimental sous influence du porno d’internet et confusion manifeste entre amour et sexualité… :

Dans « Polichinelle », Lionel, le narrateur de vingt-et-un ans est déjà nostalgique de son adolescence enfuie (« Polichinelle » est l’anagramme de Lionel Elpich, le héros du livre, surnommé p’tit Lion par ses amis). Habitant de Clairvaux-les-Lacs dans le Jura, Bailly/Lionel passait l’été à traîner avec une petite bande qui avait encore la chance, la grâce et l’énergie de leurs seize ans. Bailly brosse ici le portrait d’une jeunesse j’en foutiste et paumée, une confrérie virile qui se la raconte et se prend pour des cadors, s’occupant comme ils peuvent, entre les tours au supermarché du coin, l’alcool et le rap américain. Dans le Jura, comme ailleurs (la comparaison avec la banlieue parisienne s’impose à l’esprit) on veut devenir des héros, on s’invente des histoires à coup de filles, de bitures, de rixes improvisées, farces allumées et autres ricochets grinçants. Lionel est le grand frère idéal qui doit veiller sur sa petite sœur, le fil rouge de son existence, et quelques amis beaucoup plus jeunes que lui, au grand dam de son père qui s’inquiète de ne pas le voir faire la tournée des festivals avec des jeunes de son âge.

Il y a deux façons de « recevoir » ce drôle de livre :
Tout d’abord, on s’émeut, on s’enthousiasme d’une langue aussi échevelée, syncopée, souvent comparée à un flow de rap ou de hip hop. Bailly use et abuse du langage courant, actuel. Un langage parlé, une « oralité » : « (…) Et on grimperait jusqu’à la lune et on squatterait là-haut rien que nous deux. Quand je me suis paumée, je bondissais. Je me suis payé une marelle géante sur chaque cocotte. Chaque tête de noeud, c’était une case de la marelle. Je prenais mon élan, j’avais des ressorts aux semelles, je filais comme une balle. Je déquillais chaque boule, je glissais sur le Pento. Et je flambais. La môme caïd. C’est moi Diane du trois-neuf. Je faisais des bonds et je lui effleurais l’esprit à son tour à ce crétin, je les déteste, je les enfonçais gloup gloup et un de moins, va te cacher, un autre de moins, gloup, la ville de Lons le Saulnier rien qu’à moi. Et je traverse l’historie du rap comme tu me l’as enseignée, frérot, je fuse tel un snow de tel flow à tel slow. Bow woh« .

La question de l’oralité en littérature a souvent fait débat. Etait-ce bien de la littérature que ces mots crus, ces expressions argotiques, balancés sur la page blanche des belles lettres, s’était-on scandalisé lorsqu’une Despentes, peut-être précurseur du genre, avait sorti Baise-moi en 1994 ?
Mentionnons au passage la chronique dans le magazine Transfuge de François Bégaudeau (sur son 2e roman « Michael Jackson »), – également adepte de ce style-, dans laquelle l’auteur de « La blessure, la vraie » – roman également sur le thème de la nostalgie de l’adolescence, mais avec plus de sensibilité notamment sur les premiers désirs tandis que Bailly est plus clinique et vulgaire sur le sujet…, contrairement à l’avis dominant de la critique-, réfute cette soit-disante « oralité » : « Quand elle n »est pas ouvragée, et elle l’est souvent, à la limite de la préciosité, sa langue peut tout juste être dite, minimale. » Il ajoute : « Une linguistique empirique, concentrée sur la circulation des mots, leur variabilité d’une région à l’autre, et surtout, surtout d’une période à l’autre. Une chronolinguistique en somme. »

Au jeu de la comparaison Bailly/Bégaudeau, on a l’impression, chez le premier que les mots volent beaucoup de place à l’improvisation pour « dilater » le temps, comme s’il fallait transcrire immédiatement toute simultanéité, tout-va-et-vient. Dans le roman de Bégaudeau, il y a cette « variabilité » de la langue régionale, c’est un long texte sur l’argot et les mythes de Vendée ; tout un travail sur les sonorités, l’intonation, la langue du peuple (comme le fait de parler de quelqu’un à la troisième personne du singulier).

En tout état de cause, il s’agit bien d’un style littéraire fait de mouvements de langage très personnels, sans vocation sociologique ou idéologique, mais qui appellent la complicité du lecteur. L’auteur s’amuse et jubile, tel un Gepetto maniant habilement des acteurs, « freaks » sur les bords, véritables marionnettes pseudo « asociales ». Et l’on peut jubiler effectivement avec lui face aux gesticulations insolites de ses personnages, allumés, défroqués, (dés)articulés à l’image de leur langue. Une bande d’ados « complètement en dehors des clous ». C’est une langue martelée et frappée, donc. Un univers éparpillé, hétéroclite, baroque, éclaté, relativement « satellite » , imagé, difficile à maîtriser parce qu’il part dans tous les sens jusqu’à flirter avec l’expérimental comme lorsqu’il relate cette étrange expérience : « J’ai le champ pour moi tout seul. Je m’assoupis sur une clope, sur une bière ou une poignée de chips, et les sapins du fond deviennent une foule en délire, milliards de gens auxquels je reste indifférent. J’ai la cocotte dans le poste de Johannes et le disque c’est de la boucherie c’est Dizzee Rascal. Un môme qui s’enferme trois semaines dans un frigo gavé de chat sauvage rôti, de cake à l’anis. Ces trois semaines le môme se siffle la bagatelle de cent trente litres de Coca-Cola. Pendant ces trois semaines, se retient de roter, de pisser, et de chier. Des champignons lui poussent dans les intestins. Pètent des câbles et percent tout ce qui gêne et des flots de bile se répandent partout dans le corps… La frangine du môme glisse une cassette et presse sur le bouton rouge Rec et remonte dans sa chambre. Le môme tente de s’extraire du frigo, ravage le frigo, il avait déjà une sale allure cabossée ce frigo, là c’est une feuille de papier froissé qui se décompose dans une bassine d’alcool à cent degrés… Les artères, les boyaux, une jungle de tubas troués. C’est la forêt amazonienne qui lui pousse dans le bide et le vent se lève et le mégot d’un inconscient, la flore intestinale en flammes…. »

S’il constitue un livre à lire pour qui s’intéresse à la littérature française d’aujourd’hui, dans ce qu’elle a de plus inventif et prometteur, il n’en reste pas moins un roman peu accessible et peut-être plus apprécié chez ceux qui auront connu le monde qui y est décrit : celui des ruraux. On pourra ainsi peiner à apprécier le caractère singulier et à en considérer la soi-disant amplitude.
En racontant les pérégrinations d’un groupe d’amis habitant une petite bourgade, où domine la rivalité avec un autre clan de rockeurs, l’histoire, au fond, n’ apparaît jamais vraiment, un peu comme un scénario mal ficelé. Ce que nous raconte Bailly est futile et s’avère juste un prétexte pour faire jouer la langue, pour donner du sens au texte, un rythme, une mélodie. Certes, on se laisse imprégner par la musicalité, par l’audace, mais rapidement, cela devient lassant, telle une chanson que l’on a trop écouté. Bailly, – c’est bien là le drame de cet ouvrage – se casse les dents avec un style trop lourdingue en voulant en faire trop.
Il finit par démotiver le lecteur en jouant plus avec le rythme qu’avec la structure, plus avec la forme qu’avec le fond. A mon avis, il se perd lui-même, et son texte ne retrouve jamais une véritable cohérence. Le monde qu’il a créé est tout à tour sympathique, cruel et parfois réel, il n’en est pas moins dénué de connexions et de logique. C’est dommage.

« Michael Jackson » est, quant à lui, un roman de formation ironique et décalé, propre aux grands adolescents. Ici, c’est le récit d’une génération qui (ré)invente sa réalité et ses amours afin de repousser le plus longtemps possible le passage à l’âge adulte.
On retrouve l’oralité et le souffle d’une langue qui colle au plus près de ses jeunes antihéros, et un style qui s’est heureusement calmé et adouci.
Seule la jeunesse et sa vacuité sont toujours là, assez fascinantes parce que vide. Le narrateur n’est plus Lionel, mais Luc. Lui aussi vient du Jura, de Lons-le-Saunier et il débarque étudier en Languedoc-Roussillon pour faire des études d’art du spectacle. On le suit à trois différentes époques de sa vie de jeune adulte : à dix-huit, vingt-deux et vingt-six ans. Ces étapes jalonnent le roman comme des mues ou des mutations, selon qu’on décide, en guise de clin d’œil, de se référer au titre « Michael Jackson », qui n’a pourtant rien à voir avec le roman. Sauf, peut-être la propension du personnage principal à se transformer comme le fit la star.

Luc nous raconte sa vie en «3D», ainsi que celle de Maud, la fille, en master de psychologie, dont il s’est épris. Il apprend les différences culturelles entre ville et campagne : son idole Richard Virenque est moquée dans sa cité d’adoption mais affichée dans sa chambre. Loin d’être anecdotique, l’attachement de Luc à un héros populaire du cyclisme dit son décalage permanent entre la vie « d’avant »et son nouvel état de jeune adulte avec son corollaire de comique troupier (l’amour qui fait souffrir – ou pas, la cool attitude à la fac, les soirées chez des amis).

Ce qui étonne chez Bailly est sa capacité à tenter de faire un livre subversif sans jamais y parvenir. Il cadre serré un personnage qui expérimente les interdits et les excès en traînant dans les sex-shops, au casino, ou dans des fêtes d’anniversaire qui finissent en orgie et on se demande vraiment s’il est dupe (ou non) de ce qu’il raconte. Dans cette ville qui n’est pas faite pour travailler, l’attendent les soirées, le sexe, l’amour, la conversation. Dans son monde, il y a le bar le John Wayne avec Yoyo et Walken, qui a les yeux clairs de Christopher Walken. Il y a la fac, donc, les exposés, les cafés. Une bande d’amis se forme : Léonard, Martin, Suzy, Erwan, Eglantine, Martin, Phil, Claire, Ronan. Des couples aussi. Luc, qui n’est pas vraiment un beau gosse, ne sait trop qui aimer. Elodie ? I
ll s’y attache un temps, avant de tomber amoureux de Maud, qui qui s’est tatouée un dauphin sur le sein.

Pierric Bailly embrasse cette vie de jeunes gens en transit. Pas encore adultes, plus tellement adolescents. Il la brosse, à coup de dialogues – sur le cinéma, le sexe. « Ronan et moi, on se prend par les couilles, l’attaque Claire. Bientôt, tu me verras présentatrice du « Journal du Hard », tu danseras sur ma musique, tu porteras ma lingerie fine. Ne leur raconte pas ta vie à l’avance, lui dit Ronan. On la connaît déjà, dit Eglantine. Elle est partout, cette pauvre vie. Et elle nous attend, dit Claire en remuant sur sa chaise. Nous allons devoir vous quitter, chers amis. J’espère que vous penserez à nous. D’ici deux heures, dix beaux mâles en rut me seront passés sur le corps. C’est peut-être ce qu’il te faudrait, une association de nettoyeurs professionnels pour te dépoussiérer la conscience. »

Le sexe, comme point culminant d’une certaine vacuité, occupe aussi une place très importante dans ce livre. On y voit notamment le couple, Claire (Miss l’Eclair) et Ronan, (cf : extrait ci-dessus) se lancer allègrement dans le porno. Quand ils ne veulent pas devenir star du X , la petite bande ne voit pas de mal à partouzer. « Le type en kilt le lui confirme, j’attire Maud ailleurs. « Ca ne sera pas mieux » me dit-elle. Un troupeau de rugbymen croisés dans le couloir l’ont traquée, et se sont incrustés dans la fête. « ça, on ne peut rien y faire », reconnaît Claire, qui embrasse Maud. Claire n’avait pas vu Maud depuis qu’elle s’est fait décolorer les cheveux – ce n’est pas vieux, une semaine. Claire doit penser comme les autres, que ça rappelle la plus célèbre muse de Machin, ou bien Madonna quand elle chantait « Papa Don’t preach »….Je suis au Ricard depuis le début de l’après midi. Maud s’engouffre dans la masse et je reste figé comme un bronze avec deux noyaux d’olive sous la langue pour me distraire. Rémi se charge de la distribution des paires de lunettes de soleil, Phil me propose un verre de punch et une cigarette. Il est bon, ce punch, je ne vois pas ce que Maud lui trouve. « Elle est pimpante, ce soir », me retourne Phil. J’acquiesce ; il comprend que j’étais mieux sans lui, ne m’en veut pas. Je m’habitue petit à petit à la foule. Ils se taquinent les badges punk porno pistache, jouent avec les animaux factices, font connaissance. « Je suis maquilleuse sur les films de Claire » – « Et tu baises ? » – « Moi, je suis actrice », s’incruste une autre fille avec un soutien-gorge doré… »
Sont-ce leurs rêves inattendus, plutôt surprenants, au premier abord ? Comme le démontre l’extrait ci-dessus, règne une ambiance érotico-existentielle relativement désœuvrée pépère qui peut déranger.
Comme si, aujourd’hui, il était parfaitement naturel, voire « normal », d’ « être » de la société pornographique ou de choisir d’y entrer par la grande porte. On l’a dit : Luc n’est pas un beau gosse : marrant, comme, quand on n’est pas un beau gosse, on a vite fait de choper le réflexe porno (parce que les beaux gosses et les jolies filles n’écrivent pas de romans où il est question de porno).

Que veut démontrer Bailly ? Que les codes ont changé ? Que les illusions sur l’amour se sont effondrées ? Que tout ce qui touche au sexe devrait laisser indifférent ? Qu encore que l’adolescence est une étape primordiale où s’installent nombre de rituels ?
Ce visionnage de films porno est une nouvelle forme de rite du passage à l’âge adulte. Les jeunes gens, surprotégés par leurs parents, sont adolescents de plus en plus longtemps. Pour tracer leur frontière entre hier et demain, ils ont adopté des comportements tournant essentiellement autour de la violence et de la sexualité. Or, la pornographie est au croisement des deux. Le visionnage de ces images permet aux ados de se dire qu’ils sont devenus « grands », tout simplement parce que, initialement interdites aux mineurs, elles mettent en scène des comportements sexuels supposés être adultes. Mais ce rituel de l’image pornographique par lequel passe une grande majorité des jeunes d’aujourd’hui comporte en réalité deux niveaux. Le premier, lorsque le jeune a regardé un film X, le second lorsqu’il est en position de reproduire ce qu’il a vu.
Le véritable risque de la pornographie étant alors de croire que la sexualité se passe comme dans ces films. A défaut d’enrichir l’imaginaire, le porno est un tombeau de l’imaginaire et de l’imagination de ses spectateurs. Alors que les métaphores de la sexualité sont riches et que l’imagination prend, habituellement, une grande place dans les rapports sexuels entre individus, la pornographie réduit la sexualité à des images stéréotypées qui prétendent rendre compte de l’intégralité de ce qui se passe dans la rencontre amoureuse. C’est ce que raconte ce livre, en décrivant un monde d’apparences : apparences factuelles, dans les actes, dans la parole, dans les vêtements, rien n’est important, rien n’est sérieux.

Ce n’est rien d’autre qu’une love-story post-adolescente. Une comédie étudiante à la française avec sa chronique générationnelle, ses clichés de la vie d’étudiant mâle : le studio avec douche, les grasses matinées volées, les exposés à rédiger, les obsessions sexuelles et les DVD pornos qui dressent une confusion réelle avec le sentiment amoureux. L’amour, justement avec Maud, qui n’a jamais entendu parler ni d’Iggy Pop, ni de mots fléchés. On y trouve pêle-mêle des scènes de la vie ordinaire mouchetées d’humour, des retournements de situation rocambolesques et des réflexions qui touchent juste sans en avoir l’air, notamment sur le désir que peut susciter un corps masculin : « Un matin, au petit-déjeuner, Maud évoque l’idée que j’essaie de me raccourcir la toison pubienne – il y a de quoi pouffer, n’est-ce-pas. Je rase à blanc, puis enduis la partie tondue d’huile au calendula. Elle passe la main sur mon pubis gras, l’embrasse du bout des lèvres. « C’est joli », dit-elle en agrippant mes fesses. Je sais qu’elle aime mes fesses. Elle les appelle des petites pommes. Je n’imaginais pas qu’un jour une fille me complimenterait sur l’aspect de mon arrière-train. Je ne voulais pas penser que le corps d’un homme puisse exciter une femme ».

Malgré quelques digressions touristiques parfaitement inutiles sur Montpellier, Pierric Bailly a compris comment rester jeune sans sacrifier à la gravité, à la complexité. C’est un roman décalé, inclassable avec ses glissements insensibles dans la chronologie. Trois parties, on l’a dit, et des personnages identiques qui en même temps sont un peu autres, comme si Bailly glissait sur la plateforme espace-temps sans sourciller, sans s’égarer, et que son univers romanesque changeait suffisamment par le charme qu’il transmet pour troubler.
Au-delà de l’attachement qu’inspirent ses personnages, Pierric Bailly a écrit un roman abouti mais bizarre, pas inintéressant mais point redoutable, c’est comme une expérience de lecture dont l’ampleur et l’ambition se découvrent au fil des pages. L’auteur a simplement croqué et restitué le tempo particulier des années estudiantines, d’un certain petit monde relativement étroit et étriqué, enclavé, avec son mélange d’angoisse et d’inertie. On peut juste regretter que les adultes qu’il fantasme soient totalement absents de son ouvrage narcissique. Un troisième opus « Pinocchio » pour dire les mensonges des hommes ?

Il y a dans ces deux romans une synthèse intéressante de la génération « djeune », à laquelle l’auteur appartient (autofiction à peine masquée) grâce à un regard analytique original, oscillant entre surréalisme et humour. Une méditation légère sur le passage à l’âge adulte et la création, à laquelle on pourra néanmoins reprocher justement de rester superficielle, en dépit de la puissance d’écriture… [Laurence Biava]

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