Littérature italienne

Le désert des tartares de Dino Buzzati: « Et puis, on est pas tous nés pour faire des héros »…

« Le désert des tartares » de Dino Buzzati, publié en 1940 (en VF en 1949 , adapté au cinéma en 1976 ), est un roman majeur de cet écrivain et journaliste italien ayant connu un succès mondial qui ne se dément pas (ayant inspiré le Zangra de Brel). Cette fable philosophico-existentielle, (la non) épopée d’un jeune officier -en quête de gloire- affecté dans un fort au milieu du désert, est marquée du trauma des deux grandes guerres et s’inscrit sous le prisme de plusieurs influences de l’époque : de la plus évidente Kafkaïenne (reniée par l’auteur) aux existentialistes de Sartre à Camus en passant par la montagne magique de Thomas Mann…

L’ennui d’Alberto Moravia: « Ce que je désirais en même temps ignorer et connaître, quelque chose qui éveillait en même temps appétit et dégout. »

« L’ennui » d’Alberto Moravia, publié en 1960, 6 ans après Le mépris est un roman également adapté au cinéma notamment par Cédric Kahn avec Charles Berling en 1998 dont l’affiche -racoleuse et moins poétique- a d’ailleurs été reprise sur la couverture du livre*). Il s’inscrit dans la droite lignée du premier, presque comme une œuvre symétrique autour du thème central de la quête de vérité. Et plus précisément la « vérité féminine », ce que l’on appelle couramment le « mystère féminin »…

Le mépris d’Alberto Moravia : « J’éprouvais une sensation précise d’abandon et l’épouvante de cet abandon… »

Le mépris d’Alberto Moravia est plus connu pour son adaptation ciné par le pape de la Nouvelle vague Godard et l’éclatante Bardot. Pourtant l’auteur italien, également essayiste, scénariste et journaliste, reste l’un des grands romanciers du XXe siècle, maître de l’analyse psychologique…

La Solitude des nombres premiers de Paolo Giordano: « Ces nombres auraient peut être préféré être comme les autres, juste des nombres quelconques, et qu’ils n’en étaient pas capable. »

Premier roman du turinois Paolo Giordano (écrit à l’âge de 26 ans, tout en préparant un doctorat en physique théorique), La Solitude des nombres premiers (en italien: La solitudine dei numeri primi), best seller en Italie -vendu à plus d’un million d’exemplaires- et lauréat du prestigieux prix Strega, est un anti-conte de fée, placé sous …

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