« En attendant l’or » : la revue de la littérature alternative entre en scène ! (2 vidéos : Antoine Dole, Olivia Michel et Max Monnehay)

Ils attendent l’or et nous…, nous les attendions. Avec impatience ! Antoine Dole et Olivia Michel, deux des blogueurs les plus talentueux de l’e-scène littéraire, ont tenu leurs promesses et publient avec les éditions du Cygne le premier volume de leur revue littéraire « En attendant l’or » : le rendez-vous de la scène littéraire alternative.

Entendez par là la scène littéraire venue d’Internet, un média qui a permis à de nombreux talents originaux d’émerger et de prendre de la voix, loin de tout formatage. Mais aussi la poésie urbaine, le slam ou encore le songwriting… Leur appel à textes, lancé entre autres sur le Buzz littéraire en novembre dernier, a suscité l’envoi de près de 300 proses, des quatres coins de la France et même du monde (Québec, Liban, Etats-Unis…), qui ont toutes été lues avec attention pour en retenir une vingtaine dont les écrivains Max Monnehay (Corpus Christine) et Aymeric Patricot (Azima la rouge) en « guest ». Résultat : un condensé de littérature écrite à la chaux vive, déchirante, vibrante, presque palpitante, puisée « à la verticale » d’eux-mêmes. De belles surprises et déjà des maisons d’édition alléchées par ces talents tout neufs prêts à oxygéner les rayons des librairies ! Rencontre avec les créateurs et Max Monnehay, une des premières signatures de cette revue consacrée au thème de « L’errance » :

Rappelons que le travail effectué par Antoine et Olivia sur la revue est entièrement bénévole.
Voici les questions auxquelles ils ont eu la gentilesse de répondre :
– Pourquoi avez-vous souhaité créer une nouvelle revue littéraire alors qu’il en existe déjà de nombreuses ?
– En quoi « En attendant l’or » se distingue-t’-elle ?
– Qu’ont de particulier les plumes venues d’Internet ? Qu’est ce que « l’écriture à la verticale » que vous revendiquez ?
– Comment avez-vous sélectionné les textes publiés ? Quels ont été vos critères ?
– Extrait lu par Antoine Dole : La ligne de suture vague de Marylou Viennel (une jeune lilloise qui a publié un premier ouvrage aux Perceurs de fors)
– Extrait lu par Olivia Michel : « Vue de loin » de Samuel Raharison.

Max Monnehay explique dans cette vidéo les raisons qui l’ont incitée à participer à ce premier numéro d’En attendant l’or ainsi que l’inspiration de sa nouvelle sur le thème de l’errance.
Autres questions posées : Quel est ton rapport à la scène littéraire Internet ?
Possèdes tu un blog et si non envisages-tu d’en créer un ?
Quelle est ton approche/ ta perception de « l’écriture verticale » ?
Lecture du début de sa nouvelle « J’irai pisser sur vos ombres »

PS : L’équipe sera lundi 19/02 sur la radio Aligre FM de 11h a 12H avec Max Monnehay de nouveau.
PS 2 : Pour le second numéro, vous pouvez d’ores et déjà adresser vos textes (voir contact) et réservez vite le numéro 1 d’ En attendant l’or !







A découvrir également les textes de : Julia Kido, Pablo Krantz, Jérôme Bonnetto, Marylou Viennel, Caroline Petit, Patrick Tûan, Axl Cendres, Sylvie Del Nevo, Ritta Baddoura, Samuel Raharison, Paul Austère, Isabelle Dumont.
Invités littéraires : Max Monnehay & Aymeric Patricot
Invités musique : Louis et Mayane Delem
Avis du Buzz littéraire ci-dessous

79 Commentaires

Passer au formulaire de commentaire

  1. J’étais parmi les 300 qui ont envoyé un texte, mais pas parmi les 20 retenus, snif, snif.

    • Philippe sur 19 février 2007 à 11 h 39 min
    • Répondre

    Il eut été judicieux de préciser le thème – l’errance en l’occurence – lors de l’appel à textes !
    Tss tss…

  2. L’avis du Buzz littéraire sur ce premier numéro d' »En attendant l’or » : Tout d’abord, c’est l’objet en lui même que l’on contemple avec curiosité et avidité. Un objet graphique comme on les aime. C’est tout de même Marie Meier, la graphiste qui a signé la couv’ du fameux King-Kong théorie de Virginie Despentes (qui continue d’alimenter le débat !), qui a imaginé celle d’En attendant l’or. Un trait stylisé très féminin avec une touche « street art » pour une illustration d’inspiration gothique. Et puis ensuite bien sûr les textes qui se suivent et ne se ressemblent pas. C’est un bel éventail de plumes que nous propose ce volume 1. Antoine Dole a livré un magistral texte « Alice« , avec des accents de Régis Jauffret justement. Alice jeune femme suicidaire à « l’âme écrasée derrière les dents » qui tente de gonfler sa tête à « l’hélium des séries TV de M6 » pour (s’)oublier… C’est une errance en forme de démission mentale qu’il a choisi d’aborder dans ce texte fort où le mal-être est palpable : « Elle espère un jour avoir pied en elle-même, y trouver l’équilibre, plage de sable qui se noie dans ses remous existenciels. », écrit-il à son sujet.
    Olivia Michel se glisse, elle, dans la peau d’un mystérieux narrateur (à vous de deviner qui se cache derrière ?) qui nous parle de « Chérie« , une danseuse à castagnettes qui « réclame sa dose de fiction ». On y retrouve la sensualité désespérée de son blog et de cette note en particulier. Fidèle à son univers plutôt radical, Max Monnehay a imaginé dans « J’irai cracher sur vos ombres« , les sombres idées d’un ado « victime de l’amour filial » qui décide de devenir vagabond et d’orchestrer son « suicide social » : « Concrètement il s’agit maintenant de me désorganiser », dit-il avec beaucoup de sérieux. Un récit à l’humour noir, très rythmé et une chute imparable. Très bonne surprise aussi les textes du chanteur Louis (« La nuit m’attend »), auteur baroque et romantique aux nuits dangereuses : « Il y a des bulles dans mon sang… ça pleut des revolvers » écrit-il dans « Ailleurs c’est ici ».

  3. Philippe, je ne veux pas répondre au nom des créateurs de la revue mais pour avoir lu les différents textes de la revue, je pense que ce thème a été trouvé après réception des textes comme fil conducteur commun. Certains n’ont en effet qu’un lien très éloigné avec l’errance à proprement parler.

    Joest, sache qu’un nouvel appel à textes est désormais ouvert pour le n°2 !

  4. Extraits des textes lus sur la 2e vidéo :

    Extraits de Marylou Viennel
    "La ligne de suture vague"

    LE SOURIRE
    Je te parle d’amour et toi tu délibères. Je te regarde assis là un peu trop près du végétal, amalgame au fauteuil couleur chair défraîchie, et je me sens toute profanée ; mon cœur n’est plus qu’un hématome et mes bras-pendeloques n’ont plus rien à serrer. Je te parle d’amour et toi tu délibères, l’hiver passe et le nous a péri, des feuilles t’ont poussé, je pense me retourner
    car
    un sourire de lui abolira mes doutes.

    LA FENETRE
    Moi je n’y lancerais pas que le poing à travers la fenêtre, la tête le cou le corps entier, mais avant je l’ouvrirais car je n’aime pas les coupures (ça fait de ces cicatrices qui ne racontent pas d’histoire), surtout qu’une fois dehors je préfèrerais te plaire (car je t’aurais trouvé) ; ce serait dommage que 12 ou 13 gouttes de sang puissent te faire fuir et qu’autant d’acrobaties pour une caresse de toi ne m’apportent à la fin que quelques courbatures.

    Extraits de Max Monnehay
    "J’irai pisser sur vos ombres"

    Ma vie étant ce qu’elle est, il ne s’agit plus de s’étonner de
    mon désir d’en changer.
    Outre l’insupportable traitement de faveur dont je bénéficie
    depuis la minute où ma mère m’a chassé de son utérus, il
    y a la certitude qu’on s’est mépris sur ce que devrait être
    mon existence. Je suis un bien-logé. Je suis un bien-aimé.
    Je suis une victime de l’amour filial.
    Je devrais m’en réjouir et caresser ma chance, me courber
    très bas devant ces parents qui m’ont élu empereur de leur
    royaume personnel. Etant fils prodigue, il serait bienvenu
    que je leur témoigne ma reconnaissance. En réussissant
    ma vie, par exemple.
    J’ai compris que je les haïssais le jour où j’ai soufflé mes
    neuf bougies. D’abord, parce que le seul voeu qui me soit
    venu à l’esprit, c’est qu’ils disparaissent tous deux dans les
    entrailles en fusion de la Terre. Ensuite, parce que je n’ai
    pu m’empêcher de cracher un énorme mollard sur l’opéra
    pour douze personnes confectionné par ma mère. Comme
    je trainais encore un reste de rhume et qu’à l’idée du
    crime on préfèrera toujours celle de l’accident, la famille
    m’emmitoufla dans des couvertures, installa ma momie
    devant le brasier de la cheminée et remplaça l’opéra par
    l’évocation de souvenirs familiaux sucrés à vomir.
    Je vagabonderai. A partir de cet instant, je n’aurai plus ni
    foyer, ni toit, ni famille. Le trottoir sera mon univers, la
    soupe populaire ma subsistance, le regard pétri de pitié des
    passants l’unique preuve de mon existence. Il me faudra
    sans cesse me déplacer, je changerai de quartier au gré
    des contrôles de police. Je me tiendrai informé des lieux
    à éviter. Des quartiers à fuir. Je serai un sans-abri comme
    un autre.

    Extraits de Samuel Raharison
    "Vue de loin"

    Vue de loin
    Dépassée l’heure limite d’enregistrement il adopte désormais la mine de celui qui sait comment agir en pareil embarras. A ceux suffisamment fureteurs pour suivre ses gestes il faut leur montrer qu’aucun spectacle de contrariété ne leur sera offert dont il serait le clou. S’inscrire sur une liste d’attente pour le prochain départ mais lui dit-on il n’y a plus de vols du tout pour votre destination. Prendre un billet pour une ville voisine puis il y a une liaison par train entre les deux cités. Faire illusion encore. Attendre ce n’est rien. Il y a des espaces conçus pour cela, espérer partir, fuir. Il doit s’en aller aujourd’hui absolument.
    Il s’est souvent livré à cette progression de zone en zone à l’aéroport au cœur d’un essaim de lève-tôt. Des enquêtes ont déjà été menées sur des personnes qui lui ressemblaient. A la question de savoir comment s’occupait en effet un homme seul avec du temps devant lui il en ressortait que celui-ci faisait volontiers des achats. L’analyse montrait que dans cet espace, en partance, sans personne pour le juger, un homme éprouvait sa liberté de manière pleine. Alors qu’une femme se sentait déjà libre en centre-ville. Libre de consommer.
    Une cible voilà ce qu’il était. Il en a repéré une armada sur son chemin. Des hommes de main. Rompus à cet exercice. Conduire des types comme lui à faiblir. Il y a des demoiselles aux manières identiques face auxquelles il ne résistera pas longtemps. Choisir une eau de toilette oui ce sera tout. Un cadeau. Elle se parfumerait là où sans doute elle avait prévu qu’il s’attarde, derrière les oreilles, dans le cou, sur sa poitrine. Il sentirait bien.

  5. Fallait surtout dire que c’était dans la veine max monnehay… bon désolé, ce mois-ci j’ai déjà acheté mon Picsou Mag… peut-être la prochaine fois… sinon, c’est une tuerie comme dirait Proust. ah, ah.

    • Gaspard sur 19 février 2007 à 15 h 34 min
    • Répondre

    Je trouve cette présentation riche de pauvretés, d’abord parce que cette revue qui devait innover ne fait qu’être une pâle copie de ces grandes soeurs. Une revue littéraire a toujours pour but de découvrir de jeunes auteurs. Décapages réussi d’autant mieux ces découvertes pour un prix 2 fois inférieur. Après les créateurs de la revue sont soit disant bénévoles… A 12€ les 128 pages on a du mal à y croire. Pourquoi un tel prix ?
    Ayant lu la revue, je dois dire que la déception est grande. Il n’y a que le texte de Max Monnehay qui est bon. Les 3 textes des personnes s’occupant de la revue sont plus que mauvais. Il manque beaucoup de maturité et de jugeotte à ces jeunes pour ce prétendre écrivain, et d’autant plus pour ce prétendre écrivain. Je regrette d’avoir perdu 12 € pr une revue si pauvre…

  6. Ce sera quoi le thème du 2eme numéro? (afin de ne pas être hors-sujet)

    • michèle m. sur 19 février 2007 à 16 h 37 min
    • Répondre

    que les gens sont mauvais et je remarque que ce sont toujours les mêmes, dénués d’intelligence et agressifs avec idiotie… enfin c’est le lot quotidien des gens qu se bougent d’être critiqués par les pauvres gens comme ce gaspard, bon courage à vous les jeunes et bravo pour votre talent je cours commander la revue!

    • Caroline Jean sur 19 février 2007 à 17 h 54 min
    • Répondre

    Un prix est fixé par un éditeur, en raison des coûts d’impression, de diffusion et de distribution (décapage par exemple n’est pas distribué en fnac, ce qui a un coût), ce genre d’opération est lourde pour une petite maison d’édition, on peut saluer le courage de ces gens.
    D’après ce que j’ai compris en échangeant des mails avec cette sympathique rédaction, le but de la revue n’était pas de faire quelque chose de complètement différent, mais d’ouvrir une brèche supplémentaire, ce qui donne des chances supplémentaires à de jeunes auteurs, rien de mal là dedans, bien au contraire ! plus on ouvrira de fenêtre plus ça aèrera la littérature ! bonne chance à vous, j’ai lu ce premier volume qui est très prometteur et vos textes m’ont émue.

  7. J’ai versé ma petite larme 🙂 merci pour ce beau recueil

  8. Philippe >>> C’éait bien marqué sur le site de la revue le thème de l’appl à textes 😉

    Je n’ai pas été reenue non plus, en attente du prochain appel.
    Bon courage et bonne continuation aux autres! 😀

  9. Chacun a le droit de faire ce qu’il veut, je ne le nie pas, mais si c’est pour faire un truc relativement conventionnel (un de plus), je ne vois pas trop l’intérêt.
    Faire des trucs différents, voilà ce qui est intéressant, voilà pourquoi un gars comme ronaldinho, par exemple, est intéressant.
    Vous me direz, si monnehay commence à faire des sortes d’emprunts à tzara, on n’est peut-être pas si loin d’être sauvés…
    Faites des trucs différents !

    • Pat sur 20 février 2007 à 0 h 32 min
    • Répondre

    max leon : perso je connais pas beaucoup de revues litteraires qui propose de façon harmonieuse des nouvelles, des textes de poésie urbaine, et des textes de chansons et slam. Tous les courants d’écriture modernes sont représentés. C’est plutot différent en soi comme proposition je trouve. Des textes d’auteurs qui ont pas la quarantaine, c’est différent aussi, pour une fois. C’est un premier numéro, laissons leur le temps de trouver leurs marques plutot que de les accabler des envies de chacun. Continuez !

  10. Je ne dis pas de ne pas le faire, je dis que, personnellement, je ne vois pas trop l’intérêt.
    Aussi, j’avais vu dans le titre une évocation de Breton, ça m’avait laissé quelques espoirs. J’ai du me tromper.

    PS : Pat, renseignez-vous, des auteurs de moins de 40 ans, on publie plus que ça, aujourd’hui… perso, je préfère un bon auteur de 80 ans qu’un mauvais de 18.

    • chloé sur 20 février 2007 à 12 h 20 min
    • Répondre

    Moi je tenais juste à féliciter toutes les personnes qui ont participé à ce projet. Je suis actuellement dans la lecture de la revue et je passe un bon moment.Je trouve que c’est original et que ça part d’une bonne volonté. Par contre, je suis choquée de lire des messages et de voir que certaines personnes se complaisent dans une attitude dénigrante. Est ce si difficile que ça d’encourager les gens qui ont des idées auxquelles on ne participe pas ou dont on ne bénéficie pas d’une manière ou d’une autre ? Je ne connais pas le monde littéraire mais vraisemblablement cela rend aigri… En tout cas j’espère qu’"en attendant l’or" trouvera son public et j’encourage l’équipe à continuer. Moi, je suis juste une lectrice et j’apprécie !!!
    Bon courage pour la suite.
    PS; quand est prévu le prochain numéro ?

    • Philippe sur 20 février 2007 à 13 h 18 min
    • Répondre

    > Jo Ann : je t’assure que ce n’était pas mentionné au début. Enfin bon.

    Bonne chance à la revue ! (Qui m’évoque quand même méchamment le Bordel de Stéphane Million… )

  11. Oui comme le dit alexandra, le thème s’est précisé après l’envoi des premiers textes.. nous n’avions pas en tête au début de fixer une thématique, et puis des textes ont commencé à se regrouper, avec cette trame de l’errance (au sens large), c’était intéressant de s’orienter là dessus, et nous avons donc préciser sur le site internet que nous continuerions sur ce thème..l’éditeur souhaitait aussi une thématique précise pour chaque volume, afin de les dissocier.. les choses se construisent au fur et à mesure, à l’instinct..:)
    Le prochain thème sera plus ciblé, et sera annoncé sur le site bientot. Ce deuxième numéro est annoncé aux alentours de cet été.
    Concernant le prix de la revue, nous ne le choisissons pas, il est fixé par l’éditeur en raison des coûts d’impression (une belle couv brillante, ça à un cout..), de diffusion et de distribution (notre présence en fnac et librairies à un coût également), et puis ça fait quand meme 0,60 centimes la nouvelle, je trouve pas ça abusé..;)
    Le boulot de Stéphane Million sur la revue bordel est assez admirable, nous ne souffrons donc pas de la comparaison, justifiée ou non..:)

    Merci pour les encouragements et n’oublions pas l’important, 19 auteurs ont ouvert leurs univers pour créer l’échange autour d’une même passion : les mots..

    .. bonne balade !

    • MonsterJack sur 20 février 2007 à 13 h 57 min
    • Répondre

    "(notre présence en fnac et librairies à un coût également)"

    En FNAC ??? Je suis allé hier à la FNAC LES HALLES, ils n’étaient pas au courant de votre revue et n’avaient pas de contact avec le représentant des éditions du cygne.
    Puis à la librairie Delamain toujours dans le 1er arrondissement, ils ne connaissaient pas non plus.
    J’ai abandonné mes recherches et j’ai dû la commander. Résultat je ne l’ai pas encore!

    Mais dites-moi où peut-on la trouver en "vente libre" ?

    • cPH sur 20 février 2007 à 14 h 14 min
    • Répondre

    Moi j’ai pu le commander à la FNAC, le livre était pas en rayon mais disponible à la commande.

    En librairie ça doit être pareil j’imagine.

  12. Pour un premier numéro c’est dur d’exister en rayon, faut le temps que la chose s’installe, un peu d’indulgence.. Les libraires ont pas tous les livres en rayon, je te laisse imaginer la taille qu’il faudrait à la fnac des halles (qui ne vend pas que des bouquins) vu le nombre de livres qui sort chaque mois. Les éditions du Cygne sont une petite maison d’édition parisienne, nous n’avons pas de représentant à notre disposition pour ce projet pour lequel nous démarchons seuls certaines librairies afin d’obtenir une présence sur les tables de libraires. Ceci dit, le recueil est disponible en commande sur tous les réseaux de libraires (ELECTRE, DILICOM, etc..), ainsi que sur le réseau fnac puisque nous sommes également vendus sur leur site internet, à la commande, cela prend quelques jours mais c’est assez rapide. On peut aussi le commander sur amazon.fr ou d’autres sites.
    Il est aussi en vente libre lors d’evènements organisés par le collectif FATIDIK en Belgique.
    Nous espérons que pour le volume 2 ou 3 un maximum de libraires joueront le jeu. On a beau y mettre toute la bonne volonté possible, faut que les gens en face y répondent 😉

  13. Philippe >>> Mea culpa :")

    • gaspard sur 20 février 2007 à 16 h 00 min
    • Répondre

    Prix public: 12 €
    Tva: – 5.5% = 11.37 e
    Marge de la FNAC: – 40% = 6.82 €
    Prix fabrication maxi : 3.2 €
    Reste : 3.6 €
    Pour une revue soit disant bénévole et sans bénéfices, ça fait une belle marge… Moralité la revue aurait pu coûter entre 9 et 10€ ça aurait été plus honnête…Et ce malgré la diffussion en librairie.
    Moi je dis achetez DECAPAGE !
    ça fait cher pour acheter sur fnac.com ! Je revends ma revue au fait 6€ si quelqu’un est intéressé !

    • Kebina sur 20 février 2007 à 16 h 03 min
    • Répondre

    Je suis intéressée pour les 6 euros Gaspard. (Mais attention je vis au Canada !)

  14. "Lorsque tu entreprendras quelque chose, sache que tu auras contre toi, ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voulaient le contraire… et l’immense majorité de ceux qui ne voulaient rien faire du tout."
    (Confucius)

    Bon courage à ceux qui entreprennent et qui, en attendant l’argent, ne cherchent pour l’heure que des pépites littéraires…

    • chien blanc sur 20 février 2007 à 17 h 02 min
    • Répondre

    Gaspard> je n’ai pas lu la revue, mais il ne faudrait pas confondre bénévolat de la rédaction et philantropie de l’éditeur, qui doit quand même payer un loyer j’imagine et au moins un salaire. (je connais la question) Il a quand-même légitimement le droit de se rembourser si ce n’est de gagner des ronds, et si tu calcules le bénef sur la totalité des exemplaires tirés, ça suppose une vente totale du stock, ce qui arrive rarement avec ce genre de publication…
    L’éditeur est déjà assez courageux de prendre ce risque, ce n’est pas non plus un mécène.

    • Phileas sur 20 février 2007 à 17 h 11 min
    • Répondre

    gaspard : je rejoins le comm de chien blanc, un prix est fixé par un éditeur, pas par les auteurs, ton discours est completement hors propos (faut bien attaquer les gens qui se mouillent sur ce qu’on peut, quitte à les traiter de menteurs et inventer des arguments). Un éditeur qui cautionne un projet comme ça, de deux jeunes inconnus, qui y mettent en avant une majorité d’auteurs inconnus, c’est un truc rare et qui mérite sinon d’être salué, au moins du respect. Vu l’objet, que j’ai entre les mains, je trouve le prix parfaitement honnête, la couverture est tres belle, les textes de qualité, et les promesses tenues.

    • Phileas sur 20 février 2007 à 17 h 12 min
    • Répondre

    secondflore : la citation de confucius est tres juste ! tout est dit !

  15. Perso, je trouve le "c’est facile de critiquer ceux qui disent du mal" tout aussi juste et bien plus drôle.

    Faites vous plaisir, je ne dis pas le contraire.

    • Phileas sur 20 février 2007 à 17 h 41 min
    • Répondre

    dire du mal et critiquer, sont deux choses différentes, qui ne sont pas nourries par les mêmes énergies ni les mêmes mentalités.

  16. Merci à tous ceux qui nous encouragent ainsi. Cette aventure est belle et le restera malgré les critiques qui, je le confirme, sont très faciles et malheureusement peu constructives pour nous… Ce Gaspard très intéréssant a assez de temps pour ce calcul risible… bon. En ce qui nous concerne, les trois membres de la rédaction, nous ne gagnons pas du tout d’argent donc sommes bien bénévoles. Enfin je suis une grande supportrice de Décapage et Jean-Baptiste Gendarme qui est adorable! Idem pour Stephane ( Millon) qui nous a félécité pr notre projet! Comme quoi l’un n’empêche pas l’autre…. sauf pour les esprits étriqués qui passent leur temps ici à critiquer tout et surtout n’importe quoi.

  17. c’est en cela que l’expression est drôle, phileas.

    Bou, les vilains critiqueurs ! Boutons-les hors d’Ile-de-France. Tout se vaut. Tout se vaut. Tout est bien !

    Alex, je n’oublie pas que tu me dois un calin…

    • chloé sur 20 février 2007 à 18 h 10 min
    • Répondre

    Cher Gaspard, tes commentaires me desespèrent et je suis contente de constater que d’autres écrivent pour dire quelque chose d’utile et de concret. La jalousie, l’amertume ne sont pas de bonnes sources d’inspiration… respire et ouvre toi aux autres ce sera plus rassurant…

  18. Et sinon, les textes sont sympas non? 🙂

    Julia Kino a un univers touchant, une plume moderne, et sort bientot un premier roman que j’imagine tres prometteur..Pablo Krantz a un vrai talent pour parler à nos doutes, nos failles, une écriture très humaine..Jerome Bonnetto, signe ici un monologue très dense, rythmique, chirurgie froide et appliquée..Marylou Viennel brode un univers magique, c’est comme de la dentelle..Caroline Petit ouvre ici la porte d’un vrai univers, avec un personnage complexe qu’elle dépeint avec soin et profondeur..Patrick Tuan s’aventure dans les méandres sentimentaux les plus sombres sans trébucher, et trouve moyen d’y allumer la lumière..Axl Cendres et Sylvie Del Nevo proposent deux nouvelles très modernes, directes, avec une plume singulière..tout comme Paul Austère, Isabelle Dumont, ou encore Samuel Raharisson, dont les univers sont denses et intéressants…Ritta baddoura compose de vrais bijoux de poésie urbaine… Sans parler des textes de nos invités, que nous sommes fiers d’accueillir dans ces pages..et la couverture très belle de Marie Meier…

    • MonsterJack sur 20 février 2007 à 21 h 52 min
    • Répondre

    Antoine,

    Ma réaction est à la mesure de ma frustration de ne pouvoir découvrir de suite la revue!!! 🙂

    Ne serait-il pas possible de vendre cette revue dans les maisons de presse, comme certaines autres revues de littérature (NRF etc…)?
    Je me souviens qu’au début des années 80, il y avait une revue qui regroupait des nouvelles que l’on pouvait se procurer chez les marchands de journaux.

  19. J’avais envoyé à l’équipe d’En attendant l’Or un texte qui n’a pas été retenu.
    J’ai reçu un mail des plus sympathiques m’en avisant.
    Bon, c’est la vie, ce n’est pas grave du tout.
    En revanche, j’imagine la tristesse que j’aurais ressentie si d’aventure, mon texte avait été retenu et que j’avais lu pareilles critiques acerbes.
    Je participe à des appels à textes pour certains webzines fantastiques téléchargeables gratuitement, l’une de mes nouvelles figurera au sommaire d’une première anthologie de maison d’édition qui débute et que j’ai fermement l’intention de soutenir, parce que je crois fort en l’équipe qui la pilote.
    Ne trouvez-vous pas qu’il y ait assez de dureté dans ce monde congelé?
    La littérature est une question de goûts, il n’y a pas une littérature… mais des centaines.
    Alors toutes mes félicitations à cette nouvelle revue, aux organisateurs, aux auteurs, à l’éditeur. 😉

    • MonsterJack sur 21 février 2007 à 8 h 26 min
    • Répondre

    Oui tu as tout à fait raison angel!

    Tu peux nous en dire plus sur cette première anthologie où va figurer une de tes nouvelles? Où peut-on se la procurer?

  20. Bonjour MonsterJack!

    Alors si tout va pour le mieux, l’anthologie devrait voir le jour en avril de cette année. 😉
    (Sur le thème: "Ouvre-toi" dans le genre fantastique.)

    Pour en savoir plus, c’est ici:
    http://www.cezame-editions.com/h...

    Il s’y trouve le sommaire de la future première anthologie, mais aussi l’actualité de cette petite maison vraiment sympa qui en veut et qui aime ce qu’elle fait.

    Ils sont quatre, deux femmes (Menolly, CeNedra), deux hommes (Mickaël Fontayne, Karim Berrouka), qui ont tous un parcours d’auteurs, notamment pour les anthologies des éditions "Parchemins et Traverses", mais aussi pour alimenter des zines, des revues, ou dans le but d’en chroniquer les numéros.

    Merci de cet intérêt, je suis touchée. Bonne journée à tous. 😉

  21. Max, je ne te comprends pas. Tu n’as pas lu la revue donc comment peux-tu décréter que c’est "mauvais" ou que cela n’a rien de "nouveau" ? J’espère que tu auras la curiosité de la découvrir afin de pouvoir en discuter par la suite.

    Nous avons été 4 au Buzz littéraire à la lire et chacun a pu trouver des textes (différents) qui l’ont plus particulièrement interpellé car les auteurs ont des univers et des styles très divers, ce qui en fait sa richesse. Nous n’avons pas eu la même perception et c’est ça qui est intéressant justement. J’en profite pour saluer la très belle phrase d’Angel à laquelle j’adhère à 100% : "La littérature est une question de goûts, il n’y a pas une littérature… mais des centaines."
    (Bonne chance pour cette anthologie que tu prépares !)

    Gaspard, on est d’accord sur un point : le texte de M.Monnehay est très chouette, très bien construit et décapant !
    Monster, (j’adore la référence eighties), j’attends avec impatience ton avis mais aussi de tous ceux qui pourront se procurer la revue. Ce serait bien d’avoir un échange plus littéraire après l’échange administratif sur les questions de fabrication et autres… 🙂

    PS : Je garde aussi la citation de Confucius.

    PS 2 : pour rester encore (!) dans la sphère administrative, je me demandais s’il ne serait pas possible (notez que je n’y connais rien) de proposer à moindre coût la revue en téléchargement sur votre site (format numérique de type PDF par ex) ou celui de l’éditeur, afin d’éviter les frais d’impression et permettre au plus grand nombre de lire les textes ?

    PS 3 : En ce qui concerne les critiques sur la revue en tant que telle, Décapage ou Bordel ont essuyé et essuient encore régulièrement les mêmes… Cela ne les a pas empêché de poursuivre leur route littéraire 🙂

  22. PS 4 (oui ça fait beaucoup de PS) : Dans la série "bonne nouvelle" j’ai parlé à David Abiker de la revue que j’avais soigneusement emmenée avec moi vendredi (j’en reparle bientôt). Il m’a proposé d’en parler sur France Inter ! A suivre donc dans l’émission "Blog à part"…

    • ash sur 21 février 2007 à 12 h 21 min
    • Répondre

    L’iniative de ces jeunes gens aurait pu être intéressante si seulement ils connaissaient un peu plus la littérature contemporaine et expérimentale actuelle, ce n’est pas parce qu’on écrit sur un blog que l’on est "alternatif", je trouve au contraire que les textes de cette revue sont trés classiques, et ne change en rien de ce que ‘lon voit dans l’édition commerciale – cela fait dix ans que des poètes et écrivaans expérimentent de nouvelles formes d’écriture gra^ce à Internet, et réfléchissent aux implications que cette technologies à vis-à-vis de l’écriture, on peut citer deux exemples d’écrits qui sont passés du net à la page, Tumulte de François Bon, livre extraodianire, et Crevard Baise Sollers de Thierry Théolier, ça ce sont de véritables expériences littéraires… il ya urait aussi plein de blog à citer… sinon je conseille aux directeurs de cette revue de mieux se renseigner sur les revues contemporaines, ils verront qu’il y a de nombreuses initiatives trés originales, et vraiment alternatives, et que leur revue est finalement trés classique, et absolument pas "moderne", mot dont ils devraient aller voir ce qu’il signifie littérairement et historiquement…

  23. Alexandra : merci pour ces suggestions, nous nous penchons en ce moment sur la possibilité d’une édition numérique en parallèle, à suivre.. 🙂

    Ash : J’ouvre mon dictionnaire encyclopédique larousse…
    ALTERNATIF (adj.) : qui présente, propose une alternative, un choix.
    Notre envie de départ était de mettre en avant une scène littéraire alternative, celle du net. Scène alternative car parallèle à une scène littéraire plus conventionnelle, qu’on trouve dans les librairies. L’idée était de faire vivre cette scène littéraire alternative sur un marché conventionnel, afin de lui donner une visibilité, une légitimité, une existence papier.
    J’ai découvert le travail de gens comme Théolier à travers le boulot fascinant des éditions cameras animales (je conseille d’ailleurs l’ouvrage d’un de leurs auteurs, Arnaud Pelletier, « Vitriol »), et il propose également une alternative, peut etre plus extrême, car j’avoue avoir trouvé son ouvrage assez peu accessible, peut être plus du domaine de la performance…ce qui à mon sens n’est pas le meilleur moyen d’approcher tout le monde… nous ne souhaitions pas faire une revue elitiste, réservée à certains milieux artistiques… quand notre revue sera assise, peut être évoluerons nous aussi vers des choix plus audacieux, bien que nous n’ayons pas à rougir de ce premier numéro… je pense à des textes comme ceux de Jérome Bonnetto, ou Ritta Baddourra, ou encore Marylou Viennel et d’autres…
    Je te remercie de tes conseils, puants certes, mais bon cela n’engage que mon avis. Je n’ai contrairement à toi, pas la volonté d’enfermer les choses dans des cases bien trop conceptuelles mais tellement plus « nobles » d’après tes critères. Notre revue est moderne et actuel, en ce que nos auteurs s’inscrivent dans une démarche générationnelle, porte un regard sur le monde qui nous entoure, à travers des textes accessibles et sincères. Notre revue défend une scène alternative, celle du web (et je te l’accorde il y a énormément de blogs intéressants, mais beaucoup passé un texte de 30 lignes ne tiennent pas forcément la route et se veulent trop conceptuelles pour laisser quelqu’un rentrer se sentir à l’aise dans leurs univers), tout comme il y a de nombreuses autres scènes alternatives, tout comme il y a différentes formes de littératures contemporaines. Je ne comprends définitivement pas ce besoin de nous opposer à d’autres revues, plutot que de tout simplement considérer que nous allons au même endroit, chacun à notre façon. Notre revue, classique pour toi, ne l’est pas pour d’autres, question de sensibilité et de goûts.

  24. Bien sur, tu me connais, je suis hyper curieux et trop gentil dans le fond de mon coeur. J’étais à l’instant à la fnac forum mais la revue n’y était pas. Hélas, vous n’aurez donc pas droit à mon avis plus poussé sur la question. Ce qu’il y a de drôle avec les revues littéraires, c’est que quand tu les prends dans les rayons, tu te récupères une bonne dose de poussière dans la tronche.

    Au bout du compte, je me demande s’il vaut mieux acheter une télé 66cm ou 80cm. Je m’implique énormément dans cette réflexion. Je dois reconnaître que j’ai trouvé le rayon TV plus stimulant intellectuellement que le littérature française, je crois même que les jeux videos étaient légèrement devant (la problématique de la config requise est fort intéressante).

    Comble du malheur, la fille du MacDo avait oublié de me mettre ma sauce barbecue. Je rejoins donc tout ceux qui pensent que la vie est trop cruelle.

    Et mon calin ?

    • Gaspard sur 21 février 2007 à 14 h 14 min
    • Répondre

    Antoine, vous êtes dans le faux. votre revue ne propose rien. Combien de livres lisez vous par an pour avoir une idée de ce qu’est la littérature contemporaine ?
    Votre revue n’apporte pas grand chose et reste dans le gentillet pauvre ! Quant on lit votre blog, et pis des extraits de vos "oeuvres" sur votre site, on a l’ampleur de la catastrophe. Trop de gens se pensent écrivains sans l’être. Allez faire autre chose, la littérature n’est pas pour vous… Preuve en est: vous êtes publiés chez Manuscrit.com, l’éditeur le plus connu pour éditer tout sans lire, et justé pour se faire du fric !

    • Antoine sur 21 février 2007 à 14 h 19 min
    • Répondre

    Gaspard: serieux, t’as que ça a faire…?

    • MonsterJack sur 21 février 2007 à 14 h 26 min
    • Répondre

    Merci Angel pour tous ces renseignements. Je te souhaite bonne chance à toi et à cette future proche publication.

    Alexandra, si je ne m’abuse, il me semble que la revue à laquelle je faisais allusion a dû sortir vers 1984, il est vrai qu’à 8 ans tu devais tout juste aborder « le club des 5 » :-).

    Sinon je trouve beaucoup de similitude entre ces 2 époques avec cette effervescence littéraire « alternative » au sens large du terme (n’est-ce pas Antoine).

    Mais ceci est un autre débat…

    • Louise sur 21 février 2007 à 14 h 26 min
    • Répondre

    Gaspard > depuis le début tu t’acharnes sur cette revue. D’abord le prix, ensuite les textes, maintenant la vie perso des gens qui s’en occupent. Y a rien qui justifie autant de méchanceté dans tes propos. C’est tout simplement naze.

  25. J’ai parcouru les commentaires qui ont été laissés, en gros on juge l’initiative, mais personne ne parle des textes vraiment (hormis des avis que je trouve très violent sur ceux des rédacteurs, et je doute que l’avis d’un Gaspard soit bien objectif).

    L’initiative n’a pas a être jugée. C’est la leur, ça ne fait rien avancer de dire "moi j’aurais fait comme ça", puisque ça ça appartient aux gens de se remuer pour faire les choses comme ils l’entendent. Créez la donc votre revue, si pointue et si originale, je prendrai plaisir à la lire aussi.

    Je suis moi aussi publiée chez Manuscrit, et je trouve courageux pour un auteur de défendre son livre en autoédition quand on voit la difficulté que ça représente. Ce n’est pas un livre au rabais, c’est un cheminement dans la vie d’un jeune auteur qui débute.

    Tu parles beaucoup Gaspard, mais toi, tu ne laisse aucun lien vers tes créations, aucun lien vers ton identité, tu juges planqué derriere un pseudo, le crédit qu’on pourrait donner à tes propos repose sur la possibilité d’être jugé à ton tour.

    A bon entendeur…

    • chloé sur 21 février 2007 à 18 h 04 min
    • Répondre

    Gaspard: Décidément tu fais l’unanimité sur ta pauvreté intelectuelle. Allez courage ça va s’arranger ! enfin je l’espère pour toi…

    • Max Monnehay sur 21 février 2007 à 21 h 47 min
    • Répondre

    Max Leon, j’aimerais beaucoup vous rencontrer. Etes-vous parisien? Accepteriez-vous dans ce cas une invitation à dîner?
    Max Monnehay

    • ash sur 21 février 2007 à 22 h 21 min
    • Répondre

    antoine, pas besoin d’ouvrir le dictionnaire, mais il faut surtout lire, lire, connaître un peu l’histoire littéraire (ce n’est pas être puant que de dire ça ni donner des leçon, c’est juste un conseil à qui veut écrire), et aussi réfléchir ..
    le contexte actuel de l’édition et les transformations technologiques, philososphique, artistiques, politiques qu’entrainent le web doivent nous pousser à nous interroger sur les supports de diffusion et les vecteurs d’écriture, donc je trouve la vitalité littéraire du web trés intéressante, plein de choses trés bien, mais classique, et oui, il ya un public pour cela, mais excusez moi , vous avez présenté votre revue comme quelque chose de neuf, et "alternatif", effectivement qui siginifie présenter autre chose, mais ce n’est aps ce que votre revue fait à mes yeux, elle est aussi conventionnelle que ce qui se publie dans l’édition officielle, texte plein de pathos, peu d’invention d’écriture, ego plus dégoulinant… le seul auteur intéressant est jérôme bonnetto, dont la présence m’étonne meême dans une telle revue…
    donc à quoi cela sert de faire une revue, qui aura plus de mal à se diffuser, mieux vaut rester sur le web, vous aurez plus d’audience… publier sur papier des gens qui viennent du web est assez peu intéressant, mais par contre faire d’un blog une matrice de création, qui ensuite fonctionne differemment sur papier, là c’est déjà un peu plus pertinent ..
    je ne suis aps "élitiste", je n’enferme pas les choses dans ce que tu appelles le "concept", mais je défend une exigeance de pensée, donc oui la littérature demande une réflexion conceptuelle, ..
    la littérature demande de l’audace, et tu le dis toi-me^me que vous n’avez pas voulu être audacieux dés le premier numéro mais publier des textes "accessibles et sincères", et bien on ne fait pas de la littérature avec des bons sentiments !! ni pour être accesible et sincère, ça c’est TF1
    donc je pose juste que écrire et faire une revue engage une exigeance de pensée et de réflexion, ce qui ne me semble pas trés présent chez vous

    • max léon sur 21 février 2007 à 22 h 40 min
    • Répondre

    max je vois bien que tu essayes de rendre alex jalouse et, ça, c’est moche de ta part… dîner ? j’ai bien peur que non : c’est pas que je voudrais pas mais j’ai quelques incapacités sociales dues au fait que j’aime pas trop montrer ma tronche (ceci étant compliqué par le fait que je suis infoutu d’avoir de la barbe). Je dialogue avec qui veux, néanmoins, je suis open comme gars!

    • ash sur 22 février 2007 à 1 h 12 min
    • Répondre

    antoine, pas besoin d’ouvrir le dictionnaire, mais il faut surtout lire, lire, connaître un peu l’histoire littéraire (ce n’est pas être puant que de dire ça ni donner des leçon, c’est juste un conseil à qui veut écrire), et aussi réfléchir ..
    le contexte actuel de l’édition et les transformations technologiques, philososphique, artistiques, politiques qu’entrainent le web doivent nous pousser à nous interroger sur les supports de diffusion et les vecteurs d’écriture, donc je trouve la vitalité littéraire du web trés intéressante, plein de choses trés bien, mais classique, et oui, il ya un public pour cela, mais excusez moi , vous avez présenté votre revue comme quelque chose de neuf, et "alternatif", effectivement qui siginifie présenter autre chose, mais ce n’est aps ce que votre revue fait à mes yeux, elle est aussi conventionnelle que ce qui se publie dans l’édition officielle, texte plein de pathos, peu d’invention d’écriture, ego plus dégoulinant… le seul auteur intéressant est jérôme bonnetto, dont la présence m’étonne meême dans une telle revue…
    donc à quoi cela sert de faire une revue, qui aura plus de mal à se diffuser, mieux vaut rester sur le web, vous aurez plus d’audience… publier sur papier des gens qui viennent du web est assez peu intéressant, mais par contre faire d’un blog une matrice de création, qui ensuite fonctionne differemment sur papier, là c’est déjà un peu plus pertinent ..
    je ne suis aps "élitiste", je n’enferme pas les choses dans ce que tu appelles le "concept", mais je défend une exigeance de pensée, donc oui la littérature demande une réflexion conceptuelle, ..
    la littérature demande de l’audace, et tu le dis toi-me^me que vous n’avez pas voulu être audacieux dés le premier numéro mais publier des textes "accessibles et sincères", et bien on ne fait pas de la littérature avec des bons sentiments !! ni pour être accesible et sincère, ça c’est TF1
    donc je pose juste que écrire et faire une revue engage une exigeance de pensée et de réflexion, ce qui ne me semble pas trés présent chez vous

    • Magneto sur 22 février 2007 à 11 h 23 min
    • Répondre

    ash > "on ne fait pas de la littérature avec des bons sentiments !" c’est marrant, Jean Marie Le Pen dit pareil concernant la politique (c’est peut être pour ça que tout va si mal dans ce domaine comme dans l’autre).

    • Kebina sur 22 février 2007 à 11 h 44 min
    • Répondre

    ash > "on ne fait pas de la littérature avec des bons sentiments !" c’est marrant, Jean Marie Le Pen dit pareil concernant la politique (c’est peut être pour ça que tout va si mal dans ce domaine comme dans l’autre). ))))))) C’est petit que d’utiliser une comparaison si inefficace face au bel argument de Ash. Il a bien raison. Laissons les bons sentiments à TF1 et concentrons nous sur la beauté, uniquement la beauté. Celle qui précède tout et conduit à tout. Ce doit être le critère principale pour juger de la valeur d’une oeuvre…. Concernant cette revue littéraire, je n’ai pas encore lu donc je ne peux pas juger malheureusement.

    • Phileas sur 22 février 2007 à 12 h 23 min
    • Répondre

    kebina > si tu ne l’as pas lu ne parle pas de "bel argument de Ash", tu ne sais même pas s’il est fondé. Se concentrer sur la beauté? malgré toute la subjectivité qu’elle implique? le critère principal pour juger une oeuvre, ce n’est ni l’intelligence ou l’exigence qu’avance Ash, ni la beauté que tu avances. C’est le ressenti ! Je ne vois pas ce qu’il y a de sale dans les bons sentiments, juste une envie de partage. C’est le propre de ce genre d’initiative !
    Ash et Kebina > La seule chose qui ressort de vos propos, c’est vos propres ambitions ! c’est moche!

  26. Attention Max (Monnehay), tu vas faire un jaloux… Monster tu vas bien ? 🙂
    Sinon je note que Max ET Monster fréquentent la fnac des Halles.
    Eh bien on va ptet finir par se croiser alors…entre "beaufs" du Forum 🙂
    Pour se procurer la revue, c’est pas très compliqué : http://www.amazon.fr/gp/redirect...

    Voilà, ça c’était pour le commentaire qui n’apporte rien au débat…

    Sinon j’ai envie de rebondir sur pls choses :
    Tout d’abord, je pense qu’il faut tirer du positif de toutes vos réactions y compris les critiques parfois certes cinglantes (n’oublions quand même pas qu’il y a des humains derrière les écrans, alors pourquoi être violents ?).

    Il n’y a rien de pire que l’indifférence, dit-on souvent. Et c’est assez vrai (je nuance quand même car en ce qui me concerne l’indifférence de certains ne me gênerait pas mais bon…).
    Il y a un vrai intérêt de la part des lecteurs et donc une attente assez forte de ce genre d’initiative si l’on en juge par les réactions diverses et variées.

    Gaspard a fait part de ses griefs. Sont-ils motivés par l’amertume de ne pas avoir été retenu ou par une réelle déception ? Difficile de le savoir…
    Par contre Ash a mis en évidence des points intéressants et a soulevé la question de la littérature alternative (j’y reviens juste après). Reste à savoir s’il a lu réellement la revue ?
    De son côté Max Léon a tapé comme à son habitude sur Max Monnehay et a dénigré le tout sans avoir pris connaissance de la revue. Il a, a priori, promis de se pencher dessus. On attend donc son avis.

    Quoiqu’il en soit les critiques (constructives) doivent servir à améliorer le prochain numéro, tout en gardant bien sûr l’identité de la revue.
    [ mode journaliste éco on] En marketing, on appelle cela la "co-création", c’est à dire l’association créative et constructive des remarques des utilisateurs (ici donc les lecteurs) à l’élaboration en amont d’un produit ou service (ici donc la revue). [mode journaliste éco off]

    En conclusion, pourquoi Ash, Gaspard et Max Léon (et toute autre participant motivé !) ne feraient ils pas des propositions concrètes à l’équipe pour rendre "En attendant l’or" encore plus intéressante et originale ?

  27. Je poursuis ici sur "la littérature alternative" qui a donné lieu à quelques pistes de réflexion intéressantes entre Antoine et Ash.
    La notion "d’alternatif", de "contre-culture", d’"underground" fait beaucoup fantasmer…
    Sans doute le côté "contestataire" face à une culture de masse, mainstream, la volonté de se démarquer de "think different", le mythe de "Bizot" et de la grande époque d’Actuel, la beat generation, etc, etc.
    Bref, chacun peut finalement mettre ce qu’il veut derrière cette étiquette qui fait rêver.
    Mais faire quelque chose de différent, à contre-courant est ce là l’essentiel ?
    Récemment, j’ai découvert sur le blog Mille feuilles, l’initiative de quelques écrivains dont Chloé Delaume ou encore Philippe Vasset autour d’un vrai-faux journal ("des bonnes nouvelles") censé détourné de façon littéraire les news " :Wah !". On pouvait lire quelques commentaires assez salés également sur l’initiative.
    A voir ici : livres.fluctuat.net/blog/…
    A titre perso, ce genre d’initiative, même si innovante, ne m’attire pas plus que ça en tant que lectrice. Même si je la trouve audacieuse et stimulante.

    Ce qui me semble avant tout important est de faire quelque chose qui nous ressemble et auquel on croit. "Jouer juste" pour reprendre l’expression d’un certain Bégaudeau.
    Faire différent pour faire différent n’est finalement pas une finalité essentielle en soi.
    L’important il me semble est de s’y retrouver, de trouver un écho à sa propre sensibilité et aspirations/quêtes.
    Difficile de la résumer et de la définir car comme vous le disiez, « la littérature alternative » est protéiforme.
    En effet "En attendant l’or" n’est pas "révolutionnaire" mais en même temps c’est le 1e numéro et elle apporte néanmoins une bouffée d’air frais. Elle a, je crois, déjà trouvé sa voix propre, portée par des créateurs passionnés et créatifs, ce qui est déjà beaucoup et finalement assez rare.
    Des gens qui ne sont pas là pr se mettre en avant mais plutôt pr défendre leurs convictions, les talents et leurs univers littéraire, autre fait rare.

    Il y a quand même une grande originalité dans cette revue qui lui a donc valu toute la sympathie et le soutien du Buzz littéraire, c’est son respect et la mise en valeur des auteurs du Net (pour lesquels le milieu littéraire témoigne encore une certaine condescendance). L’appel à texte l’illustre bien (quelle revue se donne encore la peine de le faire ? En général cela reste très consanguin et par réseau, là il y a une vraie volonté d’ouverture avec toutes les conséquences que cela implique, voir les messages agressifs laissés à ce sujet).
    Et enfin pour terminer, il y a cette fraîcheur non encore salie par des questions de "milieu littéraire" justement ou d’egos surdimensionnés que l’on peut voir par ailleurs.

  28. Oula, faut m’envoyer un exemplaire presse, moi.

  29. Max, si tu vois Max (Monnehay) ce sera peut être l’occasion de découvrir cette revue aussi non ?

    • Kebina sur 22 février 2007 à 13 h 20 min
    • Répondre

    Phileas )))) Le ressenti n’est ni plus ni moins qu’une réaction à la beauté. Et oui mon très cher, il faut se concentrer sur la beauté malgré toute la subjectivité qu’elle implique(quoique bien que nous ne soyons pas tous sensibles à la beauté d’une oeuvre, on peut tous admettre qu’il y ait de la beauté . Ex: "J’aime pas Elvis, mais quel talent !") Sinon quelle est la valeur de l’art ? On ne lit qu’avec ses yeux.

    • Kebina sur 22 février 2007 à 13 h 23 min
    • Répondre

    Ash et Kebina > La seule chose qui ressort de vos propos, c’est vos propres ambitions ! c’est moche! )))) ça pue l’ad hominem, et c’est bien dommage. Concentre toi sur ce qu’on te dit plutôt. Mais je m’arrête parce que "n’oublions quand même pas qu’il y a des humains derrière les écrans, alors pourquoi être violents ?"

    • MonsterJack sur 22 février 2007 à 23 h 03 min
    • Répondre

    « Je pensais surtout à ces filles aux seins pointus en chemises écossaises, qui étaient adoslescentes quand j’avais l’âge de me demander en quoi cela consistait (…) Mais où étaient passées toutes ces filles aux seins pointus, un jour on a baissé les yeux et c’était nous.(…)
    Je faisais bien rire tout le monde à trop vaciller sur mes talons, mais à travers la paroi de la boisson j’étais déçue de ne pas mieux tenir l’alcool. J’aurais voulu rester calme et les tuer avec de belles phrases d’alcoolique, des flèches.(…)
    Ils découvraient que mes yeux n’étaient que des yeux bruns. Et qu’ils ne pouvaient pas pleurer. Maintenant ils savaient la vérité. Mais au nom de quoi la vérité devrait toujours être mieux que le reste, mieux que nos pauvres rêves? (…)
    J’avais été leur luxe et leur poster.(…)
    Il y aura toujours, dans les lycées, de ces garçons avec des bandanas et des tee shirts Iron Maiden, il y aura toujours des mocassins, des anorexiques – et une fille dont toute une tripoté de gamins se repassera des instantanés, en boucle. »*

    * Julia Kido, extrait de « Mes petits garçons » dans « En attendant l’Or, tome1 L’errance »

    Tout commence par une chute dans un escalier, annonciatrice (?) de la déchéance d’une icône « déessifiée » malgré elle. Enserrée dans la ronde infernale du temps qui passe immuablement, qui se répète en boucle, immuablement de génération en génération.

    Qui ne se reconnaîtra pas dans cette touchante nouvelle?
    Toi? « je ne t’oublierai jamais, toi. »* Moi, qui garde précieusement dans mon esprit ton image inaltérable. N’est-ce pas? Jardin secret d’enfance qui rejaillit dans l’abattement contemplateur de notre désastre.
    « -Moi non plus.
    -Moi non plus.
    -Moi non plus. »*

    Et cette boucle qui, immanquablement, fait penser à ces rondes de jeunes enfants qui tournent de plus en plus vite jusqu’à laisser sur le carreau l’enfant grandi, essouflé, expulsé vers le monde à l’imaginaire oublié des grands.

    A bientôt Julia, et même, à dès demain dans votre premier roman « Adieu la chair », votre univers m’a (r)attrapé…

    MonsterJack

    • MonsterJack sur 22 février 2007 à 23 h 15 min
    • Répondre

    Alexandra,

    PS1 : "Attention Max (Monnehay), tu vas faire un jaloux… Monster tu vas bien ? :-)"

    Comment tu as deviné?
    Mais je préfère la "chemise écossaise"! 😉

    PS2 : "Sinon je note que Max ET Monster fréquentent la fnac des Halles.
    Eh bien on va ptet finir par se croiser alors…entre "beaufs" du Forum :-)"

    Comme je ne suis absolument pas physionomiste, je ne risque pas de te rencontrer au Forum des Halles…Ouf, on l’a échappé belle ! 🙂

    Allez au dodo Monster, c’est l’heure! kisses

  30. Merci mon cher pour ces premières impressions de lecture.
    Il faudra que tu nous dises ce que tu as pensé de la nouvelle de Max Monnehay et de celle d’Olivia Michel "Chérie" (quelle en est ton interprétation et qui en est le narrateur d’après toi ?)

    • Valérie sur 23 février 2007 à 15 h 52 min
    • Répondre

    On parle enfin des textes ! 🙂

    J’ai lu la revue dans son intégralité, j’ai passé un très bon moment, et mes deux chouchous à moi sont les textes de Pablo Kanz et de Axl Cendres.
    Pablo Kanz, votre petite histoire est très touchante, votre personnage m’a fait un peu pensé au héros du « chameau sauvage » de Janeada, avec sa capacité à se fourrer dans des situations pas possibles ! pouvez vous nous en dire plus sur votre roman à paraître ?
    Axl Cendres, bravo pour cette magistrale scène de baiser ! 🙂 votre personnage a quelque chose de houellebecquien qui le rend très attachant, pouvez vous nous en dire plus également sur votre roman ?

    Bravo à toute l’équipe, en attendant le second numéro… 🙂

    • MonsterJack sur 23 février 2007 à 17 h 27 min
    • Répondre

    « Il ya des moments où parler d’une tablette de chocolat est plus important que parler d’art ou du sens de l’existence. (…)
    Je me suis dit que j’aurais fait exactement la même chose si j’avais voulu effacer toute ma vie passée. Il me suffirait de prendre les différents noms qui la constituaient et de les vider un à un de leur substance, de les transformer en de simples mots, des traces de vieux rêves ou de vieilles lectures, dépourvues d’une signification claire. (…)
    Quand on me parle d’un bar affreux, j’imagine plutôt un endroit bondé, rempli de touristes et de riches autochtones présomptueux, où l’on passe de la musique pseudo latino et où l’on sert des cocktails aux noms anglo-saxons. (…)
    En fin de compte, comme tout le monde, je finis toujours par écrire la même histoire. Il faut juste gratter un peu et les voilà : les éternels petits garçons qui feignent d’être des hommes et qui à la fin, comme nous tous, je suppose, finissent par devenir transparents. » *

    * Pablo Kantz, extrait de « Saison fantôme » dans « En attendant l’Or, tome1 L’errance »

    Et dans ce train, que je prends à quotidienne dose, où tant de fois mon esprit vagabonde aux confins de l’inexorabilité, à la lecture de ta prose, ton errance devient mienne.
    Merci Pablo pour cette « excursion » que j’ai également notée sur mon carnet.

    Adieu Lucille, je t’aimais bien…

    • auteur sur 23 février 2007 à 22 h 14 min
    • Répondre

    La dernière bonne revue littéraire s’appelait "Les Episodes", tout le reste n’est que littérature…:)

    • Sésame sur 25 février 2007 à 6 h 08 min
    • Répondre

    Tout l’égoût sont dans la nature….oups pardon…Tous les goûts sont dans la nature….???

    Que d’élan créatif quand il s’agit de critiquer, c’est à celui/celle qui défendra le mieux son "critiksteak" lol…
    Je vais acheter ce livre sur l’errance et me cuisiner MON "critiksteak", pas touche!!!

    En espérant que "l’errance" ne rendra pas l’air rance auquel cas je ferais une indigestion de vide…Aussi, je ne connaissais pas cette nouvelle façon de lire, décidemment nous sommes envahis par des prescients, qui ont le "prescientiment" que ça va être mauvais….J’arrête ce com sciant à souhait ou chiant à regret, comme vous voulez…Je vais me procurer ce livre car j’aime beaucoup le thème choisi et je pense que toute initiative (bénévole qui plus est) est une bonne initiative, à méditer, hum!!!

    Ce site m’a l’air fort intéressant, prescience ou clairvoyance ??? Je vais poser la question à mon égo mdr!
    Bonne continuation à tous, vive le partage et que l’inspiration soit vôtre!

    Bien amicalement!

    Sésame.

    A bientôt pour ma critique DU LIVRE………

    • Kebina sur 25 février 2007 à 7 h 11 min
    • Répondre

    Le site est en effet très intéressant, mais tout aussi complaisant. Le Michel Drucker de la littérature contemporaine. Mais te fâche pas "Buzz", t’es quand même devenu un must pour nous tous !

  31. Valérie, (c’est Houellebecquien comme prénom ça non?) merci pour ce gentil com, c’est sympa !
    Et pour le roman, c’est juste une histoire d’amour de plus ! 😉

    • MonsterJack sur 26 février 2007 à 10 h 33 min
    • Répondre

    Voilà je viens d’achever de lire la nouvelle de Max Monnehay et je pense que je vais te surprendre Alexandra.
    Quoi MonsterJack n’a pas aimé?
    Si si au contraire ! « J’irai pisser sur vos ombres » est très réussi tant par le traitement de son thème que par l’aboutissement de son écriture.

    Non, ce n’est pas là que je vais te surprendre.
    A sa lecture, je me suis mis à penser que cette nouvelle aurait pu être un roman au vue du style de son écriture et qu’à contrario « Corpus Christine » avait été plus rédigé dans l’esprit d’une nouvelle (ce qui pourrait expliquer que certains n’aient pas adhéré tout à fait à son style plus à l’emporte pièce).
    D’autre part le thème abordé est beaucoup plus riche et propose plus de matière que n’en disposait Max après son « coup » (la position allongée du personnage), certes génial, mais bien plus limitatif quand à son développement.
    Tout cela semble bien annoncer un écrivain majeur en devenir avec une écriture plus maîtrisée et des idées toujours décoiffantes, un coktail qui, d’ici quelques années, risque de devenir explosif !!!

    Ne me parlez pas d’Olivia Michel, car vous me toucherez dans le mille. Cette fille dégage une telle sensibilité. Son écriture est si limpide, fragile et poétique. Ses phrases ont une si grande musicalité. Demandez à une amie lectrice de vous lire « Chérie » et laissez vous porter par la sonorité des mots.
    Vous l’aurez compris, « Chérie » est un très beau texte où le thème de la dualité de soi est finement traité par le biais classique d’un miroir, qui pour une fois ne réfléchit pas le narcissisme du personnage mais son inverse.

    Bien à vous,

    MonsterJack

  32. Qu’on aime ou pas le résultat, la création d’une nouvelle revue littéraire est toujours bonne à prendre. Les revues ont toujours eu ce rôle fondamental de dénicher le talent et de mettre en avant des collectifs, qu’elles soient thématiques, qu’elles mettent en avant de nouveaux talents ou des écrivains déjà accomplis.

    ACD existe depuis 1998 et se positionne sur une rencontre entre des auteurs déjà publiés (Brigitte Giraud, prochainement Boris Bukulin) et des auteurs qui ne le sont pas. Lorsqu’une revue disparaît (comme Pleutil tout dernièrement), c’est une fenêtre qui se ferme.

    Les revues francophones sont nombreuses sur le net comme sur papier, il n’y a pas de concurrence, je souhaite donc une bonne continuation à En attendant l’or. A bientôt Antoine.

    Un article sur les revues web sur blogdebakelith.canalblog….

    • Mrtien sur 5 mars 2007 à 12 h 04 min
    • Répondre

    un peu trop classique à mon goût, mais assez bonne revue dans l’ensemble. On regrettera tout de même parfois l’emploi de la vulgarité (pour faire "alternatif" sans l’être?) sinon comme toute initiative est bonne à prendre, continuez cette revue. De plus, il ne s’agit que du premier numéro il est donc sûr que la qualité ne va que s’améliorer. Bravo pour votre dévouement à la cause des auteurs, en tout cas.

    • pat's sur 7 mars 2007 à 14 h 24 min
    • Répondre

    Tres bien dans l’enssemble! meme si certeins auteurs sont bien plus interessants que d’autres 😉

  33. @Mrtien: effectivement, cette revue n’a d’alternatif que le nom. Quand on organise des soirées façon "Décapage/ Bordel", il ne faut pas après se faire passer pour marginal et alternatif. Pour ceux que ça intéresse, j’en parle ici:
    wrath.typepad.com/wrath/2…

    • Polly sur 27 mars 2007 à 11 h 25 min
    • Répondre

    Mp a Axl cendres, j’espere que tu le lira. J’ai pas de myspace alors je te laisse ce mp ici.
    Je suis tombée sur ton myspace par hasard hier soir, tres tard (j’ai trouvé le lien sur celui de Sonia) et j’ai lu "pute de tendresse"… Comment te dire, j’en ai eu les larmes aux yeux, ton ecriture m’a touchée au plus profond de moi, c’etait tres fort…
    J’ai fait une recherche sur google et j’ai troué ce site, je découvre que tu as ecrit dans cette revue, je vais la commmander sur Amazone tout de suite, pour te lire encore…
    Je te laisse mon adresse, et si tu veux, tu peux m’ajouter à tes contactes Msn… lapetitepolly@hotmail.fr
    A bientot j’espere
    polly

    • MonsterJack sur 25 avril 2007 à 0 h 29 min
    • Répondre

    Axl Cendres, si tu passes par ici tu auras la confirmation que mes propos sur Myspace étaient sincères, je suis très admiratif de ce que tu écris. Si tu ne passes pas par là, eh bien tu ne le sauras jamais 😉

    • Le rouge et le noir sur 23 mai 2007 à 10 h 56 min
    • Répondre

    C le fanclub d’Axl ici ou quoi??!! lol
    je m’y met aussi!!

    "Je revois clairement la chute de ses reins,quand elle s’est penchée en avant,moi derière elle.Elle avait ces deux petites faussettes juste au dessus des fesses.Vous savez ,ces petits creux que dieu a crées juste pour caler les pouces pendant la levrette."

    Axl ,veux tu m’épouser?!! LOL ^^

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.