« Testament à l’anglaise » de Jonathan Coe : La fascination du pire

« Testament à l’anglaise » de Jonathan Coe, paru en Angleterre en 1994, prix Femina étranger en 1995, est le quatrième roman qui a fait la notoriété de son auteur. Cet originaire de Birmingham né en 1961, s’est notamment distingué pour ses romans « à la construction complexe, avec une intrigue sophistiquée, un décor social très détaillé, une multiplicité de personnages liés les uns aux autres par un écheveau dense de relations » selon sa définition. Exercice qu’il réitèrera avec succès avec son diptyque « Bienvenue au club » et « Le cercle fermé » (des bombes de l’IRA aux années Blair en passant par la dérive des tabloïds). Présenté comme l’héritier d’un Oscar Wilde, Evelyn Vaugh ou encore de Dickens pour sa littérature réaliste et caustique, il est salué pour sa peinture de l’époque acérée, perspicace et drôlatique façon Tom Sharpe. A la fois satire mordante de l’establishment britannique des années Thatcher, entre la fable et la farce, Testament à l’anglaise est aussi une truculente (et cruelle !) histoire de famille, une fausse enquête policière, un pastiche mais aussi un récit intimiste touchant, humaniste… Le tour de force de l’auteur est d’avoir réussi à réunir tous ces genres dans un seul et même roman foisonnant. Véritable ovni littéraire qui ne cesse d’enthousiasmer et captiver les lecteurs :

« Pendant ce temps ils restent chez eux à s’engraisser tranquillement, et nous, nous sommes ici. Nos affaires s’effondrent, nos emplois disparaissent, notre campagne étouffe, nos hôpitaux se délabrent, nos maisons sont confisquées, nos corps empoisonnés, nos cervelles se bloquent, tout l’esprit de ce fichu pays est broyé et suffoque. Je hais les Winshaw (…). Regarde un peu ce qu’ils nous ont fait. »

C’est l’histoire d’une « illustre » (et surtout) horrible famille de l’aristocratie anglaise, les Winshaw, composée d’affreux jojos tous plus hypocrites, arrivistes, cupides, menteurs, méprisants, cruels, corrompus et peut-être bien assassins ?…

Une vraie génération de bandits… en tenue de dandy!

Oui, ils ont tous les vices et on aime les détester, se scandaliser, être horrifié de leurs méfaits chacun dans leur spécialité : des médias jusqu’à l’industrie des armes en passant par la finance, l’agro-alimentaire ou encore les arts… Puisqu’ils occupent tous les postes clés de la vie politique et économique du pays (pour son malheur !). On suit ainsi leurs destinées respectives depuis les années 40, pendant la guerre jusqu’à la fin des années 80 alors que se profile la guerre du Golfe de 1991.

Mais c’est aussi l’histoire de Michael Owen, modeste romancier méconnu, (jeune) vieux garçon, agoraphobe, dépressif et monomaniaque qui vit reclus dans son petit appartement de Londres, passant son temps à (re)visionner un mystérieux film des années 50. Il sera bientôt entraîné dans l’histoire des premiers puisqu’il est chargé d’écrire leur biographie (et d’en percer les -sombres- secrets) par l’une de ses membres, la vieille Tabitha enfermée à l’asile par ses neveux qui la tiennent pour folle.

Au menu : rencontres en tout genre (et bien souvent saugrenues), jeunes-femmes troublantes, pseudo-investigations, détails insolites, rebondissements tragicomiques, coïncidences étranges et révélations…

Un écheveau narratif : entre roman chorale et partie de cluedo…

Si l’on regarde la table des matières, il y a de quoi être étonné. Les titres des chapitres portent le nom de date ou de prénom, le tout réparti en deux parties. En préambule du livre, on nous fournit également un arbre généalogique. Il faut en effet se préparer à une multitude de noms et d’évènements dans lesquels il faudra se repérer (mais beaucoup plus simple que dans un roman de Tolstoï rassurez-vous !). La première impression est d’ailleurs un roman foisonnant qui « part dans tous les sens », mais progressivement on réalise que toutes ces directions sont autant de pistes soigneusement pensées, qui tôt ou tard convergeront ou s’éclaireront les unes les autres. Et c’est là la première force de l’auteur, rendre une intrigue de prime abord abracadabrante, cohérente et parfaitement calibrée ! Le lecteur remonte et démêle se(s) fil(s) jusqu’à son cœur originel car finalement tout est lié… Une construction labyrinthique tel un « écheveau » pour reprendre l’expression de l’auteur, qui se déroule avec une fluidité étonnante en dépit des allers-retours dans le temps et les personnages. A tel point que le livre a pu être comparé à une véritable cathédrale.
On réalise que le moindre détail ou anecdote, d’un stupide billet de course à une jeune-femme lisant un certain livre dans le train…, avait un sens finalement.
Certes les rebondissements sont parfois un peu alambiqués ou peu crédibles mais l’ambiance farfelue générale du livre les fait passer allègrement. On finit par s’attendre un peu à tout (et cela est même jubilatoire !).

Autre particularité du livre : le mélange des styles narratifs qui contribue à le rendre particulièrement vivant. On trouve ainsi des extraits voire pastiches d’article de presse, d’interview, de roman (mise en abyme du roman dans le roman avec le personnage de M.Owen lui-même romancier) ou encore de journal intime…

Le roman mêle aussi les différents genres, de la satire politique au récit intimiste (voir ci-dessous) mais s’amuse aussi avec les codes du « whodunit » telle une partie de cluedo (auquel jouera d’ailleurs Michael un soir pluvieux chez une amie d’enfance, clin d’œil de Coe à ce qui se passera ensuite à la fin) dans le vieux manoir des Winshaw au cœur de la campagne anglaise.

 

Des personnages hauts en couleur : une galerie de portraits truculente

De la très snob et grossière Hilary chroniqueuse à succès populiste dans les tabloïds à la terrible Dorothy, éleveuse tortionnaire de porcs et de volailles (qui est peut-être l’une des plus réussies dans la cruauté, la scène finale avec son mari achève de faire frissonner !) en passant par Mark le marchand d’armes, Henry l’homme politique amorale (ces deux derniers occupant sans doute les deux autres places sur le podium de l’inhumanité) jusqu’à Tomas, banquier à la City grand spéculateur et voyeur à ses heures perdues et Roddy le galeriste d’art qui s’octroie un droit de cuissage sur les jeunes artistes…
Coe s’en donne à cœur joie pour les rendre plus abjects les uns que les autres.
Dans leur manoir ténébreux, ils ont un côté famille Adams croisé aux frères Daltons. Une sorte de mafia à l’anglaise ! Des personnages excessifs, outranciers que l’on aime détester, malgré leur côté caricatural et manichéen inévitable (sur un air de « la noblesse pourrie qui exploite la pauvre classe laborieuse »).

Les personnages secondaires ne sont pas en reste : mention spéciale au vieux détective Findlay, au langage fleuri et désuet, rocambolesque et homo gentiment lubrique qui dragouille au passage notre empoté de Michael (la lettre qui lui envoie pour se faire connaître ne manque pas de piquant !). Une place de choix est aussi faite aux personnages féminins qui défilent dans la vie de Michael Owen, l’occasion pour l’auteur d’en dresser de jolis portraits avec une belle sensibilité : de Fiona la voisine adepte de plantes vertes à la santé vacillante à Phoebe la jeune infirmière et aspirante peintre en passant par de jeunes inconnues dans le train jusqu’à Joan, l’amie d’enfance un peu boulotte… Cette dernière fera l’objet d’une scène particulièrement émouvante lorsque Michael la surprend par hasard endormie dans son lit : « Je restai ainsi à la contempler ; mais bientôt assez étrangement ce fut son visage que je me trouvai regarder – ce visage que j’avais vu quotidiennement depuis 4 jours – et non plus son corps qui m’avait été magiquement offert pendant des moments précieux et illicites. Peut-être y-a-t-il quelque chose de plus intime, de plus secret dans un visage endormi qu’un corps nu. Ainsi en repos, les lèvres entrouvertes, les yeux clos, avec l’air de se concentrer intensément sur quelque objet lointain et intérieur, Joan était d’une beauté saisissante. Il me parut alors impossible, presque honteux, d’avoir pu la trouver laide. »
Leur sensualité, le trouble qu’elle suscite, chacune à leur façon, chez ce grand timide.

 

Un récit intimiste : l’histoire secrète de Michael Owen

En parallèle de la brochette de rapaces Winshaw, on suit les mésaventures de Michael Owen. Changement d’ambiance radical avec cet écrivain méconnu, adulescent maladroit, a priori terne et banal, qui vit recroquevillé dans sa bulle. L’analyse psychologique se fait ici plus fine.
On s’attache très vite à ce sympathique loser célibataire qui fantasme toute la journée devant son écran de télévision sur une obscure actrice des années 60 (jouant dans le film « What a carve up ! » repris pour le titre en VO du roman) qui le hante depuis l’enfance.
L’histoire d’un testament dans une grande maison…, ça vous rappelle quelque chose ?
Il analyse d’ailleurs cette drôle de passion : « Je ne me contente pas de voir des films (…) je m’en obsède. Un seul film en fait (…) Mes parents m’ont emmené le voir quand j’étais petit (…) et depuis j’ai l’étrange sentiment que…, qu’il n’a jamais vraiment fini. Que… que je l’habite depuis. » Il semble toujours baigner dans son enfance où son héros se nommait Youri Gagarine: « et je maudis une fois de plus le mauvais sort qui avait fait de moi un homme d’imagination, et non d’action : condamné comme Orphée, à errer dans le monde souterrain des fantasmes alors que mon héros Youri n’avait pas hésité à s’envoler parmi les étoiles. »…
Il y a quelque chose d’assez poétique, d’onirique chez ce marginal, une folie douce…
Un être qui préfère finalement rêver que passer à l’acte en particulier avec les femmes qu’il se contente de désirer de loin, avec une « une douce nostalgie sexuelle, poignante et absurde ». Et parfois quelques regrets. Un personnage emprunt d’une certaine mélancolie et d’idéalisme. Mais aussi avec un petit orgueil -plutôt pathétique- qui pointe sur la rivalité avec les autres auteurs (cf : sa critique sadique -et hilarante- pour démonter un autre écrivain).

« Le truc c’est de faire sans cesse des choses scandaleuses. Il ne faut pas laisser aux autres le temps de réfléchir après avoir fait passer une loi révoltante. Il faut aussitôt faire passer quelque chose de pire avant que le public ne puisse pas réagir. »

"Testament à l'anglaise" de Jonathan Coe, satire politique féroce et jubilatoire des années d'austérité Thatcherienne.

« Testament à l’anglaise » de Jonathan Coe, satire politique féroce et jubilatoire des années d’austérité Thatcherienne.

 

Une dénonciation polico-économique virulente

Une large partie du succès de Testament à l’anglaise est liée à sa féroce satire (et analyse) de la politique thatchérienne en Angleterre pendant les années 80. Outre la richesse documentaire (on trouve en appendice la liste pointue de ses sources), il faut saluer le procédé narratif inventif qu’il utilise. Celui de personnifier chaque grand « péché » en quelque sorte par la figure iconique d’un Winshaw :
Hilary la chroniqueuse vedette incarne le nivellement par le bas des mass médias : « C’est la grande force de la télévision : elle forme un lien entre toutes les parties de la nation. Elle annule les différences de classe et contribue à créer un sentiment d’identité nationale. » Tomas le banquier de La City décrit la dangereuse virtualisation du système financier « ce château de sable » tout en « intérêts, honoraires, échanges, options » entièrement déconnecté de la réalité, des gens. Il démontre les mécanismes pervers qui le sous-tendent. Il est intéressant de noter que parallèlement le personnage n’appréhende le monde qu’à travers des écrans (y compris dans le privé où il s’adonne au voyeurisme) : « Il avait l’impression qu’il lui était possible de mettre une infinité de barrières vitrées entre lui-même et les gens (existaient-ils vraiment ?) dont l’argent formait la base d’enivrantes spéculations quotidiennes. »
Ces dérives font bien sûr pleinement écho à la crise financière (subprimes, etc.) et économique actuelle. Il aborde aussi avec des exemples vivants et marquants la crise sanitaire et sociale qui couve (qui entraînera notamment la vache folle, etc.) à travers Dorothy l’agricultrice aux méthodes d’élevage effrayantes et Henry l’homme politique qui gère la réforme de la sécu visant notamment à transformer l’hôpital « en magasin » avec un cynisme horrifiant: « Nous avons le projet de supprimer les repas gratuits pour un demi-million d’écoliers dans les 5 prochaines années. (…) Oh évidemment ça sera un tollé mais ça passera. L’important c’est que nous allons économiser beaucoup d’argent, et, en attendant toute une génération d’enfants de familles pauvres et ouvrières aura pris l’habitude de ne manger rien d’autre que du chocolat et des biscuits toute la journée. Ce qui veut dire qu’ils finiront par s’affaiblir physiquement et mentalement. » Enfin Mark, last but not least, représente toute l’hypocrisie de l’industrie militaire qui favorise la course à l’armement (notamment de l’Irak) sans avoir l’air d’y toucher tout en s’opposant à la guerre qui en découlera… : « Nous sommes dans la situation grotesque d’avoir passé les dernières années à lui vendre des armes, et maintenant nous faisons volte-face et nous l’appelons la Bête de Balylone parce qu’il s’est mis à l’utiliser. » ou encore « (…) Quelle importance, ce qu’il a l’intention de faire ? S’il commence à avoir l’air de penser qu’il peut agir contre notre gré, alors nous trouverons un prétexte pour l’attaquer et pour détruire son arsenal. Et puis nous nous remettrons à lui vendre des armes. » Tout du long, il use et abuse de répliques « choc » révoltantes et choquantes pour servir sa critique assez primaire mais qui n’en reste pas moins efficace. Il n’en n’oublie pas moins le romanesque de l’histoire même si certains passages sonnent comme des exposés journalistiques ou tournent à la démonstration caricaturale… (voir le commentaire de l’auteur a posteriori*)

 

Une réflexion (désabusée) sur le milieu de l’édition

A travers son personnage romancier, Jonathan Coe en profite pour brocarder le milieu littéraire mais aussi peut-être tourner en dérisions ses propres affres et petites prétentions d’auteur (d’autant que jusqu’à Testament à l’anglaise, il était lui-aussi relativement méconnu) ? Cela commence fort avec une déclaration enflammée de l’éditeur de Michael qui déplore la marchandisation de la littérature et s’irrite du manuscrit d’Hilary Winshaw, la vedette médiatique : « Il ne leur suffit pas d’être riche comme des cochons, d’occuper les postes les plus influents à la télévision, d’avoir deux millions de lecteurs qui paient pour gober leurs foutaises domestiques : ces salauds veulent en plus l’immortalité. Ils veulent que leur nom figure dans le catalogue de la British Library (…), ils veulent pouvoir glisser leurs beaux volumes reliés entre Shakespeare et Tolstoï dans la bibliothèque de leur salon. (…) Et ils vont y arriver parce que (…) même si on pense avoir découvert le nouveau Dostoïevski, on en vendra pas le quart de ce que pourrait faire n’importe quelle merde écrite par un type qui présente la météo à leur putain de télévision ! »
On continue avec une scène délectable de flatterie d’ego dans le train où notre Michael tombe par hasard –croit-il- sur une belle jeune-femme lisant son livre (voir extrait). Le rêve de tout écrivain…
On relève également une discussion intéressante sur le sujet avec l’étudiant en cinéma qu’héberge Joan : « (…) le problème avec le roman anglais c’est qu’il n’a aucune tradition d’engagement politique. Tout ce que je peux voir c’est des écrivains qui se masturbent intellectuellement dans les limites établies par la morale bourgeoise. Il n’y a aucun radicalisme. » L’apothéose est peut être atteinte avec la vengeance de Michael sur l’un de ses confrères « ridiculement surestimé par la presse »
Au cours de l’argumentaire, certains dialogues sonnent comme des déclarations d’intention ironiques de Testament à l’anglaise : « Nous avons cruellement besoin de romans qui manifestent une certaine compréhension du coup de force idéologique qui s’est récemment imposé dans notre pays, qui puissent traduire ses conséquences en terme humains et démontrer qu’une réponse appropriée est non seulement la consternation et la colère, mais aussi un fou-rire incrédule. » ou encore « Il a visiblement l’intention d’écrire des livres drôles, fantastiques, méchants et satiriques, novateurs et influents, mais il n’y arrivera jamais, parce qu’il est incapable de… (…) rayonner ! ».
Ses piques acerbes sur l’édition à compte d’auteur ne sont pas moins savoureuses à travers les propos de l’éditrice de Peacock Press : « (…) nous publions n’importe quelle ânerie. Des romans pitoyables, des autobiographies à mourir d’ennui… des bouquins que n’accepteraient normalement aucune librairie digne de ce nom. (…) mon travail est de rassurer ces pseudos-écrivains au téléphone, de leur dire que leurs livres en valent la peine, ce qui bien sûr n’est jamais le cas. »

La création artistique est aussi abordée à travers le personnage de l’aspirante peintre (Phoebe) : « Connaissez-vous ce sentiment ? (…) tomber sur un artiste qui s’adresse directement à vous, qui parle le même langage, qui confirme toutes vos intuitions mais qui exprime en même temps quelque chose de parfaitement neuf. »

Le représentant d’un humour « typiquement british »?

On l’aura compris, Jonathan Coe excelle dans l’art des dialogues et des situations burlesques second degré. Il est d’ailleurs considéré comme emblématique de « l’humour typiquement british », dans la lignée d’un Evelyn Waugh, Wilde, Lodge, Sharpe… Parmi les scènes d’anthologie comique du roman, citons la rencontre avec Findlay, l’érection impromptue dans le métro contre un gros lourdeau alors qu’il rêve de Katleen Turner…, plus proche de l’humour noir voire grinçant : la série des « problèmes et solutions » de la fermière Dorothy ou encore l’interview pour sa maternité d’Hilary… et tant d’autres encore !
Son humour par l’absurde et son goût pour le loufoque voire le grotesque rappelle aussi la plume d’un David Foenkinos ou d’un Albert Cohen. Entre comédie de boulevard et série B (plus particulièrement son final), il mène rondement son intrigue aussi farfelue que prenante. [Alexandra Galakof]

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* L’auteur a commenté avec du recul son oeuvre en 2009 : « Testament à l’anglaise est un livre politique dans le sens où il défend un point de vue politique. Le Cercle fermé a probablement aussi un contenu politique, mais cela se sent moins. Car, aujourd’hui, j’utilise différemment la politique dans mes livres. Ce que j’ambitionne de faire, c’est d’offrir une description aussi fidèle que possible du monde tel qu’il est. On peut d’ailleurs considérer que c’est là encore un projet politique au sens large du terme. Dans Testament à l’anglaise, j’essayais de convertir mes lecteurs à mon point de vue, maintenant je ne crois plus qu’il soit possible ni même souhaitable pour un roman d’y parvenir. » (extrait interview « Le magazine littéraire »)

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3 Commentaires

    • roulayasin sur 3 mai 2010 à 20 h 11 min
    • Répondre

    je viens de finir ce livre. EBLOUISSANT!!!!!!

    • roba sur 26 juillet 2019 à 15 h 00 min
    • Répondre

    Amusant mais un peu long.

    Quelques bons dialogues et plusieurs passages savoureux.

    Je l’ai lu, j’ai aimé mais ne le relirai probablement jamais.

    • Zélie Dare sur 29 octobre 2022 à 19 h 14 min
    • Répondre

    Et bien moi je l’ai relu, me suis fait prendre à nouveau, et j’ai recherché une analyse du type de celle-ci après lecture. Merci de l’avoir écrite.

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