Succès premier roman : « Mes illusions donnent sur la cour » de Sacha Sperling

Avec ses 23000 exemplaires écoulés en 2 mois de « Mes illusions donnent sur la cour », Sacha Sperling a donc de quoi se réjouir doublement. En effet de nos jours, il est très difficile pour un premier roman d’émerger. Alors qu’il y a encore quelques décennies, un auteur inconnu pouvait espérer vendre quelques 3000 exemplaires, ce chiffre a été divisé par 5 pour descendre à 500… Sperling revient sur le succès de son roman ellisien « Mes illusions donnent sur la cour » que nous vous recommandions lors de la rentrée de septembre 2009 :

Dans un article du magazine Marie-Claire intitulé « Petits génies », l’auteur qui a écrit son livre à l’âge de 15 ans (!) explique notamment : « (…) ce n’est pas si étrange d’écrire à 15 ans : à l’adolescence, on refuse que les choses ne soient pas telles qu’on les rêve, on a envie de les transformer, de les sublimer, bref, de défier les dieux … Ne pas accepter la réalité, c’est peut-être ça, être écrivain. »

Quant à l’accueil de son livre, il commente : « Ce livre, c’est une expérience enviable bien sûr, mais violente aussi, je suis sur des montagnes russes. Je ne prends pas les louanges trop à coeur, parce que je sais que demain tout le monde m’aura oublié.« 

Bonne nouvelle, le jeune écrivain compte bien poursuivre son oeuvre brillamment débutée : « Je suis en train d’écrire mon deuxième livre, j’ai arrêté la fac pour le faire. Le succès du premier et les critiques sur mon statut de « fils de » me donnent envie de me battre, et de prouver que mon premier roman n’était pas un accident. Ca me donne une vraie énergie. J’ai la chance de savoir ce que j’aime, et, puisque mon premier bouquin a marché, j’ai la chance encore plus grande de pouvoir l’assumer et me consacrer entièrement à l’écriture. Un jour, je me tournerai sûrement vers le cinéma. J’ai tout mon temps. »

A lire aussi : la chronique de « Mes illusions donnent sur la cour » de Sacha Sperling, un roman sur le mal-être de la jeunesse dorée où règnent trouble et confusion des âmes et des corps, dans la veine de « Moins que zéro » le premier roman de Bret Easton Ellis.

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