Top 10 : Mes plus beaux livres d’amour…

A l’occasion de la saint Valentin, retour sur l’un des plus beaux genres littéraires, si ce n’est peut-être le premier ! : l’histoire d’amour ou roman d’amour (même s’il a toujours été assez méprisé paradoxalement, jugé trop « sentimental »). Le sentiment, exalté, déçu ou encore contrarié aura donné ses plus belles pages à la littérature. Alors que précedemment je m’interrogeais sur les difficultés d’écriture d’un roman d’amour contemporain (« Peut-on encore écrire une histoire d’amour ? »), je vais tenter aujourd’hui de dresser une petite liste des livres d’amour, d’hier et d’aujourd’hui, qui m’ont le plus marquée et surtout fait rêver. Selon moi, une « belle histoire d’amour », au sens romantique du terme, c’est d’abord l’émotion, l’intensité, l’enchantement qu’elle peut susciter en nous et une certaine idéalisation en filigrane.


1. « Confessions d’un enfant du siècle » d’Alfred de Musset :
J’ai lu ce chef d’œuvre romantique, assez tardivement, il y a quelques années seulement, et je ne m’attendais pas du tout à cela ! La faute aux imbéciles qui bien souvent détournent ce roman en le présentant comme « une chronique du XIXe siècle » (sans doute pour le rendre « plus noble », l’histoire d’amour étant souvent considerée comme un genre « niais » !). Mais c’est bel et bien (et avant tout) un roman d’amour que nous a écrit l’amant de Georges Sand, inspirée d’ailleurs de sa liaison avec cette dernière que l’on qualifierait de nos jours de « cougar » (quel horrible mot !), avec très peu d’allusions historiques si ce n’est dans les premières pages. Son héros, Octave, qui aura bien sûr inspiré le prénom du fameux héros beigbédérien, un jeune-homme de 19 ans, qui après avoir cruellement découvert que sa bien-aimée maîtresse le trompait, parvient à rencontrer un nouvel amour en la personne de la douce et pieuse Brigitte Pierson, âgée de 30 ans, retirée à la campagne… Ne pouvant céder à son amour passionné contraire aux bonnes mœurs de l’époque (elle est veuve et plus âgée que lui), elle tente de repousser ses avances en l’éloignant ou en l’évitant, pensant qu’il se lasserait vite. Mais le jeune-homme préfère encore refouler son désir plutôt que d’être privé de la présence de sa bien-aimée, avant de succomber aux affres de la jalousie. A noter que ce roman est actuellement en cours d’adaptation ciné avec Pete Doherty et Charlotte Gainsbourg dans les rôles titres, réalisé par Sylvie Verheyde. Voici l’un des extraits que je préfère dans ce roman et qui traduit bien l’intensité des sentiments qui unissent ces deux personnages et leur lien profond :

« Je n’avais pensé qu’à elle pendant mon voyage, et je perdais toute espérance de l’oublier jamais. Cependant mon parti était pris de me taire devant elle ; le danger que j’avais couru de la perdre par l’imprudence que j’avais commise, m’avait fait souffrir trop cruellement pour que j’eusse l’idée de m’y exposer de nouveau. (…) En un mot j’avais la ferme persuasion qu’à la première parole d’amour que je lui dirais, sa porte me serait fermée. Je la retrouvai maigrie et changée. (…) Elle me dit qu’elle avait été souffrante. Il ne fut point question de ce qui s’était passé. Elle avait l’air de ne pas vouloir s’en souvenir, et je ne voulais pas en parler. Nous reprîmes bientôt nos habitudes de voisinage ; cependant il y avait entre nous une certaine gêne, et comme une familiarité composée. (…) Cependant, dans nos entretiens, j’insistais toujours sur mon dégout du monde, sur l’aversion que j’éprouvais d’y rentrer jamais. Je prenais à tâche de faire sentir à Madame Pierson qu’elle ne devait pas se reprocher de m’avoir reçu de nouveau chez elle. Tantôt je lui peignais ma vie passée sous les couleurs les plus sombres, et lui donnais à entendre que, s’il fallait me séparer d’elle, je resterais livrée à une solitude pire que la mort (…)
Tantôt j’affectais une gaité qui était loin de mon cœur, pour lui dire qu’en me permettant de la voir, elle m’avait sauvé du plus affreux malheur ; je la remerciais à chaque fois que j’allais chez elle, afin d’y pouvoir retourner le soir ou le lendemain. – Tous mes rêves de bonheur, lui disais-je, toutes mes espérances, toute mon ambition, sont renfermés dans ce petit coin de terre que vous habitez ; hors de l’air que vous respirez, il n’y a point de vie pour moi. »

2. « Les souffrances du jeune Werther » de Goethe :
J’ai lu ce roman à la vingtaine alors que je n’étais pas en grande forme sentimentale et je peux vous dire que cela a été un merveilleux remède, si tant est que la littérature puisse guérir quoique ce soit ! Autre chef classique romantique allemand (on aura compris que je suis une adepte des grands écrivains du courant romantique de la fin du XVIIIe et du XIXe siècle), Werther est une sorte d’Octave (l’inverse serait plutôt exact puisque c’est le premier qui influença le second chronologiquement parlant) qui doit affronter le dépit amoureux puisque la femme dont il tombe éperdument amoureux, Lotte, est déjà promise à un autre. S’ensuit une longue lutte pour oublier cet amour. Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman : la description du sentiment amoureux, de l’obsession et la détresse qui en découle pouvant aller jusqu’aux idées de suicide.
Un des passages que j’avais à l’époque dûment surligné (!) :
« Wilhelm, qu’est ce que le monde pour notre cœur sans l’amour ? Ce qu’une lanterne magique est sans lumière : à peine y introduisez-vous le flambeau, qu’aussitôt les images les plus variées se peignent sur la muraille ; et lors même que tout cela ne serait que fantômes qui passent, encore ces fantômes font-ils notre bonheur quand nous nous tenons là, et que, tels des gamins ébahis, nous nous extasions sur ces apparitions merveilleuses. »

3. « Le journal de l’amour » d’Anaïs Nin et « La Correspondance passionnée » entre Anaïs Nin et Henry Miller :
Des écrits diaristes d’un côté, épistolaire de l’autre : on sort du genre romanesque mais le style et la force de l’histoire, l’introspection qui se raconte sous la plume intense d’Anais Nin n’en reste pas moins fascinante et envoûtante. « Le journal de l’amour » réunit en réalité trois tomes du journal d’Anaïs Nin, les plus riches puisqu’ils relatent sa rencontre avec Henry Miller (et bien d’autres !). Cette lecture a été un véritable choc tant littéraire que personnel. Anais Nin dévoile ici toute la complexité du sentiment amoureux et l’expérience féminine du désir où corps et âme font toujours un (quoiqu’en dise Catherine Millet !). A tort, Anaïs Nin est souvent précédée d’une réputation sulfureuse de « nymphomane », je crois que ceux qui la réduisent à cela n’ont strictement rien compris ou ne l’ont tout simplement pas lu. Anaïs Nin est avant tout une grande cérébrale et son amour avec Miller est autant intellectuel que charnel, les deux se nourrissant mutuellement. Les journaux et leur correspondance constituent des milliers de pages sur le même thème, leur relation tour à tour passionnée ou houleuse où interfèrent bien d’autres amant(e)s, mais étrangement on ne s’en lasse jamais !

4. « Ivre du vin perdu » et « Les soleils révolus » de Gabriel Matzneff :
Un auteur controversé pour on sait quoi mais malgré tout ses lettres d’amour reproduites dans ses romans (autre chose que les reproductions de la maîtresse de PPDA !) sont vraiment somptueuses (et de façon générale les descriptions de la beauté de ses jeunes amantes, avec son écriture presque lyrique). J’en ai versé des larmes en les lisant ! Le roman « Ivre du vin perdu » est inspiré de sa passion pour une certaine Francesca, mais bien que j’ai lu ensuite le journal éponyme, j’ai préféré celui qui suit « Les soleils révolus » où il évoque notamment beaucoup Casanova auquel il se compare et qu’il oppose à Don Juan, c’est intéressant (maintenant il me reste à lire « Histoire de ma vie » mais pour l’instant après une tentative cet été, je n’ai pas réussi à entrer dedans). J’ai bien aimé aussi dans « Les soleils révolus », son histoire avec la lycéenne qui le fait rire (désolée, le prénom m’échappe).

5. « Shangaï Baby » de Wei-Hui :
Le roman d’éducation sentimentale d’une jeune shangaïenne qui m’a enchantée, pour diverses raisons (et notamment sa force de vie) à la vingtaine. Malheureusement l’auteur aura pâti de son image un peu trop branchée ou jolie et aura donc été dévaluée mais sa poésie urbaine et la finesse de ses interrogations amoureuses m’avaient emballée à l’époque. Entre autres choses, l’héroïne virevoltante et rêveuse Coco fait face à un dilemme amoureux, partagée entre son amour tendre et romantique pour son jeune petit ami (impuissant) et l’amour physique avec son amant, un homme marié allemand plus mûr expatrié à Shangaï. Ca vous rappelle quelqu’un (voir paragraphe précédent 🙂 ?!

6. « Haute fidélité » de Nick Hornby
Ce livre revient systématiquement dans tous mes palmarès mais bon, il réunit quand même à peu près toutes les qualités et entre autres, celle de nous raconter une jolie histoire d’amour, tout en tendresse et sensibilité. Et sans mièvrerie ! Il s’agit de l’histoire entre le narrateur et la chanteuse. J’aime tout particulièrement le récit de leur première nuit qui est particulièrement touchante par la maladresse du personnage qui n’hésite pas à révéler sa fragilité et son manque de confiance en lui.

7. « L’école de la chair » de Mishima :
Ah enfin un livre un peu original dans un tel palmarès, je ne pense pas qu’il soit cité spontanément lorsqu’on parle de « roman d’amour » et pourtant sa beauté violente m’a fait un grand effet. J’en avais déjà parlé à l’occasion d’un billet sur la prostitution au masculin, puisqu’en effet il s’agit d’un amour « tarifé », entre une riche japonaise et un jeune loubard gigolo à ses heures perdues. J’ai particulièrement été sensible aux descriptions physiques des personnages (notamment leur peau, thème récurrent chez les auteurs japonais !) et de façon générale à son écriture très sensorielle.

8. « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » d’Haruki Murakami :
Bon, il fallait bien que je place tout de même mon cher Murakami, même si l’on m’a dit récemment que c’était de la littérature « Canada dry » tant pis j’assume ! Dans ce roman du début des années 90, l’auteur raconte une histoire d’amour assez poignante, qui prend racine dans l’enfance puis la vie sépare les deux jeunes amoureux platoniques comme cela arrive souvent. Des années plus tard, il se retrouveront mais la jeune femme porte le poids d’un secret qui rend impossible leur relation.
J’ai beaucoup aimé la façon dont le souvenir de ce premier amour hante le héros, la poésie mystérieuse qui baigne toute l’histoire et surtout le dénouement lors de leur escapade en montagne qui m’a beaucoup surprise (et émue) !

9. « Lucille » de Ludovic Debeurme:
Pour changer un peu, je place un roman graphique dans ce top 10. Ludovic Debeurme vient de plus de publier la suite de cette histoire émouvante (« Renée », que je n’ai pas encore lu donc je ne pourrai vous donner mon avis). C’est rare (pour un roman graphique je veux dire), mais j’ai été assez bouleversée par cette histoire qui raconte en quelque sorte la résurrection d’une jeune ado anorexique par l’amour. Dis comme ça, cela sonne très mièvre mais en réalité c’est très beau et sans pathos. Debeurme a exprimé avec beaucoup de subtilité et de justesse le passage du rejet de son corps à son apprivoisement progressif par le regard aimant de l’autre. La scène de leur première fois est particulièrement touchante dans cette découverte progressive de l’autre et des sensations corporelles.

10. « 37.2 le matin » de Philippe Djian :
En fait c’est probablement plus le film que le livre qui m’aura marquée, mais rendons tout de même hommage à Philippe Djian (une fois de plus !) pour avoir créé ce magnifique personnage de Betty Blue, beauté fatale déglinguée et borderline qui aime de tout son « cœur en skaï mauve« … J’ai un intérêt particulier pour la folie en particulier féminine. [Alexandra Galakof]

( ah et aussi : « Avant, pendant, après » de Jean-Marc Parisis pour le style graphique et presque théâtral de cette aventure amoureuse au charme germanopratin et « Superstars » d’Ann Scott pour l’intensité et la fougue techno-rock de ses héroïnes aux liaisons dangereuses)

A lire aussi : A propos d’un (premier) baiser : Nicolas Rey, Arnaud Cathrine, Niccolo Ammaniti, Anna Rozen, Lola Gruber, Jeffrey Eugenides, Matzneff, Fitzgerald, Bukowski, Djian, Sagan…

48 Commentaires

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    • hélène sur 21 février 2011 à 15 h 16 min
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    Sans réfléchir, j’ajoute "l’après midi bleue " de W BOYD..lu il y a presque 15 ans, pas relu depuis …souvenir enchanté..mais peut être était ce seulement "the right book at the right moment"

    • Mounir sur 21 février 2011 à 17 h 08 min
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    Liaisons dangereuses" ?
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    • Mano sur 21 février 2011 à 17 h 08 min
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    histoire d’o.
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    • Antoine sur 21 février 2011 à 17 h 09 min
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    Shosha de Singer.
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  1. Liaisons dangereuses, oui mais surtout sur la manipulation amoureuse quoique l’histoire entre Valmont et volanges est superbe
    oui Histoire d’O j’y ai pensé quoique j’imagine que ce ne soit pas une "histoire d’amour" au sens classique du terme…

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    • Mounir sur 21 février 2011 à 17 h 10 min
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    "Le rouge et le noir"
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    • Julie sur 21 février 2011 à 17 h 11 min
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    Orgueil et préjugés
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    • Kevin sur 21 février 2011 à 17 h 11 min
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    "Romeo et Juliette"… Classique, mais fort.
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    • Amandine sur 21 février 2011 à 17 h 12 min
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    Néfertiti dans un champs de cannes à sucre de Jaenada…Original ?!
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  2. Shosha de Singer : je ne connais pas du tout !
    Austen, stendhal, shakespeare, oui des classiques, oui magnifiques mais pas dans mon panthéon… 🙂
    Néfertiti, oui j’y ai pensé mais je lui préfére 37.2 le matin !
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    • Amandine sur 21 février 2011 à 17 h 13 min
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    ah ! 37.5 je ne l’ai pas encore lu ! il faut que je m’y attelle de ce pas !
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    • Kevin sur 21 février 2011 à 17 h 13 min
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    Nadja de Breton
    L’ombre du Vent de Zafon (sur l’amour des livres…)
    Le Liseur de Schlink…
    et tant d’autres…
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    • Amandine sur 21 février 2011 à 17 h 14 min
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    le liseur est magnifique!
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    • Mounir sur 21 février 2011 à 17 h 19 min
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    "Nadja" !
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    • Loïc sur 21 février 2011 à 17 h 20 min
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    "Mort à Venise" ….amour platonique mais amour quand même.
    "Madame Bâ" …amour inconditionnel d’une grand-mère pour son petit fils
    "Nadja"
    etc…
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    • Loïc sur 21 février 2011 à 17 h 20 min
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    ‎"Le grand Meaulnes" D’Alain Fournier
    "Fanny" Pagnol

    • Benoît sur 21 février 2011 à 17 h 21 min
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    Clair de femme de Romain Gary 🙂
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    • Amandine sur 21 février 2011 à 17 h 36 min
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    l’insoutenable legereté de l’être, Milan Kundera.
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    • Nashtir sur 21 février 2011 à 17 h 37 min
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    ‎"le grand Meaulnes" d’Alain Fournier ; "le grand homme " de Philippe Soupault ; "l’Education sentimentale" de Gustave Flaubert.
    @Mounir : pour Nadja, je ne suis pas d’accord : Breton a écrit qu’il n’aimait pas Nadja. C’est un texte sur la …rencontre, le hasard objectif, il y a un point de vue sur l’amour (celui de Breton) mais il n’y a pas d’histoire d’amour.
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    • Sabrina sur 21 février 2011 à 17 h 37 min
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    Twilight! 😉

    • Raphaël sur 21 février 2011 à 17 h 38 min
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    "Demande à la poussière" de J. Fante
    "Tendre est la nuit" de F. S. Fitzgerald
    "La fille que j’ai abandonnée" de Shusaku Endô

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  3. Nicolas Pages de Dustan, Le livre brisé Doubrovsky. La mécanique des femmes de Calaferte (un homme qui aime les femmes).

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  4. dans le genre amour déglingué, "les amants du spoutnik", de murakami, et dans le genre amour angoissé, "l’ennui", de moravia !
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    • Nashtir sur 21 février 2011 à 17 h 40 min
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    "le mépris" de Moravia! Sur la fin de l’amour, plutôt.
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    • Aymeric sur 21 février 2011 à 17 h 41 min
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    et même sur l’absence d’amour réel…
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    • Nashtir sur 21 février 2011 à 17 h 41 min
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    @Aymeric : sans doute.
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    • Aymeric sur 21 février 2011 à 17 h 42 min
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    ‎"le livre de ma mère", de cohen, entre-t-il dans la catégorie des livres d’amour ? (et puis je ne suis pas si fan que ça de ce livre, en fait…)
    "Le blé en herbe", de colette ?
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    • Alexandra sur 21 février 2011 à 17 h 43 min
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    ‎"le livre de ma mère", non définitivement ! 🙂
    Je ne vise pas l’amour au sens large, mais bien l’amour au sens premier : la romance ! (saint valentin oblige même si j’ai qques jours de retard, mais on fera comme si de rien n’était…)
    Le blé en herbe : mmh j’aimerais bien citer Colette ds ce top ten mais elle n’a pas vraiment écrit de "belle histoire d’amour", le blé en herbe c’est plus l’histoire d’une initiation et sur le basculement de l’adolescence avec l’adieu à l’enfance, avec tte l’ambivalence que cela implique. enfin pour moi en tout cas…
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    • Aurélia sur 21 février 2011 à 17 h 43 min
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    La Nuit des Temps!

    • Aurélia sur 21 février 2011 à 17 h 44 min
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    L’Ecume des jours, les Hauts de Hurlevent…
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    • Nico sur 21 février 2011 à 17 h 44 min
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    Désolé mais Belle du Seigneur est incontournable.

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  5. noooooooooooooooooon !! 🙂
    Belle du seigneur est un anti-roman d’amour contrairement à une idée répandue (et de plus une démonstration lourdingue).
    Les hauts du hurlevent : nooooooooooooooon !! (re smiley)
    emily bronté a passé trop de tps au …presbytère et son roman en est écrasé… beurk!

    • Aurélia sur 21 février 2011 à 17 h 45 min
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    Je te parle plus.
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  6. (je crois que pas mal de monde ne va plus me parler après ce coming out !)
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    • Cédric sur 21 février 2011 à 17 h 46 min
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    "La sirène baiseuse de Venice" de Bukowski?
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    • Nashtir sur 21 février 2011 à 17 h 46 min
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    @alexandra : si c’est la "romance", il y a "nous n’irons plus au luxembourg" de Gabriel Matzneff. (la romance vécue par un petit bourgeois du 3° âge)
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  7. ah Matzneff, je dis oui ! je l’ai d’ailleurs inclu en 4e place de mon top
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    • Nicolas sur 21 février 2011 à 17 h 47 min
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    Barjavel "La nuit des temps"
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  8. Il est dans ma pile à lire depuis un moment le barjavel et le moravia aussi, d’autant que je viens de revoir le film de godard!
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    • Laurence sur 21 février 2011 à 17 h 48 min
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    "les aimants" de Parisis. Ou Matzneff. Ou Barjavel. Ou "la lectrice" de Eric Holder.
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    • Gérard sur 21 février 2011 à 17 h 48 min
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    Tristessa de Kerouac
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    • ben sur 23 février 2011 à 13 h 43 min
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    Lolita de Nabokov me parait assez évident.

    • Ak sur 23 février 2011 à 14 h 42 min
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    Alex, comment n’avez vous pas pu tomber raide amoureuse de Solal? Ce personnage m’a poursuivie pendant des mois, je le cherchais partout en vrai. Cohen, juste immense.

  9. ah non décidément ce personnage est d’une hypocrisie très agaçante.

    • Ivan sur 24 février 2011 à 15 h 29 min
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    M’enfin, personne ne cite Anna Karénine et Résurrection, du grand Tolstoï ! Impardonnable !
    L’immoraliste, de Gide.

    • Philippe M. sur 1 mars 2011 à 15 h 16 min
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    "Fight Club", pour l’histoire d’amour déglinguée de Tyler et de Marta !

  10. je valide le canada dry ! je lis Kafkha sur le rivage de Murakami aussi, et je fais plus qu’assumer, je le crie haut et fort ! Bon revenons au sujet… histoire d’amour alors voyons… J’ai beaucoup aimé "un temps fou de laurence tardieu". Et dans des lectures plus lointaines genre à mes 20 ans, "toute la beauté du monde" de marc esposito m’a marquée. bonne soirée tout le monde, bonne semaine

    • biblio sur 3 février 2012 à 11 h 28 min
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    Une de plus belle histoire d’mour que j’ai lue : « Nous sommes éternels » de Fleutiaux. Pas toujours politically correct, mais superbe !

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