Auteur : Audrey Diwan

Audrey Diwan nous parle de Simone de Beauvoir et de ses romans clé

Le site Dans ma bibliothèque que nous vous présentions récemment vient de publier une interview d’Audrey Diwan, qui n’aurait peut-être pas dû placer son micro sur la bretelle de son débardeur fort échancré…, auteur de deux romans La fabrication d’un mensonge et De l’autre côté de l’été. La jeune écrivain qui cherche à explorer « les …

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Miss Saturne de Barbara Israël, De l’autre côté de l’été d’Audrey Diwan et Les petites morsures d’Aurore Guitry : extraits choisis

En cette rentrée littéraire de janvier, les jeunes plumes au féminin font entendre leurs voix. La niçoise Barbara Israël qu’évoquait Stéphane Million, son éditeur, dans sa chronique nous parle d’adolescence, l’âge des premières fois, des bars et des révoltes, dans son deuxième roman « Miss Saturne », toujours sur fond de bande-son rock et de Côte d’azur. C’est aussi le sujet du premier roman, « Les petites morsures » d’Aurore Guitry (qui publie déjà en parallèle un deuxième roman : « Les âmes fardées ») qui vous avait été présenté l’an passé et qui sort aujourd’hui au Livre de Poche. De son côté, Audrey Diwan revient aussi avec un deuxième roman, « De l’autre côté de l’été » chez Flammarion et essaie de revisiter les affres de la femme de la cinquantaine qui s’offre les services d’un escort boy comme l’a déjà fait Balasko dans son roman (puis film) « Cliente » (voir article à ce sujet).

Quelques petits extraits qui vous donneront peut-être envie de découvrir l’une ou l’autre de ces jeunes romancières…

« 11 femmes, 11 nouvelles » (Camille de Peretti, Jessica L. Nelson, Audrey Diwan, Anna Rozen…) : Variations sur l’identité féminine

A l’occasion de leur cinquante ans, les éditions « J’ai lu » qui se revendiquent comme « la plus féminine des maisons d’édition de poche » choisit de donner exclusivement la parole aux femmes, « héritières et filles des féministes » et de les interroger sur l’identité féminine, dans un beau recueil de nouvelles « 11 femmes, 11 nouvelles ». Et de répondre plus particulièrement à la question : Etre une femme aujourd’hui, est-ce seulement avoir un corps de femme ? En parallèle, le photographe portraitiste Olivier Roller illustre par des portraits intimistes voire naturalistes (voir ci-dessous) des 11 auteurs (écrivain, journaliste, éditrice…) leurs onze nouvelles inédites qui explorent la féminité à travers des situations tour à tour douloureuse, surprenante ou cocasse. Un tour d’horizon qui se lit avec intérêt même si l’on pourra regretter une vision finalement bien traditionnelle de l’identité féminine qui reste cantonnée à son rôle de séductrice ou de victime des hommes… Pour ces romancières, il semble que oui, être femme passe avant tout par le corps.

Extrait de « La fabrication d’un mensonge » d’Audrey Diwan (Flammarion)

Dans ce premier roman, Audrey Diwan entraîne son lecteur dans une plongée, a priori anodine, dans l’univers des boutiques de mariage pour mieux dériver sur un récit en forme de road-movie urbain au féminin. Une amitié profonde entre vendeuses de robes de mariées qui a priori tout oppose se transformera en croisande inattendue, contre le mariage, ce mensonge social et cruel pour les âmes romantiques que sont les jeunes femmes élevées au mythe du prince charmant…

« La fabrication d’un mensonge » d’Audrey Diwan et « La Mariée mise à nu » de Nikki Gemmell : Deux romancières brisent les dernières illusions sur le mariage…

La première a 26 ans, parisienne bien connue des milieux « hype » au CV à faire pâlir plus d’un (journaliste pour Technikart puis chef de rubrique du magazine Glamour -où elle ausculte notamment les moeurs amoureuses des trentenaires au féminin – et éditrice free lance pour Denoël – entre autres d’Ariel Kenig et donc désormais romancière !), la seconde est australienne, mariée et « sage » mère de famille et… à l’origine d’un scandale littéraire en 2003. En cette rentrée littéraire de janvier 2007, ces deux romancières portent, chacune à leur façon, sans tabou ni complaisance, les derniers coups au mythe du « Mariage idyllique rose bonbon »… Avec pour sous-titre respectif : « Un bon mensonge est d’abord celui qu’on se raconte à soi » et « Personne n’est totalement honnête en matière de sexe et d’amour. » Accrochez vos ceintures (et vos lunettes) !