Auteur : Dostoïevski

Crime et châtiment de Dostoïevski: « La pensée que le juge le croyait innocent l’effrayait »

Crime et châtiment de Dostoïevski (Prestouplénié i nakazanié en russe) est son 23e récit, datant de 1866. C’est une longue fresque romanesque de plus de 900 pages, en 2 volumes, 6 parties et un épilogue. A l’origine l’écrivain également journaliste avait pour intention de traiter deux grands thèmes : les méfaits de l’alcool et la misère qu’il engendre et d’autre part la confession d’un criminel. Sa publication ayant été proposée à une revue, Dostoiëvski souhaitait en effet l’inscrire dans l’actualité et dans son époque…

Carnets du sous-sol (Notes d’un souterrain) de Dostoïevski: « C’est que je ne peux pas vivre sans exercer ma puissance et ma tyrannie sur quelqu’un. »

Les Carnets du sous-sol ou Notes d’un souterrain de Dostoïevski est devenu un livre un peu à part dans la bibliographie du maître russe d’abord par sa taille (court, il est parfois considéré comme une longue nouvelle) et par sa fonction de « laboratoire » condensant tous les grands thèmes de ses grandes œuvres (« Crime et châtiment », « L’Idiot » et « les frères Karamazov »).

Il n’est reste pas moins un livre culte pour les adeptes de l’auteur et son narrateur, aussi désespéré que fielleux une sorte d’icône des « asociaux frustrés et vengeurs », ce que Nietzshe, qui disait qu’il « était le seul qu’il lui ait appris quelque chose en psychologie », baptisa en 1887 « l’homme de ressentiment » dans sa « Généalogie de la morale ».

Cormac McCarthy et Dostoïevski vus par Jérôme Attal

Dans son (toujours aussi) passionnant journal en ligne, l’écrivain et musicien Jérôme Attal (qui vient de publier « Le garçon qui dessinait des soleils noirs » aux éditions Stéphane Million) confie ses impressions de lecture sur le dernier roman apocalyptique, « La route », du géant des lettres américaines, Cormac McCarthy, prix Pulitzer 2007 et acclamé de toute part. Il tisse un parallèle avec la situation actuelle au Congo et Dostoïevski :