Auteur : Philippe Jaenada

« Néfertiti dans un champ de canne à sucre » : Quand Philippe Jaenada tente d’écrire son « 37°2 le matin »…

Après le succès de son premier roman « Le chameau sauvage », prix de Flore 1997, Philippe Jaenada publiait en 1999 « Néfertiti dans un champ de canne à sucre », que les éditions Points ré-éditent aujourd’hui en poche (après une première parution chez Pocket). Il confirmait ainsi son talent pour les histoires d’amour insolites et cocasses portées par des anti-héros trentenaires aussi maladroits qu’attachants. Toutefois la désinvolture et la légèreté prennent ici des accents plus sombres voire violents (et amorcent son quatrième roman dans la même veine, « Le cosmonaute », qui en est en quelque sorte la suite). Un roman qu’il qualifie de « très lourd à porter » et de « très intime ». A travers cette histoire de « star-crossed lovers », il nous raconte sa rencontre avec une « Betty Blue » qui l’entraîne dans une passion aussi intense (et torride !) que destructrice. Malheureusement contrairement à Djian, le récit, qui ne manque pas d’étincelles, finit par piétiner, à l’image de ses deux personnages, faute de vrai crescendo…

« Sous le manteau » : Delphine de Vigan, Anna Rozen, Philippe Jaenada, Serge Joncour revisitent l’érotisme des années folles

Un beau livre illustré, au titre suggestif « Sous le manteau », mêlant nouvelles inédites de plusieurs écrivains contemporains (Delphine de Vigan, Anna Rozen, Philippe Jaenada, Serge Joncour) et cartes postales érotiques du début du XXe siècle vient d’être publié aux éditions Flammarion. Un concept original qui a inspiré des nouvelles pleines d’humour, de malice sensuelle et de fraîcheur aux auteurs du XXIe siècle !

Philippe Jaenada vous écrit une carte postale…

Si vous vous demandez ce que fait un écrivain en vacances, le Figaro littéraire répond à cette question en donnant, tout l’été, carte (postale) blanche à un écrivain car « même en vacances, un écrivain … écrit ». Chaque semaine, sera ainsi publiée la lettre de vacances d’un romancier qui donne de ses nouvelles, réelles ou imaginaires. Cette semaine il s’agit de Philippe Jaenada qui raconte à sa soeur ses mésaventures en famille, sous le soleil d’Espagne, parenthèses à l’appui. Et comme d’habitude tout ne se passe pas exactement comme prévu…

« Les brutes » par Philippe Jaenada et le duo Dupuy & Berberian

Nous vous l’annoncions cet été : Philippe Jaenada, le créateur du mythique Halvard Sanz, trentenaire maladroit et attachant en quête de l’Amour dans son premier roman « Le Chameau sauvage » et les dessinateurs-scénaristes Dupuy & Berbérian, papas d’un autre célèbre trentenaire : le parisien et lunaire « Monsieur Jean », se sont associés à l’occasion d’un roman graphique édité dans la nouvelle collection « Scali Graphic » de l’éditeur éponyme, à paraître le 9 novembre. Le thème ? Les « trois jours », un épisode pittoresque sur le service militaire, raconté avec truculence par celui qui découvre (et surtout refuse) les us et coutumes de « la discipline militaire »…

Amours de jeunesse : « Vie et mort de la jeune fille blonde » de Philippe Jaenada en poche et « Une histoire qui sent la colle Cléopâtre »…

Qui n’a jamais idéalisé un amour de jeunesse, de lycée, de collège ou même d’école primaire…, cette parenthèse enchantée de l’adolescence, de l’enfance ? Puis des années plus tard, eu la curiosité de savoir ce qu' »il » ou « elle » était devenue ?
La génération des trentenaires (70’s/80’s) est devenue championne de la nostalgie avec le phénomène « gloubiboulga », versant triste de la vague adulescente ou encore la multiplication de ces sites qui permettent de retrouver nos « copains d’avant », publiée en janvier 2007 aux Editions Delcourt.
Loin de tout cela Philippe Jaenada a pourtant écrit un bel hommage à cette nostalgie sentimentale qui peut s’emparer de nous, adulte à 30 ou 40 ans, comme le narrateur de « Vie et mort de la jeune fille blonde ». De son côté un jeune blogueur (Kek) remporte un vif succès en racontant sous la forme d’un roman graphique en ligne, la recherche de son amour d’enfance « du CM1 », sous une forme très émouvante.

Découragement existientiel : Extrait de « Néfertiti dans un champ de canne à sucre » de Philippe Jaenada

Extrait de Néfertiti dans un champ de canne à sucre de Philippe Jaenada choisi par la blogueuse Satinella, alias Alexandra Geyser qui souligne l’écho ressenti à certains moments d’une « impression de désœuvrement, de vanité, une profonde lassitude… »

Vincent Ravalec, Philippe Jaenada, Nicolas Rey, François Bégaudeau racontent leur meilleur souvenir foot…

Le magazine Epok, l’hebdo gratuit de la Fnac, a sorti il y a quelques semaines dans son numéro du 19 au 25 mai un « 100% foot ». on y trouve un intéressant dossier sur les confidences d’écrivains (mais aussi d’acteurs, de chanteurs ou de politique…) sur leurs meilleurs souvenirs de coupe du Monde …

Philippe Jaenada s’associe au duo Dupuy-Berbérian

Ils étaient sans doute faits pour se rencontrer : le créateur du génial « Halvard Sanz » tout en maladresses et en sensibilité et les papas de « Monsieur Jean », l’éternel trentenaire idéaliste et hésitant. Ces figures masculines incarnant à merveille les paradoxes et les fragilités de la nouvelle génération uniront prochainement leurs talents, pour notre plus grand plaisir…

Le chameau sauvage de Philippe Jaenada : « Ne désespérez jamais, mais ne vous enthousiasmez pas trop vite ! »

« Le chameau sauvage » est le premier roman devenu culte de Philippe Jaenada et ayant remporté le prix de Flore en 1997. Ce grand admirateur de Brautigan et Bukowski est l’un des précursueurs de ces romans générationnels dits de trentenaire à la française/parisienne, dans la veine d’Haute fidélité, et moins trash que Djian, qui influence toujours les jeunes auteurs comme par exemple Romain Monnery qui s’inscrit dans le même sillon.