auto-édition

Les auteurs auto-édité(e)s français conquèrent l’hexagone et au delà !

Les success-stories d’autopublié(e)s (en particulier via la plateforme dominante d’Amazon « Kindle Direct Publishing ») continuent de s’affirmer en France ces dernières années. Ces auteurs indépendants, participant au Salon du livre de Paris, représentaient un chiffre d’affaires de 82 millions d’euros en 2013, pesant environ 3 % du chiffre d’affaires global de l’édition, selon le syndicat national de l’édition. Face à un marché de l’édition de plus en plus polarisé (entre best-seller et ventes anedotiques de quelques centaines d’exemplaires) l’autoédition représente une manne pour un entre-deux (entre 5000 et 20.000 exemplaires vendus).

Un succès d’auto-édition sur le web se fait publier par Michel Lafon

Après 6 ans d’exercice en qualité de psychologue clinicienne dans la protection de l’enfance, Agnès Martin-Lugand se décide en 2010 à écrire l’histoire d’une jeune femme qui se reconstruit en Irlande, après la perte de son mari et de sa fille, inspirée par un reportage TV sur la côte anglaise. Après avoir essuyé 4 refus de maisons d’édition et malgré quelques encouragements, elle tente sa chance sur le Net où elle obtient un beau succès qui intéresse les éditions Michel Lafon…

Martin Page se lance dans l’auto-édition avec ses « livres faits maison »

L’auteur de « Comment je suis devenu stupide » ou plus récemment « La Disparition de Paris et sa renaissance en Afrique » vient de lancer officiellement sur son blog, la vente de son premier livre « fait maison » selon son expression. Il s’agit de petits livres uniques en leur genre, à très petits tirages, qu’un éditeur traditionnel ne pourrait pas forcément commercialiser :

Auto-édition : les éditions Publibook rachètent la Société des écrivains

Assez controversée l’auto-édition (à compte d’auteur), aux multiples prestataires, poursuit néanmoins son expansion, surfant notamment sur la demande croissante des « recalés » de l’édition traditionnelle (à compte d’éditeur). Ainsi les éditions Publibook annoncent l’achat de la Société des Ecrivains, afin de se renforcer, sur le « marché de l’édition participative », selon les termes de son communiqué.