Le titre fait-il le best-seller ?

La littérature se réduit difficilement à une équation mathématique. Et pourtant un groupe de statisticiens américains (qui d’autres pourraient s’atteler à une telle tâche ?!) a travaillé pendant plusieurs mois pour déterminer la recette du succès littéraire.
L’équipe de trois statisticiens dirigée par Alvai Winkler, assistés de programmeurs, a étudié 54 années de hit-parades littéraires du New York Times et les 100 meilleurs romans du classement de l’émission Big Read de la BBC.

Selon leur étude, les titres des livres qui se vendent le mieux ont trois points communs : ils sont métaphoriques plutôt qu’explicites; le premier mot est un pronom, un verbe, un adjectif ou une formule de salutation; et leur structure grammaticale est caractérisée par la forme possessive d’un nom, par un nom et un adjectif épithète, ou par la formule « Le … de… ».

En appliquant ce modèle à 700 titres publiés ces cinquante dernières années, les statisticiens ont correctement déterminé dans 70 % des cas, quels livres étaient des best-sellers. Un résultat assez impressionnant, mais qui connaît ses ratés: le Da Vinci Code a 36% d’être un best-seller selon eux, et rayon fantasy, 51 % de chances de succès pour la saga Harry Potter ! Ce qui n’empêche pas A la croisée des Mondes – His Dark Materials en VO – de s’imposer au sommet de ce classement, avec un score de 83% !

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