Les auteurs et la tentation des adolescentes : le fantasme de « l’extrême jeunesse »

« Ce qu’il y a d’implacable dans les amours adolescentes, c’est qu’elles vous dégoûtent à jamais des autres. Lorsque vous avez tenu dans vos bras, baisé, caressé, possédé un garçon de 13 ans ou une fille de 15 ans, tout le reste vous paraît fade, lourd, insipide. Socrate éprouvait comme une secousse électrique au simple contact de l’épaule nue d’un joli gamin. Moi, les yeux fermés, je peux du seul bout des doigts dire si un sein, un ventre, un dos ou un mollet appartiennent oui ou non, à un être d’extrême jeunesse. Cette merveilleuse peau des moins de 16 ans, tiède, veloutée, lisse, parfumée, savoureuse, auprès de laquelle tout autre grain semble ou gras ou rugueux ou desséché. » Gabriel Matzneff, extrait de « Les moins de seize ans »

Le fantasme des hommes mûrs sur les jeunes-filles, comme l’illustre le film American Beauty de Sam Mendes (1999) d’un quadra en pleine crise obsédé par la copine de sa fille pom pom girl.

Article publié initialement en juillet 2006, dernière mise à jour: janv.2020.

La fascination de la jeunesse, de « l’extrême jeunesse » n’est pas un fait nouveau. Sculpteurs, peintres, cinéastes, photographes et donc écrivains ont célébré sa beauté et ses charmes et l’attraction qu’elle suscitait. Mais dans un contexte hautement sensible sur les abus d’enfants et de multiplication des procès pédophiles, cet attrait est étroitement surveillé et sévèrement sanctionné en cas d’atteinte à la protection des mineurs. Comme l’a montrée l’affaire Rose bonbon écrit par Nicolas Jones-Gorlin en 2002 (chez Gallimard), qui du reste n’était, semble-t-il pas, un chef d’œuvre…

En revanche certaines des plus belles pages de la littérature ont pour auteurs des amateurs de « fruits verts », selon la métaphore de Lord Byron pour désigner les pré-pubères dont il raffolait ou de « boutons de rose vivants » comme appelait Casanova ses amantes de 12 et 13 ans. D’André Gide, pédophile ou « pédéraste » selon l’ancienne appellation, avéré à Dostoïevsky qui prêtait son goût des petites filles à ses personnages de Svidrigaïlov à Stavroguine jusqu’à Montherlant (démenti, ce dernier ayant été grand ami de Matzneff et mentor).

Gabriel Matzneff a fait scandale pour avoir ouvertement dévoilé ses aventures avec de très jeunes filles, parfois de moins de 15 ans (donc collégienne et non lycéenne… on recule encore d’un cran), dans ses romans et surtout dans les différentes tomes de ses journaux intimes, publiés de son vivant. Au sujet de son goût particulier il explique notamment dans son carnet « Les soleils révolus » : « Mon amour des adolescentes a ici sa source. C’est cette virginité des émotions, des sensations, qui rend une liaison avec une très jeune–fille si émouvante, si fraîche. Il y a chez une lycéenne de 16 ou 17 ans qui vit son premier amour, une gentillesse, une confiance, une joie, une spontanéité qui (sauf exception) ne se rencontrent pas chez une femme adulte que la vie durcie, qui a déjà tout connu, tout expérimenté, sur qui un régiment est passé avant moi. »
On retrouve des arguments masculins classiques sur la recherche de femme soumise, docile et de « territoire vierge » duquel on prend possession (complexe typique de l’alpha-male).

Impossible bien sûr de ne pas citer également l’emblématique Lolita, « épaules graciles aux reflets de miel, au dos souple et soyeux, aux seins juvéniles, à l’adorable courbe rétractile de son abdomen, où s’étaient jadis recueillies mes lèvres descendantes, et ces hanches enfantines où j’avais embrassé l’empreinte crénelée laissée par l’élastique de son short » de Vladimir Nabokov. Ce dernier n’avait pas pour autant de penchant pédophile comme on l’entend parfois et qui d’ailleurs dans la célèbre émission littéraire « Apostrophes » de Pivot de 1975 (à 27.40 mn), rétorque fermement à un Pivot gloussant d’un rire incrédule et vicelard sur la « fillette un peu perverse » qu’est à ses yeux Lolita, que cette dernière était avant tout une victime de « l’immonde » Humbert et ne prenait pas plaisir à ses assauts « choses dégoutantes » pour cette « pauvre enfant » dans son français impeccable. Il ajoute être désolé de « la dégradation inepte de la nymphette qu’il a inventé en 1955 » en confondant notamment l’enfant qu’est Lolita et une femme et en rétablissant la vérité sur « le livre faussé par sa popularité » selon lui, qu’Humbert est lui « un homme mûr » et « c’est cet abyme qui crée le vide, l’attrait d’un danger mortel. Lolita la nymphette n’existe que dans le regard maniaque, la hantise qui détruit Humbert » explique-t-il). Aude Lancelin dans le Nouvel Observateur remarquait à juste titre qu' »il n’est pas d’épaule de femme aimée qui n’ait été exaltée avec plus de tendresse, de grâce et de déchirement que celle de Lolita. Il est peu d’œuvres au XXe siècle qui aient su célébrer à ce point de virtuosité esthétique l’intensité de la passion, ce pouvoir qu’elle a de transcender le quotidien. Sauf que Lolita n’est pas une femme, mais une gosse de 12 ans. »

MAJ 2020: A l’occasion de la polémique Matzneff la jeune auteur Blandine Rinkel confirme, à juste titre, les propos de Nabokov sur Lolita dans une interview à France culture : « Comme en témoigne l’adaptation de Stanley Kubrick au cinéma, qui en a fait une lecture édulcorée, on a lu Lolita comme un roman solaire. Alors que c’est tout sauf un roman solaire sur une pédophilie enjouée. C’est horrifiant. Nabokov met en place une structure du récit avec plusieurs points de vue à la fois, un contexte judiciaire, bref toute une élaboration fictionnelle qui n’a rien à voir avec les seuls aveux auto-satisfaits d’un pédophile. Il écrit de sorte à ce qu’on prenne le risque de comprendre quelque chose au regard pédophile mais à aucun moment il n’excuse ni ne se montre complaisant. Il y a quelque chose de risqué dans sa littérature mais la manière dont on l’a lu a rendu inoffensif ce risque-là. Alors que c’était un geste offensif de parler d’un viol. »

MAJ: En mai 2008, Stéphane Million, choisit comme thème de sa revue littéraire « Bordel », « la jeune-fille », avec en couverture la photo d’Alexandra Geyser qui a beaucoup écrit sur sa condition de lolita, « lolycéenne ». Il la décrit comme une « figure sociologique emblématique : de la société du désir, et de la consommation et « l’incarnation cruelle et évanescente de cette idée de consommation » ou encore une « image appétissante ». On y retrouve notamment Louis Lanher, cité dans l’article sur l’influence Matzneff sur les jeunes écrivains.

Et c’est justement cette érotisation du sacro-saint corps de l’enfant qui est dérangeant au plus haut point (MAJ 2009, cf Beigbeder déclarant dans une chronique au magazine Lire du 27/11/2009 « il faut avoir le courage d’affronter l’idée qu’un enfant est sexy* » en soutien à Frédéric Mitterrand et à son livre « La mauvaise vie » évoquant son expérience du tourisme sexuel pédophile). « Le corps gracile et prépubère de Lolita est d’autant plus excitant qu’il va bientôt se transformer. Car Lolita n’a pas le privilège d’être nymphette pour très longtemps. Et c’est précisément ce moment de métamorphose, si court et si fragile qui obsède Humbert, aiguise son désir, libère son imagination jusqu’à la démence. », indique le hors série du Point consacré à l’érotisme daté de juillet-août 2006. Et de citer son discours sans équivoque : « Je ne m’intéresse pas le moins du monde à ce que l’on appelle communément sexe.(…) Je suis mû par une ambition plus noble : fixer une fois pour toutes la périlleuse magie des nymphettes. » En possédant Lolita, en lui faisant l’amour, il offre l’éternité à ses 12 ans, il capture son corps d’enfant. Marcel Proust avait, lui aussi, souligné cet érotisme du mouvement, de la fugacité de la jeune fille en fleur : « il est si court, ce matin radieux, qu’on en vient à n’aimer que les très jeunes filles, celles chez qui la chair comme une pâte précieuse travaille encore » (dans A l’ombre des jeunes filles en fleur).

Côté cinéma… Quelques exemples de films des années 80 aux années 2010 qui alimentent aussi cette culture et ce fantasme de la (très) jeune fille sous l’emprise d’un homme mûr, tous réalisés par des réalisateurs masculins. Fantasme et imagerie qui ont donc la peau dure, les temps changent mais le cliché malsain et néfaste reste… Quand les réalisateurs se renouvelleront-ils enfin et nous proposeront d’autres visions ?! D’autant que le schéma est encore plus pernicieux car c’est systématiquement la jeune-fille qui entreprend l’homme mûr dans ces scénarios tendancieux et dangereux qui propagent et entretiennent un mythe absolument pas réaliste (car pour une jeune fille qui éprouve des sentiments/une attirance pour un aîné, combien souffrent de harcèlement dans la rue, de propos/gestes/regards déplacés ou malaisants ou carrément de viol ? De cela les scénaristes/réalisateurs n’en parlent pas, les journaux en regorgent pourtant…). On notera que Matzneff tenait exactement le même propos de défense en soutenant que c’était toujours les adolescentes ou pire les enfants qui systématiquement lui couraient après et le « draguaient » alors que deux de ses victimes (Vanessa Springora et Francesca Lee) ont clairement raconté la chasse acharnée dont elles ont fait l’objet de sa part.

Un moment d’égarement, film de 2015 (reprise d’un fim de C.Berri de 1977) met en scène Vincent Cassel alors âgé de 49 ans avoir une aventure avec la fille de son meilleur ami, mineure.

« Une femme de ménage » est une adaptation (2002) du roman éponyme de Christian Oster où un quinqua est également dragué par une jeune fille de 21 ans (c’est bien sûr elle qui lui saute dessus). Le statut de femme de ménage et de classe sociale défavorisée de cette dernière accentue encore le malaise (rapport de soumission et d’emprise qui participe du fantasme) comme l’illustre le premier visuel ci-dessus. Film également réalisé par Claude Berri qui a apparemment une affinité avec le « motif »…

Extrait des commentaires laissés sur Allociné au sujet du film « La femme de ménage » d’un spectateur reconnaissant le fantasme purement masculin d’un homme d’âge mur allant avec une « jeunette »

Vanessa Paradis, à l’âge de 16 ans, incarne une collégienne ayant une liaison avec son professeur quadra dans Noce Blanche (sorti en 1989). L’actrice, symbole vivant de Lolita et souvent victime de remarques/regards salaces et déplacés sur son image sexy comme lors de cette interview au JT de TF1 en 1990 par Ladislas de Hoyos -50 ans à l’époque- qui commente son physique et l’accuse « d’allumer les messieurs d’un certain âge » avant d’ajouter qu’il aimerait bien!, a fait état en interview d’un tournage éprouvant.

Vidéo de l’interview du JT de 1990 visible ici, avec une jeune Paradis qui remet magistralement à sa place le journaliste libidineux et grisonnant: https://www.youtube.com/watch?v=LUgya5zGGLw

Ironie du destin, en 2018, près de 20 ans plus tard, c’est la fille de Vanessa Paradis, tout aussi Lolita que cette dernière qui a l’âge de 18 ans se voit proposer par Louis Garrel, un autre rôle où elle doit séduire un homme de 16 ans son aîné, incarné par Garrel lui-même… Les décennies passent mais les fantasmes des scénaristes ne semblent pas changer…, entretenant une culture malaisante de relations jeune-fille/homme mûr

Dans son téléfilm « Adultère » de 2018 (variante de son précédent « La femme défendue »), Philippe Harel recourt une fois de plus à l’éculé cliché de l’homme mûr marié ayant une aventure avec une jeune fille (les deux acteurs avaient 30 ans d’écart, avec plusieurs scènes de nu et de rapport entre les deux.)

L’actrice américaine Alyssa Milano, instigatrice du mouvement « me too » a témoigné également d’une agression sexuelle glaçante qu’elle a subi sur un tournage où elle devait justement avoir une scène intime avec un acteur de 17 ans son aîné et ayant abusé d’elle à cette occasion. Elle a souligné à cette occasion l’une des mauvaises habitudes de Hollywood de « presque toujours mettre en scène un homme plus âgé avec une femme plus jeune« .

Autre monument littéraire, Michel Houellebecq, ne s’est jamais non plus caché de son goût pour les adolescentes qui peuplent ses romans et s’attirent régulièrement la concupiscence de ses anti-héros quadras, quinquas frustrés pour qui elles restent un eden inacccessible. Bruno dans Les particules élémentaires déclare par exemple avec le cynisme le plus noir: « Désirait-il encore les femmes de son âge ? En aucune façon. Par contre, pour une petite chatte enrobée dans une minijupe, il se sentait encore prêt à aller jusqu’au bout du monde. Enfin du moins jusqu’à Bangkok. »
Richard Millet partage la même obsession sexuelle qu’il évoque avec un lyrisme enfiévré aux accents religieux par exemple dans « Le goût des femmes laides » (voir l’extrait)

Enfin, citons encore un exemple du côté nippon où le fantasme de la collégienne en soquette est omniprésent et peut-être le plus iconique tant dans les mangas, romans que dans la société, le somptueux et vénéneux « Les belles endormies » de l’écrivain japonais Yasunari Kawabata, prix nobel de littérature 1968, où des vieillards en mal de plaisir viennent s’adonner dans une étrange auberge, à leurs derniers fantasmes, illusoire consolation à leur jeunesse enfuie, auprès de jeunes filles droguées aux narcotiques qui les plongent dans un sommeil artificiel « de mort ». « Ce jeu diabolique prend toute sa signification quand le héros découvre que sa partenaire est vierge : les caresses vaines sont ici décrites avec une minutie et une lenteur qui donnent le frisson. L’écrivain est allé délibérément avec cette oeuvre jusqu’au fond de son propre enfer mental.« , indique dans son Introduction aux « Romans et nouvelles de Kawabata » (collection « Classiques modernes » du Livre de poche), Fujimori Bunkichi.

Derrière ce malsain, morbide et cruel procédé, c’est en fait un hymne poétique, sensoriel à fort pouvoir d’évocation, sur la beauté, la séduction et la mort qui est ici chanté (à lire absolument si ce n’est fait !). Les odeurs denses de leurs nuque, épaules, chevelure, les reflets de velours sur leur peau lisse et diaphane délicatement colorée, leurs rondeurs fraîches et juvéniles, la chaleur émanant de leurs corps, ressucitent les émotions érotiques de leurs visiteurs décatis, comme autant de visions riches et sensuelles, magnifiquement décrites.

« Pour les vieillards qui payaient, s’étendre aux côtés d’une fille comme celle-ci était certainement une joie sans pareille au monde. Du fait que jamais elle ne se réveillait, les vieux clients s’épargnaient la honte du sentiment d’infériorité propre à la décrépitude de l’âge, et trouvaient la liberté de s’abandonner sans réserve à leur imagination et à leurs souvenirs relatifs aux femmes. »

Plus anecdotique, l’écrivain japonais Haruki Murakami a également introduit dans son roman « Danse, danse, danse » une histoire entre son héros, publicitaire de trente-quatre ans désabusé, et une jeune fille de quinze ans, Yuki qui restera platonique et ambigüe au fil de ses diverses pérégrinations.

Toutefois, même si ces oeuvres constituent des chef d’oeuvre littéraires, il reste difficile de ne pas ressentir un certain malaise voire une répulsion à leur lecture, en particulier en tant que femme sans doute, qui entache et trouble le plaisir purement esthétique (et justement lié à l’esthétisation d’actes parfois à la limite du soutenable ou tout simplement idéologiquement dérangeant et biaisé). [Alexandra Galakof]

* Pour ne pas sortir complètement la phrase de son contexte citons l’intégralité de cette chronique de Beigbeder titrée « De la pédophilie en littérature » : « (…) l’écriture doit explorer AUSSI ce qui nous excite et nous attire dans le Mal. Par exemple, il faut avoir le courage d’affronter l’idée qu’un enfant est sexy. La société actuelle utilise l’innocence et la pureté de l’enfance pour vendre des millions de produits. Nous vivons dans un monde qui exploite le désir de la beauté juvénile d’un côté pour aussitôt réprimer et dénoncer toute concupiscence adulte de l’autre. » Donc Beigbeder utiliserait plutôt – très maladroitement » le qualificatif « sexy » dans son sens marketing en tant qu’ancien pubeux. Sauf qu’il conclut quand même sur une citation du Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation (1926) de Pierre Louÿs : « A partir de l’âge de huit ans, il n’est pas convenable qu’une petite fille soit encore pucelle, même si elle suce la pine depuis plusieurs années. » Même si sous couvert de provocation, on peut quand même se poser des questions sur la thèse qu’il cherche à défendre, qui reste pour le moins trouble, outre son goût affiché tant dans sa vie que dans ses livres pour les jeunes-filles également (toutefois majeures).

[ SOMMAIRE ]

Les écrivains et la tentation des adolescentes : Introduction … Lire

L’esprit Matzneff et les jeunes auteurs (Frédéric Beigbder, Nicolas Rey, Louis Lanher…) et le nouveau livre de Gabriel Matzneff : « Voici venir le fiancé » … Lire

Gabriel Matzneff et son obsession des « Moins de 16 ans »… Lire

Ivre du vin perdu par Gabriel Matzneff … Lire

Les lolitas vues par la lolycéenne (la blogueuse Satinella alias Alexandra Geyser) … Lire

Billet d’humeur : Des livres pour l’anniversaire de ma voisine…, 15 ans « en mode B.G »…Lire

12 Commentaires

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    • laurent sur 27 juillet 2006 à 12 h 03 min
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    A lire : la théorie de la jeune fille du collectif Tiqqun, basé sur les premiers Matériaux pour une théorie de la Jeune-Fille

    La Jeune-Fille est la figure contemporaine de l’autorité

  1. Merci beaucoup Laurent de cette excellente référence. Il va falloir se jeter dessus maintenant !

    • Synthesis sur 6 août 2006 à 9 h 18 min
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    Dans le même style que les belles endormies, il y a le journal d’un vieux fou de Tanizaki qui traite de l’amour d’un vieillard de 70 ans pour sa belle fille, une jeune danseuse.
    Leur relation qui oscille entre fétichisme et SM est superbement analysée même si certains passages peuvent s’avérer choquants.

  2. Merci beaucoup Synthésis de ce titre complémentaire. L’histoire semble en effet très intéressante, sur un thème proche de celui des Belles endormies, avec une pointe de sadisme en plus !

    • laurent sur 17 août 2006 à 20 h 15 min
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    tiens et pendant que j’y pense, je rajoute SPERME NOIR de Jean-Luc Hennig, ex rédacteur en chef du magazine Rolling Stone, et proche de Duvert. Il regroupe une sorte d’anthologie de ses meilleurs articles parus dans les années 70/80 autour de ses expériences sexuelles incluant la pédérastie qu’il défend.

    • aigidos sur 28 août 2006 à 16 h 18 min
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    bonjour,
    personnellement je n’ai pas de jugement moral sur ces relations entre adultes et pré? pubères, avant de juger il faut connaître: savoir les tenants et les aboutissants…. c’est à dire ces jeunes filles ont-elles été respectées, aimées, …de plus certaines jeunes filles sont très mûres psychologiquement et physiquement beauvoup plus que leurs petits amis ou leurs pères mêmes!!!, que serait la littérature que j’aimes sans "l’amant" et puis on oublie aussi l’affaire gabriel Russier qui est tombé amoureuse d’un jeune élève de 17 ans, et puis il faut bien l’avouer? ou plutot le reconnaitre, le trouble que suscite une nymphette, ou une jeune adolescente peut arriver et est même souvent incandescent c’est un fantasme très fort….alors après peut-être que ceux qui fustigent ces amours n’acceptent ps leurs propres fantasmes…après est-ce que l’on doit forçement réaliser ces fantasmes là est la question: pour moi l’essentiel est qu’il y est un amour partagé et un infini respect
    surtout une compréhension de la sexualité d’une jeune fille (sinon c’est pervers pépère)
    la seule chose que je récuse c’est "au nom de l’art" qui échapperait à tout critère moraux on pourrait faire n’importe quoi, je trouves abject le tourisme sexuel en thaïlande et autres turpitude, c’est carrément réduire des jeunes filles à des proies, des appâts, c’est absolument immonde car ces jeunes filles le font pour l’argent elles n’ont pas le choix….honte à ces gens là, de tous temps des vieillards ont épousés des jeunes tendrons (etait-elles libres c’est la seule question
    pourquoi est-on exclusivement attiré par des jeunes filles….peur de la femme?????

  3. Merci agidos de ton avis. Pour répondre à ta question : pourquoi est-on exclusivement attiré par des jeunes filles….peur de la femme????? Cela ne me semble quand même pas une généralité pour tous les hommes ! Je pense qu’il y a toujours une émotion esthétique face à une belle jeune fille (que l’on soit homme ou femme d’ailleurs) mais de là à en faire une obsession et un unique but à atteindre, il y a un pas !

    • aïcha sur 28 janvier 2008 à 20 h 58 min
    • Répondre

    Je pense plutôt que ce genre d’homme est plus attiré par le côté soumis que de la jeune fille, à mon avis ce sont des pervers qui voit en l’adolescente qu’un objet à consommer. Ceci est valable aussi pour les hommes attirés sexuellement par les jeunes garçons.

    • Manuel sur 15 décembre 2010 à 6 h 55 min
    • Répondre

    Lolita n’a pas 12 ans, mais 13 au début du livre et 16 à la fin. Ceci prouve que l’auteur de ce tissu d’âneries n’a pas lu les livres dont il parle.

    • Pollux sur 15 février 2019 à 21 h 30 min
    • Répondre

    Lire tout cela ,me salit ,quelle horreur …..
    Ces vieux déchèts tels des draculas ……Beurk ,ça pue le vieux débris ,le foutre…..
    Comme si en voyant une rose ils devaient la piétiner ,tout cela leur
    donne un sentiment d’éternité ,……Matzneff est d’une abominable laideur ,un mort vivant …..combien d’enfants a t-il dévoré ,ou sont les PÈRES ,et les MÈRES de ces enfants ?
    Qui voudrait livrer son enfant en pature à ces monstres?
    Que sont-elles ,que sont-ils devenus, ces jolis enfants …….
    Ont-ils eux aussi offert leur progéniture à des ogres pédophiles des hommes si laids ,si peu sensuels ,ce Beigbeder sans lèvres …..
    Plus jamais je ne lirais un prix Renaudot ,notez ce sont tous des hommes vieillissant ,……….Matzneff même à 20 ans était déjà si vieux ,son haleine fétide….. quand lirons nous enfin des témoignages courageux ,tels que celui de Bianca Lamblin « mémoires d’une jeune fille dérangée »+++++++Beauvoir la rabatteuse,pour le vieux crapeau……
    Quel pays sordide ,Matzneff ,et Beigbeder +++++auront bientôt du fond de leur tombe une vue sous les jupes des petites filles ….
    Ils sont déjà décomposés ,…….passons leur , bassin et urinoir en attendant …….Ce sont des déchèts de l’humanité
    Ils ont besoin de dominer de dévorer de pourrir la vie ,ils sont morts depuis une éternité

    • Dave sur 12 août 2019 à 10 h 05 min
    • Répondre

    Pollux, je vous rejoins.
    Quelle jolie jeune fille douce et odorante comme une fleur du matin voudrait de ces deux hommes, Matzneff et Beigbeder, vieux ET laids ET puants ? Les jeunes filles rêvent aussi de beauté, alors à moins d’être un vieux beau qui sent bon…
    Cela me fait donc douter que ces messieurs ce soient livrés à des relations consentantes ou non tarifées, ou alors ils sont dans le pur fantasme. Mais comment donc espèrent-ils honorer la beauté de ces jeunes filles par tant de laideur ? Ont-ils conscience de leur incohérence ? Et que cette incohérence hôte toute crédibilité à leur discours ?

    • Zavrot sur 8 janvier 2020 à 10 h 55 min
    • Répondre

    – Et tonton Jaccard ??

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