Chuck Palahniuk : Une écriture avec du goût et des odeurs

Dans un entretien donné en juin 2005 à l’occasion des sorties françaises de « Journal Intime » et du « Festival de la Couille », l’auteur de Fight Club explique les sources de son style littéraire unique et les musiques qui l’inspirent lorsqu’il écrit :

A la question « Pensez-vous que votre style très cinématographique contribue au succès de vos livres ?« , il répond : « C’est moins le style que la concentration sur les sensations physiques. Les gens me disent que mes histoires ont plus d’odeurs et de goûts que chez les autres écrivains. Mon but est d’élever le lecteur à tous les niveaux, spécialement le physique. Beaucoup de livres utilisent des pistes intellectuelles ou émotionnelles, mais très peu fournissent des éléments physiques qui permettent aux lecteurs de se sentir à l’intérieur de l’histoire. Mes personnages pensent rarement, mais ils ressentent la douleur, ils sentent la nourriture, ils ont le goût du sang« .

Il explique aussi que la musique a un rôle important lors de ses phases d’écriture :
« J’utilise la musique pour me mettre dans la bonne humeur pour travailler sur une histoire. J’utilise la musique comme une drogue. Pour Fight Club, ma drogue était Nine Inch Nails. Pour Haunted, j’écoutais Bauhaus, surtout leur chanson Bela Lugosi’s dead. Comme je vous parle, j’écoute les Pink Floyd, mon groupe préféré depuis que j’ai dix-huit ans. Ils sont toujours aussi bons. »

Source : Le Petit Bulletin, juin 2005
www.petit-bulletin.fr

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