Lulu.com, le site d’auto-publication drague les journalistes… (et réflexion sur l’édition en ligne indépendante)

De part et d’autre, on entend, lit ou reçoit les complaintes voire cris de détresse des auteurs wanna-be désespérant de trouver éditeur à leurs précieuses pages ! Cet acharnement peut parfois étonner quelque peu. Le plus important n’est-il pas de trouver des lecteurs ? Certes, me direz-vous mais sans éditeur comment faire ? Le fameux dilemme de l’oeuf et de la poule ! Pourtant, aujourd’hui il serait -presque possible- de s’affranchir des éditeurs qui ne sont plus les seuls sésames pour être lu.
Après tout, lorsqu’on sait qu’un premier roman (d’un auteur inconnu) ne recueillerait qu’une moyenne de 500 lecteurs (comme le déplorait l’éditeur Christian Bourgois dans un entretien du « Monde des livres » d’avril 2007) on se dit qu’un blogueur, même avec une audience de base (entre 500 et 1000 lecteurs/jour), aurait plus vite fait de « surfer » sur sa petite notoriété acquise en ligne pour lancer lui-même son roman (ou livre de façon générale).

D’autant que désormais un site comme Lulu.com joue le rôle d’imprimeur et de distributeur ! Manquent peut-être le prestige de la grande maison d’édition germanopratine et des frais d’envoi plus démocratiques, mais le résultat peut s’avérer tout aussi efficace*. Le bouche à oreille (positif) aidant, le manuscrit pourrait ensuite intéresser la presse et bénéficier d’une visibilité médiatique. Cela ne paraît pas utopique quand on voit les papiers obtenus, sans la moindre demande, dans la presse sur la base d’un simple blog. Avantages : une parfaite liberté, maîtrise et surtout une rémunération en faveur de l’auteur puisque 80% du montant lui est restitué (au lieu des 8 ou 10% dans un système traditionnel). De plus ce principe assure une plus grande « longévité » à l’ouvrage qui n’est pas uniquement cantonné à sa date de sortie. Qui dit que demain les auteurs ou artistes en général auront encore besoin de structures pour « exploiter » le fruit de leur travail ? Ce n’est sans doute déjà plus de l’anticipation que d’imaginer un tel système alternatif.

Cette petite réflexion m’est inspirée par un communiqué de presse reçu, sur mon e-mail presse, il y a quelques semaines déjà, de Lulu.com m’incitant à publier « mon manuscrit » chez eux. Si j’avais un tel ouvrage dans mes tiroirs (susceptible d’intéresser un quelconque lectorat), l’aventure me tenterait. Je pense même que je passerais en priorité par cette formule avant d’envisager de contacter un éditeur.
Voici le communiqué en question :

Journalistes, vos manuscrits inédits peuvent être publiés gratuitement sur Lulu.com

Comme plusieurs de vos confrères, utilisez Lulu.com pour diffuser vos textes et créations originales en gardant le contrôle total de l’ouvrage Paris, 10 mai 2007 – Pourquoi pas vous ? La société Washingtonpost.Newsweek Interactive a publié sur Lulu.com, premier site de vente en-ligne de nouveaux contenus numériques, le premier roman d’un de ses journalistes d’investigation, David Hilzenrath, Jezebel’s Tomb. Ce thriller plonge dans l’histoire et l’archéologie biblique et est en cours de sérialisation sur washingtonpost.com tout en étant disponible à l’achat sur Lulu.com sur le lien suivant : http://www.lulu.com/content/632139

Washingtonpost.Newsweek Interactive utilise la technologie proposée par Lulu.com pour l’auto-publication et l’impression à la demande. Lulu.com imprime et distribue les exemplaires de ce livre et gère son compte, laissant à l’auteur la possibilité de le retirer, de le modifier et d’en changer le prix à tout moment. L’outil de Lulu est aujourd’hui utilisée par 800 000 utilisateurs dans le monde, venant de tous les horizons et pour proposer des œuvres et ouvrages très divers.

En France par exemple, le livre d’un journaliste se distingue sur Lulu.com. Il s’agit du témoignage caustique du journaliste de France 3, Bertrand Lambert (photo ci-dessus), qui raconte dans « TF1, une expérience » ses semaines de stage en 2000 au sein de la première chaîne de France, au contact des personnalités qui animent toujours l’antenne aujourd’hui. Assumant sa subjectivité, l’ouvrage a davantage vocation à éclairer la vie d’un stagiaire à la rédaction de TF1 plutôt qu’à passer en coupe réglée le fonctionnement de la grande Maison, même si l’auteur, s’appuyant sur de nombreuses références, n’hésite pas à pointer du doigt les éléments qui l’interrogent. Cet ouvrage est consultable ici : http://www.lulu.com/content/558702

Dans un tout autre registre, un journaliste de la presse écrite, Bertrand Lemaire, propose plusieurs manuels et guides à destination des entreprises. Ces différents ouvrages sont disponibles ici : http://stores.lulu.com/bertrandlemaire. Outre-Atlantique, Denise Caruso du New York Times ou Dean Takahashi du San Jose Mercury News utilisent Lulu.com pour publier leurs œuvres, qu’elles soient directement ou non liées à leur activité.

Lulu.com apporte une solution facile, accessible qui permet par ailleurs à l’auteur de conserver entièrement ses droits. La souplesse de Lulu.com autorise également, chose assez unique, de pouvoir modifier son manuscrit quasiment en temps réel, d’y ajouter des chapitres, d’en retirer, de modifier le format, la couverture, la mise en page, d’en augmenter ou d’en baisser le prix… autant de fois que l’on le souhaite !

A propos de Lulu.com :
Lulu.com est l’outil idéal pour les adeptes du faites-le-vous-même numérique. Lulu est un pourvoyeur de technologie, et ne prétend en aucune manière être un éditeur. Lulu.com est le plus important espace Internet pour la publication de contenus, avec plus de 100 000 titres publiés récemment et de 2500 nouveaux titres ajoutés chaque semaine par des créateurs issus de 80 pays différents.

Lulu bouleverse le monde de l’impression et de l’édition en permettant aux créateurs de livres, de vidéos, de journaux, d’œuvre multimédia et autre contenu, de publier leurs œuvres eux-mêmes en contrôlant leur édition et leur copyright. Lulu permet à tout créateur -individu ou entreprise- de publier des œuvres de grande qualité qu’il peut ensuite vendre à leurs clients directs et à la communauté de Lulu. Les créateurs bénéficient en outre d’un espace de présentation pour chaque œuvre et ouvrage ainsi que d’une assistance marketing, outils très utiles pour faire connaître son travail. Lulu est présent aux Etats-Unis, au Canada et en Europe.

* sous réserve d’avoir les compétences pour relire et corriger son manuscrit (le résultat doit être « professionnel »). Un oeil externe est toujours bienvenue à ce titre.

> Le blog « La littérature » avait testé les services de Lulu.com (voir son banc d’essai très pragmatique !)
> A lire aussi un article de 01net qui dresse un premier bilan de l’activité d’auto-édition en ligne de Lulu.com et évoque quelques uns de ses « best-sellers » : « Lulu.com a imprimé plus de un million de livres en ligne » et un extrait d’une interview de Bob Young, le fondateur de Lulu.com

49 Commentaires

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  1. Et tu crois que si on s’appelle Lucien on a plus de chances de se faire éditer par lulu.com ?-)

  2. Bon alexandra là je ne suis pas d’accord du tout.

    Tout d’abord pour les wanna be dont je suis (j’assume!) je crois qu’on geule surtout parce qu’on aimerait un retour (!) sur ce qu’on produit. La frustration vient, il me semble, d’abord du fait qu’on ecrit un truc et qu’on a rien en retour même pas "non, mais…" même pas "vous devriez retravailler…" même pas "vous êtes une buse mettez vous à la patisserie…"
    Rien de rien et c’est ça le pire, bienj pire que de ne pas être édité, et là lulu ne peut rien il me semble…

    Ensuite je n’aime pas trop (et je ne vais pas être le seul) que tu semble réduire le rôle d’editeur à celui "d’imprimeur de livres". Bon j’en ai pas pour l’instant mais j’espere qu’il fera autre chose que d’imprimer mon livre, j’espere qu’il aura un réseau des liens presse etc… (oui je sais je reve beaucoup ;)) ) et puis le coup "germano pratin" ca va , il y a plein de maison d’editions en province… ;)))

    Bon ceci dit, effectivement lulu peut etre interressant pour lutter contre l’auto censure du milieu, pour permettre à des textes franchement polémiques de voir le jour – même si en contrepoint cela signe la mort des éditeurs engagés et ouvre potentiellement une voie royale a des ecrits difamatoire (pourquoi pas le mein kampf de lepen telechargeable sur lulu.com; pourquoi pas la vie sexuelle de segolene royale sur lulu.com?)

    Voila , tout ceci etant dit vraiment calmement parce que tu sais bien que je t’aime alexandra ;))))

    yan frat

    ps je suis en train d’ailleurs de me dire qu’il y a un business à monter: "jeune auteur tu m’envoies ton manuscrit et un cheque de 50 euros et je m’engage à le lire et à t’envoyer une critique complete et détaillée pour t’aider à l’ameliorer"; si en plus quelqu’un qui connait bien le milieu littéraire et peut indiquer globalement vers quels maison s’orienter… C’est le jack pot assuré!
    He alex ca te dirait qu’on fonde une sarl????
    ;)))))

  3. Merci cher Yann de m’éclairer sur la psychologie du wanna-be (d’ici peu je crois que je pourrai écrire un bouquin sur les wanna-be et… l’envoyer à Lulu !).
    Effectivement Lulu n’est pas un éditeur d’où l’emploi du terme « imprimeur » et « distributeur de livres ». Il faut donc que le livre adressé soit au préalable suffisamment travaillé pour être de qualité « professionnelle » comme je le précise en « note de bas de page ». Outre les aspects orthographiques et de syntaxe, un « conseil éditorial » est toujours bienvenu. Ce conseil et éventuellement « aide à la ré-écriture » que l’on est en effet en droit d’attendre des lecteurs des maisons d’édition. Toutefois certains romans/livres ne sont pas retouchés par l’éditeur donc dans cette étape n’est pas « obligatoire ».
    Elle est néanmoins recommandée.
    Pour l’auteur qui souhaite utiliser Lulu, il est donc bon de disposer dans son entourage, si possible littéraire, un premier avis et pourquoi pas de le montrer à un « professionnel ». C’est marrant que tu me parles de cela car justement nous avons été contactés récemment par une lectrice d’une grande maison d’édition qui souhaite proposer ses services à des auteurs wanna-be et leur livrer son avis d’experte sur leur ouvrage. On en reparlera sans doute prochainement. Certes c’est un service payant mais qui peut valoir le coup pour certains auteurs.

    Par ailleurs dans mon article, je visais surtout les « wanna-be » ayant un blog (à visée littéraire et non « extra-littéraire ») et bénéficiant déjà d’une certaine audience minimale (plus elle est élevée, mieux la « théorie » fonctionne bien sûr) témoignant sans doute d’une certaine qualité et en tout cas d’un intérêt. Attention qualité et intérêt ne sont pas toujours synonymes. La subjectivité est de toute façon la régle en littérature.
    Dans ce cas l’avis des lecteurs internautes sur la prose dudit blogueur joue aussi le rôle d’indicateur quant à la « valeur » ou tout du moins « potentiel » de l’œuvre.

    Concernant le réseau presse des éditeurs dont tu parles, j’ai évoqué la question. Il n’est pas toujours indispensable d’en avoir un puisque les journalistes, très présents sur le Net, peuvent venir à toi d’eux-mêmes. Le bouche à oreilles peut alors très vite amplifier les choses (la presse lisant la presse).
    Ensuite il est aussi possible, à l’image de certains blogueurs (T.Clément pour ne pas le citer qui nous arrose régulièrement du programme de ses derniers podcasts…) d’envoyer aux journalistes (les coordonnées sont visibles dans l’ours ou peuvent se procurer assez facilement pour qui cherche un peu…) des infos sur ton travail et faire ton auto-promotion pour un coût qui reste très raisonnable (en revanche cela prend un peu de temps forcément). Qui mieux que l’auteur peut parler de ce qu’il fait quand on voit l’incompétence de certain(e)s attaché(e)s de presse (j’ai bien dit « certaine)s » pas tous !) ou tout simplement débordé(e)s…

    Lucien, eh oui : tu es pré-destiné !

  4. Prédestiné par le surnom, mais peut-être pas par le reste !
    Alex, tu soulèves un débat intéressant qui me turlupine depuis quelques temps: la relation blogueurs/éditeurs et le passage du blog au bouquin.
    Personnellement, je ne suis pas si sûr que les éditeurs soient tant à l’affût de la blogosphère et je dirais même que je me demande si ce n’est pas une tare de venir du net.
    Je suis en contact avec un éditeur depuis quelques mois et il m’a conseillé de délaisser un peu mon blog pour me consacrer entièrement à mon manuscrit. Il aime bien mon blog, mais il m’a fait comprendre à mi-mots que ce n’était pas cela qui allait me faire publier. De plus, il m’a dit qu’ils n’avaient déjà pas le temps de lire tous les manuscrits qu’ils recevaient, alors encore moins d’aller dénicher de nouveaux talents sur la toile. En gros, il est catégorique, rien ne vaut un bon vieux tapuscrit pour passer à l’étape supérieure et garder son blog pour se faire plaisir et faire plaisir à ses quelques lecteurs.
    Quant à la relation qualité/audience justement, je pense que ça ne veux strictement rien dire. Il y a un tas de blogs très populaires qui sont d’un creux affligeant. J’espère juste que le peu d’éditeurs qui patrouillent la blogosphère ne se limitent pas qu’au nombre de commentaires et au classement sur les annuaires des différentes plateformes.

  5. Oui je suis d’accord mais attention je n’évoque pas ici la question de l’éditeur repérant ses auteurs sur leur blog (même si cela arrive) mais plutôt la possibilité pour un auteur aujourd’hui de s’affranchir d’un éditeur. Dans cette configuation le blog (qui fidélise déjà un lectorat) s’avère un "outil" ou "tremplin" intéressant et très utile s’il est correctement manié par l’auteur.

    Pour en revenir à la situation que tu évoques, je pense en effet qu’ouvrir un blog dans l’unique but de se faire repérer par un éditeur mènera à une grosse déception. Pour la bonne raison que peu d’éditeurs sont réellement familiers du Net et encore moins des blogs (mais cela va changeant avec la nouvelle génération d’éditeurs, plus jeunes qui arrive aux "commandes").
    Par ailleurs, on le voit un bon blog ne donne pas toujours un bon roman. Il peut tout au mieux laisser espérer une belle plume et une aptitude littéraire.
    J’en lis actuellement le triste exemple donc je me ferais l’écho prochainement.

  6. Soit alexandra, tes arguments ne me convainquent pas mais je les entends…
    Cependant "on" (apres tout ce n’est pas non plus toi seule contre le vaste monde 😉 ) ne répond pas à la question des limites de l’editable, alors je repose ma question: pourrait on faire imprimer à grande echelle des livres nazis (ou simplement diffamatoires)sur lulu.com ?
    Perso ca me gene un peu…

    Sinon pour etre plus gai, sache que je ne te remercie pas, tout à l’heure je lis ta note sur Ravalec et vlan en troic minutes j’ai acheté deux de ses livres sur amazon!("PEP" et "l’Auteur")
    bon ok 6 euros en tout mon banquier ne va pas mourir…mais bon si je fais ça tous les jours… ;)))

    Enfin pour ta lectrice, je te donne la permission de lui filer mes coordonées, mais pas comme auteur hein, comme lecteur bien sur, je commence enfin à comprendre où est l’argent ;))))

    Amitiés

    yann frat

    ps sinon accesoirement ca fait plusieurs fois que je "sens" avant qu’il n’explose un marché potentiel… Mais je n’ai jamais rien fait 🙁 ; finalement je dois avoir l’ame d’un loup de la finance avec du sang de vieux navet dans les veines ;)))))

  7. lol, j’aime ta spontanéité. Bonne lecture de Ravalec, tu me donneras tes impressions !

    Concernant "les limites de l’éditable" c’est à dire une certaine "éthique éditoriale", on entre ici dans un tout autre débat ! Et celui-ci est à manier avec des pincettes car il mène tout droit à la question de la littérature "politiquement correcte" ! Ce qui bien sûr n’a pas lieu d’être sinon un Céline par exemple – pour ne citer que lui- ou même un Houellebecq n’auraient jamais été publiés… Tu connais déjà de toute façon ma position sur le mariage "politique et littérature"…

  8. Oui, je suis curieux de lire ton avis sur ce "triste exemple" dont tu parles.
    Je ne sais pas s’il y a beaucoup de blogueurs qui se sont fait éditer et si oui, combien d’entre eux ont connu un petit succés.
    Je suis d’accord avec toi, un bon blog ne débouche pas forcément sur un bon roman. Passer d’une série de posts de 30 lignes à une histoire de 300 pages, c’est pas donné à tout le monde…

  9. C’est surtout le fait que ce n’est pas le même travail… Dans un blog, tu n’es pas obligé d’avoir une cohérence ou un fil conducteur entre tes notes. Dans un roman si, il faut un minimum de structure pour que cela se "tienne" même pour quelqu’un comme moi qui accorde une plus grande importance au style qu’à l’histoire.
    Secondo, le style pourtant parfois jubilatoire sur un blog peut curieusement s’émousser voire s’évanouir dans le cadre d’un roman. Effet que j’ignorais avant donc de lire ce "triste exemple" (je dis triste parce que cela m’attriste réellement au vue de mes attentes).

    En ce qui concerne les blogueurs qui se sont faits éditer par la "voie royale" dira-t’on, ils ont en général connu des ventes bien supérieures à ce que l’on peut attendre d’un premier roman en moyenne. Je pense sincèrement que certains d’entre eux, avec un peu de système D, auraient pu ou pourraient se passer d’éditeur et tabler sur un système comme Lulu.

  10. non non alexandra je me demande juste si a un moment "on" vérifie bien que les romans édités par lulu (potentiellement à grand echelle) respectent bien les lois en vigueurs (notamment sur la racisme et la difamation), c’est tout… Parce que laisser totalement libre un moyen d’edition de masse à n’importe qui sans aucun regard ça me perturbe…

    😉
    a+
    yann frat

  11. Juste un petit complément sur une info que tout le monde aura corrigée mais qui m’affole à chaque fois que je la rencontre (trop souvent):

    "une rémunération en faveur de l’auteur puisque 80% du montant lui est restitué (au lieu des 8 ou 10% dans un système traditionnel)"

    C’est plutôt 80 % du montant des bénéfices répartis entre l’auteur et Lulu. Ce qui va de "peanuts" à 8/10 % (voire au-delà) du montant du prix du livre.

    Et puis, pour info, Lulu c’est la voie qu’a choisie Fred Griot récemment :
    http://www.fgriot.net/epicerie/c...

  12. Je voulais effectivement parler de cohérence et d’endurance. Moi qui me suis lancé dans la rédaction d’un manuscrit depuis quelques mois aprés deux ans de bloguage, je peux te dire que j’ai pas mal déchanté au tout début. D’ailleurs j’ai du éliminer pas mal de versions qui ne pouvaient pas espérer dépasser la taille d’une simple nouvelle. Passer du blog au roman, c’est un peu comme si on demandait à un sprinter de courir un marathon du jour au lendemain.
    Mais quand tu dis que certains jeunes auteurs ex-blogueurs auraient pu se passer d’éditeurs en se tournant vers Lulu, je pense quand même qu’ils n’auraient pas eu autant de succés. Je vois plus l’auto-édition comme un formidable système de dépannage pour les jeunes auteurs qui galèrent depuis des années à envoyer des manuscrits par dizaines sans aucune réponse.

  13. Bonjour ! C’est mon premier commentaire sur ce blog, j’en profite donc pour vous féliciter pour sa qualité, tant dans la forme que dans le contenu…

    Je voulais juste signaler que Publibook.com propose un système comparable (sauf qu’il y a un moindre contrôle de l’auteur) depuis presque une dizaine d’années…
    Si le système de Lulu est alléchant parce que tout auteur a la gratification d’être publié, il manque le rôle de "label qualité" de l’éditeur. Non pas que les éditeurs n’éditent que de la qualité (!), mais on sait normalement quel genre de littérature on trouve chez tel ou tel éditeur, et c’est cela qui aide à découvrir de nouveaux auteurs.
    Par contre, et c’est ce que nous allons tenter de faire au sein du collectif Fraktory (fraktory.free.fr), des auteurs peuvent se regrouper pour créer une sorte de label qui deviendra pour les lecteurs une garantie d’une certaine ligne éditoriale et d’un certain niveau de qualité. Lulu remplira simplement les rôles d’imprimeur et de distributeur.

  14. Bon je vais être synthétique pour faire court sinon ca va être illisible alors:

    1- Désolé mais je comprends pas l’intêret de se faire publier sans maison d’édition si on ecrit pour le grand public. Non mais c’est quoi le but? D’avoir son nom sur une couverture cartonnée et offrir son livre à noel?
    Mes précédents textes n’ont pas été édité (et le dernier non plus d’ailleurs), et je pense que c’est parce qu’ils n’étaient pas bons, tout simplement ; ca fait mal à l’ego sur le coup et puis on repart…
    Et je dirais même qu’avec le temps je suis content qu’il ne reste aucune trace de ça… ;)))
    Franchement je le dis carrement je trouve pathétique les editions à compte d’auteur. Voila c’est dit.
    Apres c’est vrai que trouver un éditeur est difficile et long (je ne suis toujours pas publié) mais pourquoi ne pas plutot prendre son baton de pelerin et tenter encore et encore… Si quelque chose doit arriver, ca se passera non?
    Et puis si votre texte est vraiment bon ca m’ettonnerait que personne, personne, personne ne le remarque.

    2- C’est aussi ce qui m’enerve avec l’espece de condescendance (pas toi alex!)dont on traite les wanna be auteurs (dont je suis). Oui je m’excite, oui je geins mais franchement mon but ultime c’est autre chose que de voir mon nom sur le cartonnage d’un livre, et le champagne et les filles qui vont avec (surtout les filles d’ailleurs ;)) ) et ça me gonfle quand je sens qu’on me renvoie ça dans la face.
    J’ecris tous les jours, c’est une passion, j’ai envie d’avoir la chance de rencontrer des lecteurs, j’aimerais les interresser, partager, point barre.
    Demain matin je vais me lever aux aurores pour la générale de ma premiere piece, pour me rouler une fois de plus dans la poussiere et expliquer un derniere fois mes personnages et bien cette perspective m’enchante 100 fois plus que de participer à une sauterie littéraire quelquonque avec du champage!!

    Alors quand je m’enerve c’est surtout face au mepris que je me prends parfois dans la tronche, je sais que je ne suis pas baudelaire ni rimbaud mais j’ai quand même le droit à un minimum de respect et les maisons d’editions souvent ne me l’accorde même pas… Je ne leur demande pas de m’editer forcement je leur demande juste d’être honnete, de dire si elles ont eu le temps de lire ou pas (je peux comprendre qu’elles n’aient pas le temps) et qu’elles m’envoient juste un petit mot sincere…Par exemple.

    En fait je me sens comme devant une boite de nuit: Je me fiche de ne pas pouvoir entrer quand c’est une jeune femme souriante mais ferme qui me dit que c’est une soirée privée, ou que j’ai pas le look; par contre je suis furax quand pour la même raison un grand con de videur me hurle dessus et me rote à la gueule.

    Voila c’est tout.
    Le wanna be se rebiffe.

    yann frat

    • strangedays sur 23 juin 2007 à 12 h 24 min
    • Répondre

    Chers amis,
    (Vous observerez, au passage, combien le mot "amis" est dévalué, depuis que" MY SPACE" voit tous les jours des prétendants en "amitié" vous rajouter dans leur liste pour que vous écoutiez leur musique, alliez à leur concert, etc… Nous sommes tous, finalement, une multitude d’amis qui s’observent dans le silence des limbes électroniques…)
    Enfin bref, chers amis, donc.

    Je m’interroge face à ce monde qui change. Ce monde qui, comme l’analyse magistralement le sociologue Zygmunt Bauman, devient "liquide". L’image devient liquide, le texte, plus généralement l’information, devient "liquide". Passe de l’état solide, "pétrifié" et arrêté dans le temps, à l’état malléable, "temps réel", mobile, on pourrait dire : vivant. Les détenteurs "officiels" de l’information, peu à peu, se voient grignoter, chicanés, par la vox populi ; les banques d’images (à papa, comme Image Bank) croulent sous les propositions de photographes amateurs, le web regorge de videos prises par des réalisateurs en herbe (cf le succès de You Tube, Dailymotion, etc.). Le numérique "peut tout".
    Alors évidemment, le "monde de l’édition" c’est pareil, ça s’agite drôlement sur le pont, depuis l’ouragan annoncé : on est en plein bouleversement, en pleine mutation. Et les éditeurs à l’ancienne ont peur. Ils se recroquevillent dans leur fauteuil en vieux cuir, se cristallisent sur des idées préconçues et antiques. le net, ce vaste espace trop ouvert, qui ne compte pas trop ses sous (pour combien de temps encore?), leur fait venir la transpiration, les agace, les irrite pour la plupart. Non, eux ils croient encore au miracle de la Poste. Surtout, ils laissent croire que, pour un jeune auteur, c’est "le seul moyen possible d’être vraiment pris au sérieux" d’être édité par ce moyen là. L’espoir fait vivre et ça fonctionne toujours à plein : ils croulent sous les manuscrits. Des quantités sans précédent. On parle, pour les plus importants, de 10,000 manuscrits reçus par année. Dont 10, en moyenne, trouveront preneur.
    Il est plus que nécessaire de s’interroger, d’autant quand on voit le nombre de romans consternants qui déboulent sur les étals déjà saturés des libraires…
    Et puis les éditeurs. QUI lit les manuscrits? Un directeur de collection m’a confié un jour recevoir entre 25 et 30 manuscrits à son nom, par jour. Par jour ! Alors oui il y a l’assistant, les "lecteurs", industriels car payés à la fiche de lecture. Combien d’excellents ouvrages passent à la trappe face à l’impossibilité mathématique de faire face à un tel engouement pour l’écrit ? Et puis, à part les "derniers des Mohicans", quel éditeur EDITE ? je veux dire, prend la peine, le temps nécessaire pour faire aboutir un projet pas tout à fait abouti (trop long, trop touffu, etc). Ils n’ont plus le temps. Le métier d’éditeur, sinistré par la conjoncture, consiste désormais à dire simplement oui ou non à des « livres » clé en main, rutilants d’achèvement, et ou brille déjà le code-barre. Livres "recommandés" pour la plupart. Mais il faut entretenir l’espoir. Ah l’Espoir! Pauvres wanna-be.
    Et alors?…
    Et alooors???

    LULU est arrivéééeuuh ! (avec d’autres, bientôt…)

    Bonne chance à tous.

    Strangedays.

    • sylvius sur 23 juin 2007 à 13 h 48 min
    • Répondre

    Vous écrivez : Manquent peut-être le prestige de la grande maison d’édition germanopratine et des frais d’envoi plus démocratiques
    & manque aussi la présence dans de vraies librairies, où se rendent en premier lieu les lecteurs pour acheter leurs livres. A moins de voir fleurir aussi demain des librairies Lulu…

  15. Moi, j’ai utilisé LULU pour avoir une épreuve du recueil de poésie que je souhaite auto-publier. C’est pas mal comme système, mais c’est cher. Mais bon, le papier est un "peu jauni". Niveau impression, cela va, même si les traits d’un ou deux dessins ont pâli… Mitigé donc ; et je me dirige vers un imprimeur réel… Sinon, avec ce système il n’y a pas de quota de livres à imprimer. On choisi un nombre, même quelques exemplaires. Ou il est dispo à la vente en ligne, sur LULU…

  16. Je suis ce blog depuis quelques temps, et généralement je n’ai pas grand choses à rajouter donc je reste dans l’ombre -du moins l’éclat fluorescent- de mon écran.

    Mais là quelque chose m’échappe : oui certaines maisons d’éditions sont overbookée, ne lisent peut être pas tout (ou lisent par pré-sélection en ne lisant, par exemple, que les premières pages).

    Mais cet aspect fermé des éditeurs n’est il pas uniquement vrai pour les "Grandes maisons parisiennes" ? Les jeunes auteurs (ou "wanna be") peuvent aussi commencer par des petites maisons (comme "la société des écrivains" mais il en existe bien d’autres).

    Commencer avec humilité avec ce genre de maison ne me semble pas inaccessible (tant que les écrits soient de qualité bien entendu). Et un bien meilleurs calcul que de partir dans une auto-publication qui sera presque inévitablement noyée dans la quantité industrielle "d’oeuvres" "publiées".

    Après, je sais que ce genre de maisons refusent aussi des manuscrits.
    Là, soit vous êtes doués d’une originalité tellement forte que vous êtes incompris, soit votre écriture n’est peut être pas encore arrivée a maturité (pour rester poli).
    Pour finir, j’entends souvent des "wanna be" dire qu’ils pensent être publiable car ils écrivent chaque jours ; le problème viens peut être de là : je ne vois pas comment l’inspiration pourrait être disponible chaque jours, à la même heure, au moment ou on allume l’ordinateur pour "continuer son tapuscrit".
    C’est une méthode que j’ai découvert avec mon ouverture sur le net, mais je pense que rien ne vaut un bon carnet, et des moment de rêveries dans tout les instants de votre vie.

  17. Je suis d’accord à 100 % avec Dross !!!

  18. Mais je suis d’accord aussi avec drosss.

    Et en ce qui me concerne dire "j’ecris tous les jours" est un racourci pour dire que j’ecris depuis 10 ans, que je me suis forcé à tester un peu differentes formes d’ecritures, que j’ai un scénario dans une boite de prod (ce qui comme chacun sait ne veut rien dire), que j’ai une piece en train d’être montée par une troupe pro (mais c’est du théatre contemporain donc zero moyens evidemment) et et surtout, que depuis trois ans j’ai fait le choix de réduire – en gros- de 50% mes revenus (je ne suis pas propiétaire, je ne pars jamais en vacances) pour avoir le temps d’ecrire…
    Ah oui aussi accesoirement je me suis astreint a des cours de théatre pour voir un peu ce que ca faire de "dire", de travailler un texte, j’ai pas mal trainé dans le milieu du cinema pour choper des renseigements précis sur un tournage etc etc etc…

    Donc tu vois j’ai réduit parce que c’est un peu long.

    Ceci dit j’ai précisé "tous les jours" juste pour dire que je ne ne me sens pas trop de rapport avec tous les branlos qui ont pondus 120 pages et secouent leurs cheveux mais que – oui,oui- je fais totalement partie du lot des wanna be quand même.

    amitiés

    yann frat

  19. « Mais quand tu dis que certains jeunes auteurs ex-blogueurs auraient pu se passer d’éditeurs en se tournant vers Lulu, je pense quand même qu’ils n’auraient pas eu autant de succés. »
    > Oui il est possible que la « force de frappe » ait été moins étendue (mais pas sûr !). En revanche, il y aurait pu avoir une plus grande « longévité » de leur œuvre dans l’esprit des lecteurs (avec un effet moins concentré propre aux lancements traditionnels) et surtout une meilleure rémunération du fruit de leur travail a priori…

    Sylvius, es-tu certain que les librairies « physiques » soient encore le premier lieu d’achat des livres (je n’en ai aucune idée ni aucun chiffre là-dessus…) ?
    Dans tous les cas, cette présence en librairie, certes parfois fugace pour les premiers romans, mais néanmoins non négligeable pourrait à terme exister par exemple pour les « succès » de Lulu ou comme tu le dis peut être toute la production dans des librairies estampillées Lulu (mais cela viendrait contredire le principe d’impression à la demande à moins de pouvoir imprimer le livre sur place, sous les yeux du client par ex ?) ! Le mieux serait tout de même que les livres Lulu soient intégrés aux autres ce qui accentuerait leur visibilité et crédibilité.
    Des partenariats avec les grands libraires en ligne type Amazon ou Fnac ne seraient pas non plus inimaginables…

    Je pense que ce système a un véritable avenir (et pas uniquement comme pis-aller), tout du moins pour certains ouvrages et sous certaines conditions évoquées précédemment (inutile de faire croire à tout le monde que son livre se vendra tout seul par miracle face à la profusion de fictions de toute part). Certes, cela se « construit » avant tout dans la durée et il reste difficile de faire des « coups » comme peuvent le faire certains grands éditeurs classiques.

  20. Réponses (longues !) à Yann :
    – Désolé mais je comprends pas l’intêret de se faire publier sans maison d’édition si on ecrit pour le grand public. Non mais c’est quoi le but? D’avoir son nom sur une couverture cartonnée et offrir son livre à noel?
    > Est-ce comme cela que tu as interprété mon billet ? Dans ce cas c’est que je m’exprime vraiment mal, fichtre ! Pour moi l’intérêt si tant est que l’on puisse parler d’ « intérêt » mais plutôt d’alternative, c’est de maîtriser son œuvre de A à Z et de pouvoir « vivre de sa plume » plus facilement (meilleure répartition des bénéfices comme le précise Tef).

    Mais comme tu le soulignes cela nécessite d’avoir écrit au préalable un livre de qualité (notion toute subjective à mon avis) et surtout susceptible de rencontrer son lectorat (notion toute aussi aléatoire mais qui peut justement se « jauger » sur un blog).

    Demain matin je vais me lever aux aurores pour la générale de ma premiere piece, pour me rouler une fois de plus dans la poussiere et expliquer un derniere fois mes personnages et bien cette perspective m’enchante 100 fois plus que de participer à une sauterie littéraire quelquonque avec du champage!!
    > Félicitations ! Toutefois cela ne t’empêche pas de faire une « sauterie » à la fin de ta pièce pour fêter cet évènement, non ? Pourquoi faudrait-il diaboliser les fêtes littéraires. Même si ça ne m’attire pas à titre personnel, je n’y vois rien de mal en fait… Ce n’est pas parce qu’on écrit que l’on doit mener une vie monacale et ne pas s’amuser non ?

    « Je ne leur demande pas de m’editer forcement je leur demande juste d’être honnete, de dire si elles ont eu le temps de lire ou pas (je peux comprendre qu’elles n’aient pas le temps) et qu’elles m’envoient juste un petit mot sincere…Par exemple. »
    > Je ne suis pas éditeur donc je ne peux pas répondre en leur nom toutefois j’ai un petit début de réponse à ta requête légitime mais hélas souvent impossible à réaliser dans les faits tout simplement par manque de moyens. Je prends l’exemple du Buzz littéraire, petit site perdu dans le cyber espace maintenu avec les moyens du bord et la bonne volonté. Eh bien en un an nous n’arrivons déjà plus à faire des réponses personnalisées à tous. Bien sûr si nous avions plus de temps et aucune autre contrainte ce serait faisable mais ça, ce serait dans un monde idéal…
    Pour ma part, j’ai décidé en revanche de participer coute que coute aux commentaires (en particulier les derniers billets pas forcément sur les billets plus anciens, je m’en excuse…).

    Pour en revenir aux éditeurs, on le sait une bonne partie des équipes est constituée de stagiaires (en particulier « les lecteurs » qui effectuent le premier tri des manuscrits reçus par la Poste). Pourquoi ? Tout simplement par manque de moyens pour embaucher (la même situation se retrouve dans la presse). Si la littérature était une activité lucrative ça se saurait (à part pour quelques heureux et rares vendeurs de best-sellers bien sûr)…
    Voir livre sur les intello-précaires à ce sujet :
    buzz.litteraire.free.fr/d…

    Lire chaque livre reçu (et on sait que les volumes sont souvent exponentiels) in extenso (même si on ne l’aime pas toujours) puis rédiger un avis argumenté négatif (pas toujours évident si tu trouves par exemple que rien ne va…), qui ne blessera pas l’interlocuteur (on sait combien les auteurs sont sensibles sur leur prose) demande du temps et des gens pour le faire. C’est un vrai travail représentant un coût non négligeable pour des maisons d’édition qui ont déjà bien souvent du mal à défendre et imposer leurs auteurs maison face à la diminution des lecteurs. Ce temps et ces gens (ainsi que la rémunération correspondante) manquent tout simplement parfois, ce qui explique l’absence de réponse ou l’envoi de réponse standarde.

    Je prends un autre exemple que je connais mieux. En tant que journaliste indépendante, je travaille à la pige. Autant dire que les petites complaintes sur la précarité me font assez souvent mourir de rire au vue de mes conditions de travail (un livre est à faire là-dessus !) mais passons… Régulièrement je dois me fendre d’une série de synopsis à proposer à mes rédac chef connus ou inconnus. J’envoie cela comme des bouteilles à la mer et j’attends d’avoir une quelconque réponse positive. La règle étant bien sûr qu’on ne me répondra que si cela intéresse. Je n’ai jamais vu un rédac chef ou chef de rubrique (à moins de bien le connaître et de collaborer depuis un certain temps au support et même encore dans ce cas !) me répondre en m’expliquant pourquoi il ne va pas retenir mon sujet. Ce que je peux comprendre parfaitement quand on connaît un peu les conditions de travail d’une rédaction et le nombre de propositions reçues chaque jour…
    Certes c’est toujours un peu blessant mais bon tu recommences jusqu’à ce que ça marche et si tu as de bonnes idées et que tu t’adaptes à leurs besoins (ligne éditoriale, lectorat, etc), ça finit par marcher de toute façon. Je précise que je n’ai jamais utilisé le copinage dans mon travail.
    Technique (le relationnel est aussi un talent à mon sens) que je ne critique pas mais qui n’est pas ma mentalité.

  21. Réponse à Strange days
    Je n’arrive pas à déceler dans ton message si tu es finalement pour ou contre un système à la Lulu. Mais peut être ni l’un ni l’autre… ;- )

    A ta question : « quel éditeur EDITE ? »
    J’ai envie de répondre « Qui LIT encore ? » et surtout… PEUT lire toutes les nouveautés ?

    Réponse à Dross :
    Commencer avec humilité avec ce genre de maison ne me semble pas inaccessible (tant que les écrits soient de qualité bien entendu). Et un bien meilleurs calcul que de partir dans une auto-publication qui sera presque inévitablement noyée dans la quantité industrielle « d’oeuvres » « publiées ».
    > Oui bien sûr on peut aussi démarrer avec un petit éditeur mais là mon idée c’était de tirer partie de Lulu non pas par défaut mais vraiment par envie et par choix. Cela ne me semble pas utopique, dans certains cas.

  22. merci alex…
    Bon tout d’abord sache que toutes les questions ne sont pas dirigées uniquement vers toi (!) mais bien vers ce qui lisent en passant.

    Apres je suis d’accord sur le reste et j’avais bien compris, reste que (oui je suis tetu) même si c’est pire ailleurs je refuse de m’arretter de raler! Parce que qui ne dit mot conscent et non je ne conscend pas!
    Non mais!

    ouvirer et paysans nous sommes!!!

    Et pour finir suite à mon dernier message, j’ai juste omis de préciser que si ça se trouve malgres ces effort je suis vraiment une buse à l’écrit!
    oups…

    ;))))

    yann frat.

  23. Le problème est que sur Internet et sur la majorité des blogues, les gens ne lisent qu’essentiellement que des textes courts.
    Aussi, publier un roman sur son blogue serait en quelque sorte un gâchis, d’ou la nécessité même pour les blogueurs les plus connus ou les plus visités de malgré tout être publié en librairie.

    • strangedays sur 25 juin 2007 à 15 h 40 min
    • Répondre

    @Alexandra : Lulu est encore, à mon sens, un prototype, un chantier, comme il y en a bien d’autres. Il doit, et c’est important, lutter contre le FETICHE lié au livre de librairie. Faut savoir que bien des auteurs préfèrent et de loin être publié chez Gallimard quitte a ne vendre que 200 exemplaires (si si ça arrive souvent!), plutôt qu’être lu sur le net dans un fichier pdf téléchargé 2000 fois!(ça arrive aussi!) Tout est, finalement, dans la nature humaine. Dans sa vanité. Et ça c’est pas prêt de changer.
    Faudrait trouver un système un peu hybride. On va y arriver.

    @Generation Rose : En effet, il faut faire court sur le net. Pour maintenir l’attention. C’est là qu’on va voir que la littérature va encore changer. Prendre un tournant. Et c’est très bien. Proust sur le net c’est totalement illisible. Autre chose va naître. Ouvrons l’oeil.

    St.

    • Hoplite sur 25 juin 2007 à 16 h 06 min
    • Répondre

    D’accord avec Strangedays…

    A vue de nez, le Web tend vers la promotion des formes brèves.

    Le grand retour de la Nouvelle ? Qu’en penses-tu ?

    Cordialement !

  24. En même temps, la littérature n’a pas à s’adapter au net. Je refuse de croire que le style va muter pour donner lieu à des chapitres-posts, plus prés d’une suite de nouvelles que d’un roman à part entière.
    Je pense que les deux supports ne s’adressent pas au même public. Les lecteurs de romans invétérés ne trouveront pas leur compte sur le net et les surfeurs pressés ne vont pas perdre leur temps à se taper un pavé de 500 pages.

    • strangedays sur 25 juin 2007 à 19 h 19 min
    • Répondre

    Voilà c’est dit et c’est tout simple : il va y avoir cohabitation. Seul va subsister le problème de l’ego. De la vanité. De la littérature en tant qu’objet (livre). Faudra sans doute pas mal d’années pour qu’on se dise "X a sorti un bouquin sur le web" avec autant d’"admiration" que si on disait "X a sorti son bouquin chez Fayard (j’allais pas faire de la pub pour Galli une deuxième fois!). Et de toute évidence, comme vu plus haut, ce ne sera pas le même genre de bouquin. Par ailleurs je trouve totalement débile et non-constructif de vouloir absolument lancer cette mode du "blog-book" publié en papier. C’est comme vouloir faire le Paris-Dakar avec une Formule 1 (ou le contraire). C’est inadapté et d’une consternante stupidité. D’ailleurs ça ne durera pas. Quant à l’odeur du papier elle est irremplaçable : les livres existeront encore dans deux cent ans. Et les livres électroniques ne seront qu’un gadget de plus, qui fera son temps.

  25. «Qui dit que demain les auteurs ou artistes en général auront encore besoin de structures pour "exploiter" le fruit de leur travail ?» A condition d’avoir suivi des cours de marketing dispensés dans les meilleurs MBA américains – faute de quoi les auteurs de Lulu ou de manuscrit.com seront au final leurs seuls lecteurs…

  26. Juste une précision chiffrée en marge du débat (échange Sylvius/Alexandra) : les librairies en ligne représentent aujourd’hui 3% des ventes de livres. Ca grimpe, ça grimpe (et ce n’est pas fini)… mais pour l’heure ce n’est pas le raz-de-marée.

  27. Strange Days
    Très intéressante ta phrase : « Faut savoir que bien des auteurs préfèrent et de loin être publié chez Gallimard quitte a ne vendre que 200 exemplaires (si si ça arrive souvent!), plutôt qu’être lu sur le net dans un fichier pdf téléchargé 2000 fois!(ça arrive aussi!) Tout est, finalement, dans la nature humaine. Dans sa vanité. Et ça c’est pas prêt de changer. »
    > C’est un peu ce que je pressentais. Je n’attribuerai peut-être pas ça à de la « vanité » mais peut être à un attachement à la « tradition », un truc un peu affectif aussi et qui fait rêver (le « prestige » que j’évoquais dans le billet). Il y a aussi je pense le côté « on m’a choisi », une forme de reconnaissance professionnelle qui rassure et conforte.
    S’il y a autre chose je serai curieuse de le savoir messieurs (et mesdames ?) les wanna-be ??

    Mon approche est plus « bassement » pragmatique : être lu !
    C’est plus important à mes yeux que d’être « édité » (on a parfois l’impression que c’est une fin en soi pr pas mal de jeunes auteurs en mal d’éditeur).
    D’ailleurs je ne regarde (un peu plus maintenant mais pr des raisons professionnelles dira-t-on) jamais le nom de l’éditeur du roman que j’envisage de lire. Ce n’est pas du tout un critère pour moi. Si demain Yann Moix (mon écrivain phare du moment !) annonce que son prochain roman paraît chez Lulu, je l’achèterai chez Lulu. Ca ne me choquera pas du tout.
    Je pense que les mentalités vont évoluer avec le temps tout comme avant on n’envisageait pas de « télécharger ses CD ». Tout change, les modèles changent, il y a toujours un temps d’adaptation.

    Génération Rose,
    Tu dis « publier un roman sur son blogue serait en quelque sorte un gâchis, »
    > L’idée n’est bien sûr pas d’opter pour cette option. Ce serait illisible et indigeste.
    Mais plutôt de publier des notes courtes comme beaucoup le font, en choisissant un style littéraire (éviter de se transformer en commentateur extra littéraire). Cela donne un aperçu du style et de l’univers de l’auteur et pourra donner par la suite l’envie de le découvrir sous forme de roman (sur Lulu donc !). Des blogueurs comme « Ron l’infirmier » aurait pu utiliser ce biais je pense d’autant qu’il n’a pas eu énormément de presse, enfin pas à ma connaissance (j’ai pas trop suivi en même temps…).

    AD
    «A condition d’avoir suivi des cours de marketing dispensés dans les meilleurs MBA américains – faute de quoi les auteurs de Lulu ou de manuscrit.com seront au final leurs seuls lecteurs… »
    > Crois-tu que les éditeurs (grands ou petits) aient suivi des cours de marketing dispensés dans les meilleurs MBA américains ? Je ne le pense pas… D’ailleurs l’expression « marketing éditorial » est encore très taboue (selon la règle « on ne mélange pas argent et littérature »). Ils commencent tout doucement à s’y mettre mais cela reste encore très archaïque (et très controversé). Toutefois comme je le disais plus haut je ne pense pas que le système Lulu soit adapté à tous. Parvenir à trouver des lecteurs ne se fait pas ex-nihilo. Certaines conditions seraient donc à remplir. J’essaierai de les recenser et les récapituler pour demain… A suivre donc ! (technique de marketing de base : le bon vieux teasing ! (que l’on pourrait aussi traduire ici par une grosse flemme ;- )

    Merci Second flore pour ce chiffre…qui me paraît très faible ! (source ?)

  28. PS :
    En ce qui concerne la mutation de la littérature sous l’effet du blog.
    J’ai du mal à me prononcer car je partage un peu des deux idées développées ci-dessus.
    De façon générale Internet/ les NTIC influencent la littérature moderne soit en introduisant des style d’écriture tout droit issu de la net écriture (les éditions de Caméras Animales en sont un bel exemple) ou bien en introduisant ces médias dans les histoires (SMS, e-mails…).
    Il est vrai que les phrases et les chapitres brefs sont assez fréquents chez une partie de la nouvelle génération d’auteurs.

    Le phénomène des blook (blog-book) est encore autre chose. Il s’agit là d’un roman adapté d’un blog (sans en être la duplication conforme). Un peu comme on adapte un film d’un livre finalement. Le procédé ne me semble pas inintéressant et peut donner lieu à d’intéressants résultats (je n’en ai pas lu pour le moment : des réussis en tout cas).

  29. Ca va venir…)

  30. Alexandra : tu parles d’audience de base pour un blog entre 500 et 1000 / jour … ça me semble un peu beaucoup pour la grande majorité …

  31. vous avez demandé un wanna be ? ne quittez pas…

    Bon tout d’abord, je sais c’est con hein, c’est même trés mesquin mais entre être lu gratuitement par 2000 personnes et toucher de l’argent sur 200 lecteur, ben je prefere la deuxieme solution…
    Oui je sais c’est mal.

    Deuxiemement entre faire un carton sur le net et toucher 10 000 inconnus et devenir une star des inconus ou faire connaitre mon travail sur un média plus généraliste même au risque d’en vendre moins MAIS avec l’avantage de pourvoir ouvrir des portes apres, ben je choisis la deuxieme solution (cf un jeune auteur que nous connaissons, un seul passage presse nationale pour son livre a tout changé)

    Enfin – je sais les wanna be sont cons- mais betement oui l’aprobation de porfessionnel m’est importante.
    Je peux me faire telecharger 12 000 fois (par toutes ma famille et tous mes amis), si tous les professionnel rejettent mon livre, désolé mais ca n’aura pas grand sens il me semble.

    voila… ouille ouille ouille qu’il sont chiants ces wanna be!!!

    ;)))

    yann

  32. (Hé hé, Alexandra, je vois d’ici ton oeil perçant de professeur sévère, reprenant un étudiant présomptueux qui avance des chiffres sans citer sa source ;-))

    Et de fait, me voilà pris en faute, sans source très fiable !
    Un faisceau d’éléments, toutefois : le Quid 2004 donnait 1% pour les librairies en ligne en 2005 ; un article de Libération donnait 2,4% en 2005, et il me semble avoir lu 3% dans Livres Hebdo cette année.

    NB – Tous ces chiffres ne considèrent pas l’activité internet des clubs et autres acteurs de type France Loisirs – qui représentent, eux, 22,6 % de la distribution de livres (en gros, il y a ensuite 21% pour les grandes surfaces spécialisées (FNAC…), 20% pour les hypers, 19% pour les librairies traditionnelles et 7% pour les maisons de la presse (source : CNL 2004)
    Pauvres libraires !

  33. Bonjour à tous,
    J’ai quitté mon petit boulot de chroniqueuse littéraire pour me consacrer à Lulu.com, avec bonheur.
    Sur Lulu, on est distribué. Déjà chez Amazon , Barnes and Noble et autres chaînes de distribution anglo-saxonnes, mas aussi bientôt en France et en Europe (à la fin de l’année). Sur Lulu on peut faire lire son oeuvre par des membres de la communauté, en demandant sur le forum. Sur Lulu, la liberté de publication s’arrête où commence la loi, et un bureau spécialisé peut fermer le compte d’un auteur qui y déroge… J’explique comment ça marche sur le blog de l’atelier RFI : blogs.rfi.fr/atelier/2007…
    et quelqu’un est toujours là pour aider à la publication – sans obligation d’achat et sans contrat d’édition, vous restez l’éditeur de votre oeuvre. Voilà pourquoi des éditeurs nous rejoignent toujours plus nombreux… Vu que c’est gratuit, il ne coûte rien d’essayer.

  34. Je suis édité chez Lulu.

    Avantage:
    – Par rapport au Manuscrit.com, on évite les interminables allers-retours entre votre manuszcrit et l’éditeur. Vous cliquez, vous attendez un peu et ça y est!
    – Lulu, c’est aussi des livres d’art, de la musique et des films!

    Inconvénient:
    – Ca reste du compte d’auteur. Quel lecteur lambda irait faire un tour sur le site de Lulu? C’est un débat déjà traité: le lecteur a déjà le choix entre des libraires, des grandes surfaces (principal lieu de vente), des sites reconnus… Alors passer par des sites méconnus, c’est partir à l’aventure!
    – Il n’y a pas vraiment de fraternité sur Lulu. Chacun publie son truc dans son coin. Pour les risques (diffamation, racisme…), il y a une vague charte comme quoi l’auteur est responsable et que s’il est méchant, on lui retirera son livre.

    Bref, comme tout le monde, j’espère secrètement que Gallimard viendra sur mon blog et me proposera d’éditer mes livres… Mais je suis conscient que c’est quasi-improbable.

  35. Acheteurs de livres en 2004 :
    50 % en grandes surfaces
    36 % en grandes surfaces spécialisées
    51 % en librairies
    7 % sur internet

    Source TNS SOFRES – Livre Hebdo mars 2006

    Amicalement,
    MonsterJack

  36. ?
    Monster jack soit je suis trés con (ce qui est possible) soit je comprends rien à tes chiffres…
    Peux tu m’expliquer…
    A+

    yann

  37. "Acheteurs de livres en 2004 / source… mars 2006 " ????

  38. Merci mon cher M.J !
    il y a sans doute en effet une petite coquille dans ces chiffres a priori (même pr une nulle en maths comme moi !). Ne serait-ce pas 7% pr les librairies ? Ce qui semble bien peu tout de même…
    A noter que grandes surface et grandes surfaces spécialisées vendent aussi en ligne donc…

    Les dates n’ont rien de choquant en revanche (une étude se base tjs sur les années précédentes)

  39. Non il n’y a pas de coquille. Il faut lire comme ça :
    50% des personnes achètent leurs livres dans les grandes surfaces, 36 % dans les grandes surfaces spécialisées etc…
    Le total fait plus de 100% car une personne peut acheter ses livres sur plusieurs circuits.
    Amicalement,
    MonsterJack

  40. Oui mais même si les dates ne sont pas choquantes, en quoi sont-elles pertinentes en 2007, et dans le cadre de ce billet, à la vitesse où vont les choses ? Ce qui aurait été interessant à mon avis, c’est d’avoir une étude sur l’évolution de ces taux en fonction des années et des services proposés en ligne (vente de livres, autopublication, blogs litté etc…).

  41. Très intéressant.
    Je n’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires. Mais les premiers m’ont tout de même interpellé.

    Personnellement, j’ai un blog sur lequel j’écris un roman. La raison est simple : C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour l’écrire jusqu’au bout. Les lecteurs, par leurs commentaires et emails, me motivent à poursuivre, à ne pas lacher. Quand je perds la motivation, je continue aussi par respect vis à vis de ceux qui me suivent depuis quelques temps, et pour moi au final.

    Lulu.com m’a intéressé. Je pense qu’à terme, je l’utiliserai. Une fois que j’aurai écris mon manuscrit (pour l’instant je n’ai que le blog mais, vu sa présentation et la structure du texte, la retranscription sera plutôt rapide : relecture, correction des fautes, changements des premiers paragraphes de piètres qualités et zou !). Mon but n’est pas de vendre un maximum de livres (Je ne pense même pas que je l’enverrai à une maison d’édition). Je souhaite simplement tenir le bouquin entre mes mains ! Ecrire une livre. Raconter une histoire. Et le/la matérialiser. Voir ce que ca donne. C’est tout. Pour tout dire, personne dans mon entourage ne connait l’existance de mon blog et donc du roman. Je ne cherche pas la célébrité (que j’aurai plutôt tendance à redouter d’ailleurs, si elle me tombait sur le coin de la tête par je ne sais quel moyen). Il s’agit juste d’un plaisir perso. Lorsque j’aurai terminé, alors peut être je le ferai lire autour de moi si je ne le juge pas trop mauvais.

    Lulu.com permettra néanmoins à mes lecteurs de l’acheter si ça leur dit. (Disons que – sans prétention – c’est une sorte de service rendu puisque quelqu’uns me l’ont demandé et qu’ils m’auront permis d’aller jusqu’au bout). Mais encore une fois, mon but n’est pas de connaitre le succès médiatique et commercial. Si ça me permet de mettre un peu de beurre sur le jambon, tant mieux (oui je sais mais je n’aime pas les épinards). Sinon, tant mieux aussi ! Ca me permettra de continuer à faire mes courses tranquillou sans sbire ou garde du corps 😉

    Par contre, ma réflexion sur lulu.com m’a amené à la question suivante : après avoir été déposé sur lulu.com, un roman peut-il être publié par un éditeur "classique" ?

  42. Yannfrat parle d’être téléchargé 12.000 fois par sa famille et ses amis.
    Une aussi grande famille et autant d’amis, c’est rare, quand même.
    Quant à être édité chez un grand, il est amusant de lire ce que Bernard Frank (orthographe non garantie) en pensait. Il se moque du snobisme d’être chez Gallimard.
    Et puis, qui vous persuade que les livres électroniques seront toujours un gadget. Je pense que quand les premiers livres imprimés ont été lancés, ils ont été considérés, aussi, comme des gadgets (ne parlons pas des PC auxquels IBM ne croyait pas.
    Les livres électriniques sont chers, mais ils fonctionnent bien et me permettent d’avoir à ma disposition, en déplacement (vacances), 40 à 50 classiques, plus quelques inédits, dans lesquels je pioche. Vous allez vous promener avec 50 livres ?

  43. Bonjour à tous,
    Pour Huggo : la particularité de lulu est d’être imprimeur et non pas éditeur. En conséquence, aucun contrat ne vous lie à cette entreprise, et vous pouvez tout à fait proposer votre roman à un éditeur "classique sans que cela pose problème (à l’inverse de manuscrit.com…)
    Pour Marc Galan avec un seul "l" : Bonjour !

  44. J’ai proposé plusieurs manuscrits à de grandes maisons d’édition, ils ont tous été acceptés par leur comité de lecture, moyennant une forte somme je pouvais être éditée chez eux, ça c’est de l’arnaque,ils en vivent car il faut être naïf pour y croire. j’ai finalement publié un livre de recettes et deux autres petites choses pour mon plaisir et celui de mes Enfants, chez Lulu et j’en suis ravie. Simplement le prix du livre à payer à un prix très raisonnable pour l’auteur.Les livres sont en ventes chez Lulu, Amazon et autres
    c’est l’idéal pour ceux qui veulent
    être édités sans frais ensuite si le livre est bon il se vendra,sinon il restera toujours le plaisir d’avoir été édité.
    Bonne journée. Mamy Ariane.

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