24 secondes dans la vie de Stéphane Million, éditeur [BUZZ… littéraire Guest] #4

Dans le cadre de notre rubrique « BUZZ… littéraire Guest », notre invité Stéphane Million, jeune éditeur indépendant et fondateur de la revue littéraire « Bordel » vous donne rendez-vous mensuellement pour une tranche de vie express sur son nouveau métier et livre son regard de lecteur impénitent sur l’actualité littéraire.
Cette semaine, à quelques jours de la Saint Valentin, il nous parle d’une étonnante jeune auteur qui place justement le cœur au centre de ses écrits : Alexandra Geyser repérée en 2005 par Buzz… littéraire pour son blog « Slave to love ». Il publie son premier ouvrage incandescent, « Le coeur à genoux« , et revient sur leur rencontre, leur collaboration et le travail sur la couverture… sensuelle !

La première fois que j’ai lu Alexandra Geyser, c’était sur son blog. D’ailleurs, je ne savais pas que c’était « Alexandra Geyser », je n’avais pas retenu son nom. Je me souviens seulement de la dureté des mots lus. Histoires d’amour, de sexe, de domination. Je crois que c’est Philippe Jaenada qui m’avait aiguillé sur ce blog (c’est un trainard de blogs, le Philippe, de forums aussi (celui du Diable Vauvert avant tout)). C’était au moment où les blogs fleurissaient dans tous les sens ; j’abandonnais le mien. C’est bien plus tard, dans les bureaux des éditions Scali (on ne s’en sortira jamais !), au tout début de ma collaboration, que Chloé Des Lysses (qui dirigeait les « Love books ») m’en a reparlé avec enthousiasme, lorsque j’évoquais un prochain sommaire de Bordel. Remise en mémoire. De son talent, de sa beauté, m’apprit-elle, en me mettant en garde (ainsi que mes amis écrivains chafouins) de ne pas maltraiter cette jeune fille au talent éclatant. Je ne sais plus trop comment ça s’est fait. J’ai retrouvé son blog et je l’ai lu plus attentivement. J’ai certainement dû lui écrire un mail et on a convenu d’un rendez-vous, vers la gare Montparnasse (elle habite à Clamart).

Je me souviens d’un café auvergnat, il y avait une belle carte de charcuteries. J’ai pris un thé et elle, un jus d’orange, si je me souviens bien. Jeune fille d’une beauté tonitruante, fragile, lumineuse – croquante. On a parlé de Jaenada, qu’on adore, de Nicolas Rey, qu’on adore (qu’elle adorait particulièrement), de Frédéric Beigbeder, qu’on adore – une clique que je connais bien. On a fait connaissance. Il y a cette chose étrange chez elle. C’est une petite poupée désirable, avec un air un peu perdu, une mine naïve… mais que nenni. C’est une jeune femme consciencieuse, maniaque, un vrai caractère massif et central ! C’est un geyser ! De textes courts, plein d’impacts, d’images, et même !, et même de jeux de mots ! Toujours bien ciselés, réfléchis, retravaillés et retravaillés : jusqu’à l’absence de fautes dans les textes rendus. Bien écrit, bien fait.

Dans le prochain Bordel (sur les imposteurs), son texte envoyé était nickel. Ses premiers pas, d’ailleurs, furent dans la revue, dans le numéro sur les Voyous. Petits textes cinglants. Je me souviens de mon ami Régis Clinquart, solide gaillard qui n’aime jamais trop rien dans « mes » Bordel, me complimenter sur ses textes. Régis aime la précision, et la peau marquée de bleu. Il écrit aussi très lentement, sur des petits carnets, qu’il photocopie, et place à différents endroits, sait-on jamais, si son appartement finit en cendres… Mes amis sont un peu dingues. Quand j’ai lancé ma petite maison d’édition, j’avais Alexandra en tête : je lui ai proposé d’écrire un roman, mais pas prête, pas encore, le besoin de s’acharner sur ses nouvelles, ses courts récits, ses poésies.

Avec la sortie du livre de Bernie Bonvoisin, dans un format concentré, idéal pour des choses courtes, j’ai tout de suite pensé à publier le recueil de textes d’Alexandra, ce qu’il y avait sur son blog. Je ne pense pas que les deux soient en concurrence, mais plus complémentaires (je n’aurais pas retiré les textes du blog, par exemple). J’ai laissé deux mois à Alexandra pour bosser ses textes (connaissant son besoin de tout relire, de tout bien réfléchir ; elle est un peu prise de tête, la petite). Ses textes étaient parfaits à la date précisée, prêts à imprimer. Un vrai plaisir de relire, de redécouvrir ses nouvelles, sans avoir à s’arrêter sur des bidouilles.

Le petit hic de ce travail d’équipe concerna la couverture. Alexandra préférait le côté blanc, pur, « littéraire » de mes premiers livres. Moi, j’avais envie de mettre à profit le talent de mon DA, Erwan Denis, collagiste à ses heures. J’avais aussi envie de faire un papier-peint à l’intérieur. Pour que l’objet soit plus joli, quelque chose d’unique. Plus de bandeau : c’est moche, c’est cher, c’est un truc markéting bien inefficace quand on est un petit éditeur avec des premiers romans : il n’y a pas des piles de livres sur les tables, directement sur les étagères (on ne voit que le dos (la tranche) du livre)… Mais bon, j’ai envie de faire de beaux objets.

Au final, je pense que tout le monde est content. Il n’y a plus le blanc qui fait tellement littéraire, mais l’objet baptisé « Le coeur à genoux« , est singulier, très beau, classe tout autant : et puis bordel, ses textes sont bien là !
Tels quels ![Stéphane Million]

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19 Commentaires

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  1. Stéphane, en complément de ta chronique, nous te posons cette question ici afin que les lecteurs puissent avoir aussi la réponse :
    A l’origine A.Geyser prévoyait d’intituler son roman "Chair obscure" donc y’a-t-il eu un dialogue entre vous pour le changer et pourquoi ce titre (très joli du reste et dans lequel on peut voir un double sens très réussi) ?
    Au passage on pense aussi un peu à l’univers de Bénédicte Martin, donc toi qui connais bien ces deux plumes, n’hésite pas à nous dire si tu y vois une "filiation" ?
    Merci !

    • Comme ça, en passant sur 20 février 2009 à 14 h 09 min
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    Filiation… sans doute le côté bombasse qui écrit crument. Notez que je n’ai pas lu. Je ne juge donc que sur les "on dit" et le physique. Mais je trouve tout de même étrange cette "mode" qui consiste à sortir ce genre de littérature pseudo-érotique, écrite par des femmes, jeunes et jolies. ça a un côté voyeuriste malsain. Destiné à un public de vieux libidineux frustrés. A moins qu’il ne s’agisse que d’une parade d’éditeur pour coincer de la minette auquel cas, je n’ai rien dit. Chacun a ses propres techniques de drague.

    • Comme ça, en revenant... sur 20 février 2009 à 15 h 14 min
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    Ouaip, pas mal. Faut voir sur la longueur. C’est un recueil de poèmes ? Y’a aussi des nouvelles ? J’ai cru comprendre (mais je suis un peu bête) que ça regroupait les articles de son blog (plus dispo pour cause de publication apparemment, bravo, belle mentalité !). Donc faut voir. En tous cas, m’enlèvera pas de l’idée que son talent n’a pas tout fait. Mais bon, je suis un vieux libidineux frustré alors forcément…

  2. Ha ha ha… Le "travail sur la couverture"… Ha ha ha… Hein ? C’est SOUS la couverture que ça se passe ! De préférence. Ben oui, quoi. Et y a pas de honte à ça, c’est très bien le sexe. Très très très bien. Et là y a moyen, c’est clair. La lire ? Oui pourquoi pas. Mais avouons – oui avouons, Million, enfin, merde ! – que c’est tout à fait secondaire. Hélas. Hélas.

    • Lorelei sur 22 février 2009 à 18 h 25 min
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    Million n’est pas con, il a trouvé une pépite, il l’a publiée, rien que de plus normal et sain. C’est triste de voir salir sur ces différents blogs littéraires, cette écriture. Triste aussi pour ceux qui l’admirent depuis longtemps, hommes ou femmes. Le monde est con.

    @Nicolaï, j’admire aussi votre écriture mais honte à vous. Cela prouve surtout que vous ne l’avez pas lue.

  3. Wow. Mais où ai-je dit que je l’avais lue ? Où ai-je dit qu’elle n’avait pas de talent en dépit de sa beauté ? Je parle de Million, pas d’Alexandra G. Vous lisez trop vite et vous êtes un peu "soupe au lait", non ? Quand je dis que la beauté des ces auteurs "si mimi-si sexy", (filles ou garçons d’ailleurs), passe AVANT leurs écrits, je pointe simplement un des grands travers de ce monde si con – là vous avez raison –, qui valorise l’emballage, l’image, au grand détriment du contenu. Et je sais de quoi je parle. Quand un Million (ou n’importe qui d’autre) "oublie", élude, que la beauté d’une personne a joué un rôle considérable dans une "collaboration", ça me fait juste sourire. Je ne suis pas sûr que si la demoiselle ressemblait à Georgette Bouchot, charcutière à Nevers, elle aurait bénéficié de tant d’attention(s). Mais c’est comme ça, c’est la nature humaine, c’est la vie. Suffit juste de ne pas être dupe. Il vous manque peut-être parfois un brin de sens de l’humour, ici. Ce qui n’est pas très grave.
    Quant à la "honte" qui pourrait me faire venir quelque sueur, je vous assure : tout va très bien.

  4. Pfuuu… Il me paraît un peu vain d’avoir ne serait-ce qu’un début de discussion sur l’apparence avec vous. Sur ces choses-là. Et c’est bien regrettable. Pour vous, surtout.

    Quant à la "victime", qui bénéficie d’un presque début d’embryon de polémique – ce qui devrait plutôt réjouir son éditeur –, je suis certain que son intelligence, à elle, saura la faire rire de tout ceci. D’un beau rire sonore plein de belles dents.

    PS : Si d’aventure vous vouliez vous faire une vague idée de ce qu’on peut appeler aujourd’hui une "victime" d’idées préconçues, je vous suggère de vous rendre sur les blog des Editions Léo Scheer, où "ces choses-là" (entre autres) peuvent se mesurer avec autrement plus de pertinence. Et de véhémence. Vous connaissez sans doute Dahlia et Alex.

    Bon vent.

    • folantin sur 23 février 2009 à 20 h 35 min
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    Passant outre les présomptions sur la nature du piston éditorial, tu conviendras que littérature d’aujourd’hui peut se décliner en vie ma vie

    – de trentenaire dépressif frustré
    – de caissière de prisu
    – de pétasse libertine
    – etc.

    de ce point de vue, il est indéniable que "les livres ont un visage; (crossblog) : c’est à dire que quand t’as une tronche de caissière de prisu, tu fais ton livre sur les caissières de prisu ; et inversement si t’as un physique à jouer les escort girl.

    Bref, je crois que Larusso regrette seulement qu’il n’y ait pas d’avantage de Cindy Saunders dans la littérature contemporaine.

    • Vieux libidineux frustré sur 24 février 2009 à 11 h 38 min
    • Répondre

    Je ne voudrai pas rajouter de l’huile sur le feu (il est déjà très bien alimenté comme ça) mais le choix du titre de cet opuscule, sur lequel tu t’interroges si naïvement, me semble pourtant très clair. Et va dans le sens de ce que ces messieurs avancent. Alors naïveté de ta part ? Incrédulité ? Aveuglement ? Ou simple solidarité féminine ? Je m’interroge à mon tour et ne peux que regretter l’absence totale de second degré dont tu fais preuve ici… On sent que le sujet est sensible. Cela cache certainement quelque chose. Mais bon, comme je le disais, je ne voudrai pas rajouter de l’huile sur le feu

    • VLF sur 24 février 2009 à 13 h 26 min
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    Finalement, cet échange aura au moins permis ça. Ce midi, par curiosité, je me suis enfoncé dans les dédaux (dédale, ça fait dédaux au pluriel non ?) d’une librairie et ai trouvé le livre en question. Belle mise en page. Papier agréable. Coup de tête ou de folie, je l’ai acheté. Eh oui. Curiosité malsaine diront certains, je ne leur en voudrai pas. Je suis comme eux (naïveté masculine sans doute). Et je lis :
    " Là où je voulais deviner une guerre, une riposte, du sanglant à venir, des abcès prêts à crever, germait seulement le plus banal des chagrins."
    Cela ne résume-t-il pas tout ? (tu peux remarquer, au pas sage (mauvais jeu de mots), que je n’ai rien dit sur le physique. Vieillirais-je plus que de raison ?)

    Quant au titre, il me parle de soumission mais je puis me tromper (toutefois, je crains que non, une belle entaille dans ce beau féminisme à fleur de peau). Fin du débat.

    • Gwen sur 24 février 2009 à 19 h 00 min
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    Message modéré : Comme précisé ci-dessus, on va plutôt commenter sur le texte maintenant. Merci.

    • VLencoreF sur 25 février 2009 à 9 h 29 min
    • Répondre

    Bon, je l’ai lu, votre livre. Et comme j’ai dit que je ne parlerai plus du physique, je vais m’en tenir à l’écrit. La demoiselle, en plus d’être belle (et merde, c’est plus fort que moi, pardon) a un style agréable, je le reconnais (le côté phrases courtes, écriture énergique). On distingue même, sur certains textes, une recherche de rythme, j’allais dire, de musicalité. Malheureusement, elle ne tient pas la distance, pourtant courte de chacun de ses textes. Deux, trois phrases qui s’enchaînent bien, roulent sous la langue et pof, la phrase bancale qui vient tout casser. Dommage. Si j’ai un seul conseil à lui donner (mais bon, qui suis-je pour donner des conseils ?) ce serait de bosser ce côté-là de son écriture. Afin de tenir la distance. Les poèmes sont gentils, parfois naïfs mais jamais ennuyeux (bon point). La belle (tant pis, j’assume, de toutes manières, il est trop tard) s’essaie même aux jeux de mots. Avec plus ou moins de succès. Autre bon point, le running gag de présentation de son « héroïne quasi-récurrente », Solange. Celle qui aime les espaces vides, afin de s’y faire une place. La reprise de l’accroche du texte « libre » dans le corps du texte « Inconnu à cette adresse » est bien vue, amusante. Quant à la prétendue « éroticité » du livre, bon, OK, elle sous-entend pas mal de choses (la sodomie en plein crash aérien, outre son côté expérimental a un certain piquant mais bon, faut quand même être sacrément souple) mais ce que je trouve le plus dérangeant, c’est le côté « serial killer » de certains passages (victime ou bourreau). En gros, pas désagréable, pas génial non plus, sans doute un peu cher pour un bouquin de cette taille (15.00 € les 130 pages, en ces temps de crise !). Question à l’éditeur : pourquoi avoir copié le format d’Actes Sud ?

    • Laurence Biava sur 25 février 2009 à 11 h 04 min
    • Répondre

    Bonjour Stéphane,

    Merci pour tes publications de Roxane Duru et Alexandra Geyser, j’aime beaucoup.
    Serait il possible de connaître le thème du prochain Bordel, s’il te plait, (après "Les Imposteurs" donc ?)

    J’aimerais t’envoyer quelques textes, afin d’être abordée sans préjugés préalables. Merci

    Laurence

    • VLF sur 25 février 2009 à 13 h 02 min
    • Répondre

    Pourquoi belle surprise ? Parce que je suis plutôt beau mec ? Serais-je à mon tour victime d’un à-priori ? On avait pourtant dit qu’on ne parlait plus du physique ! C’est quoi cette boutique ?

    • Stéphane Million sur 25 février 2009 à 21 h 45 min
    • Répondre

    Alors, alors, alors… Bon visiblement le physique d’Alexandra pose des soucis – je comprends : les moches écrivent mieux ; je suis bien d’accord !
    Mais bon, il y a parfois des exceptions.
    Pour tout dire, j’ai découvert la joliesse de la jeune fille lors de notre première rencontre, des années après avoir lu son blog, ou ses textes sur le net. Je n’en veux pas à certaines ou certains de me prêter des idées derrière la tête – c’est pas toujours faux. Bref, revenons au texte :
    1) Pour le titre, je n’avais pas d’avis tranché, je préférais juste un titre français. Le coeur à genoux est une idée 100 % Alexandra Geyser. J’ai dit oui tout de suite. Si je publie un écrivain je lui laisse toujours le final cut !
    2) Je n’étais pas du tout de l’avis de fermer le blog : pour moi tout est complémentaire. J’ai publié ce livre non pas pour me faire de la thune sur un physique et des vieux libidineux mais pour lancer une voix. Je pense perdre de l’argent, comme à chaque fois, mais bon, il faut bien lancer les nouvelles plumes auxquelles on croit. Puis, il faut avancer, continuer, essayer, et tout ça, tant que je le peux.

    Alexandra écrit avec sa voix, et je ne vois aucune filiation avec Bénédicte. Alexandra est plus clinique en quelque sorte. Il y a de la torture dans ce travail dense sur les mots. Bénédicte était plus dans une poésie bucolique, un peu coquine, mais très florale.

    Bref bref bref !

    Des bises

    • Stéphane Million sur 25 février 2009 à 21 h 54 min
    • Répondre

    Concernant le format, c’est 11 x 20 cm.
    Ce n’est pas pompé sur le format Actes Sud. Mais sur un livre "à la con" vu sur une table. J’ai trouvé ça parfait pour des textes courts. Inauguré par Bernie Bonvoisin, avec son "Du pays des larmes au pays du sang".
    C’est aussi par ce format que je trouve très chouette que j’ai eu l’envie de publier les textes courts d’Alexandra. Comme quoi : un format qui plaît, des textes qui s’y prêtent et l’envie d’accompagner les premiers pas d’un écrivain.

    Dernier point, en avril, je publie un premier roman d’une fille, Chloé Alifax, "Saleté !" : Je ne l’ai jamais vue, je l’ai lue en recevant son manuscrit par la Poste et j’ai appris ensuite que son roman fut publié sur son Myspace, mais bon, sa voix m’a plu et je ne pose pas plus de questions que cela… J’espère juste qu’elle ne soit pas trop jolie… Ha ha ha

    • Laurence Biava sur 25 février 2009 à 22 h 43 min
    • Répondre

    En ce qui me concerne, je me permets de réitérer ma question restée sans réponse : quel sera donc le thème du prochain Bordel (après celui sur les imposteurs) ?

    Espérant recevoir une réponse. Merci beaucoup.

  5. Malgré le léger partage en live c’est très intéressant de suivre cette discussion.

    Bon teaser monsieur Millon, je suis toujours motivé pour lire des bouquins publiés après un envoi postal, mon côté conte de fée.

  6. "Le coeur à genoux", joué à pile ou face : le hasard fait de belles choses…
    Comme quoi, la petite cuisine des livres est aussi bien intéressante… Ca me fait penser – vaguement, mais vaguement – au dernier livre de Jérôme Garcin…

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