A l »occasion du salon du livre qui s’est tenu en mars dernier à Paris, le Buzz littéraire est parti à la rencontre de quelques auteurs représentatifs de « la littérature nouvelle génération ». Première à avoir répondu à quelques questions rapides entre deux dédicaces : Joy Sorman dont nous vous présentions deux extraits de son dernier opus « Du bruit » : Une grande brune arrive sur le stand bondé de Gallimard. Casque de moto rouge, manteau avec un col en fourrure et sac noir à paillettes, Joy Sorman entre en scène. Après Boys, Boys Boys, qui a reçu en 2005 le prix de Flore, son dernier roman « Du bruit », nous plonge dans les années NTM…
Buzz littéraire : Comment vous est venue l’idée, l’envie d’écrire sur le groupe de rap NTM ? Y a-t-il une continuité avec votre premier roman, une sorte de tentative de dépeindre une femme autre, nouvelle, dégagée des stéréotypes ?
Joy Sorman : Je m’intéresse beaucoup à l’oralité dans la littérature. Et j’ai voulu creuser cette question grâce à la musique. Et d’autre part, j’aime beaucoup NTM. Est-ce choquant qu’une femme écoute NTM ?! Je ne me sens nullement prisonnière d’une identité féminine stigmatisée. Bien sûr, il est encore plus ou moins question de la virilité féminine. Mais je ne suis pas en lutte contre une image particulière de la femme et la continuité avec « Boys, Boys, Boys » n’était pas recherchée.
Du 23 au 27 mars, se tient la grand messe anuelle des livres : le 
La littérature mondiale contemporaine nourrit un complexe d’infériorité à l’égard de la littérature américaine qui serait la seule encore capable d’innover, d’imaginer ou de raconter des histoires dignes de ce nom… Qu’il s’agisse d’un fantasme ou d’une réalité, le traditionnel salon du livre ne suffisait en tout cas plus à présenter sa richesse et à satisfaire les inconditionnels. Depuis 2002, existe donc un « Festical America » qui lui est entièrement dédié ! Une excellente initiative qui permet de rencontrer des « stars » de la scène littéraire contemporaine Outre-Atlantique et de s’imprégner le temps d’un week-end de l’énergie et de l’ébullition de ces écrivains aux personnalités et univers très variés. A l’honneur cette année : les secrets de famille (avec des auteurs comme Daniel Wallace ou Lee Gowan…) la relation aux père et à la mère (avec Eddy Harris ou encore Richard McCann…), le poids de l’histoire (avec en principe Jonhatan Safran Foer…), la féminité avec Mélissa Bank ou encore l’adolescence avec Benjamin Kunkel… L’occasion aussi de découvrir les nouvelles voix canadiennes. Nous sommes allés faire un petit tour :
Le culte voué à Michel Houellebecq n’a pas de limites, semble t’il. Au détour d’un stand au Salon du livre (« La scène », Hall 1, stand M18 plus précisément), c’est une bien curieuse sculpture qui a été imaginée par le plasticien Renaud Marchand, en hommage à l’écrivain. Sur une table semblant tout droit sortie d’un laboratoire d’analyses, il a représenté les « corps » chimiques de Daniel et d’Esther, les deux personnages principaux de son dernier roman « La possibilité d’une île ».
Le jeune auteur a été couronné lors de l’inauguration du Salon du livre, le 15 mars, par le premier prix France Culture-Télérama, pour son roman « Entre les murs ».
Si le nom de cette jeune auteur (de 25 ans) vous est encore inconnu (nous en avons parlé à l’occasion de la sortie du recueil
La mode est aux blogs et même le Salon du livre s’y colle. Le résultat est plutôt sympathique. Au menu : une quinzaine de rubriques « Actualité », « A ne pas manquer », « Confidences intimes », « Le Salon », « Livres », « Mon Salon du Livre »… Cette dernière, particulièrement intéressante, se propose de faire réagir des auteurs sur leur expérience ou leurs souvenirs de salons précédents, comme l’explique l’animateur du blog. C’est Tristane Banon, journaliste et auteur d’un premier roman remarqué (« J’ai oublié de la tuer » aux éditions Anne Carrière, publié en août 2004), qui ouvre le bal. Elle a également participé à la revue Bordel #2 et avait publié fin 2003, un livre d’entretiens « Erreurs avouée où Frédéric Beigbeder faisait partie des personnes rencontrées. Pas mal pour une jeune femme d’à peine 27 ans (elle est née en 1979).











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