Virginie Despentes : « Je pense que les futurs auteurs importants viendront du blog, assurément. »

Elle a défrayé la chronique et tenu en haleine des milliers « d’internautes-blogonautes » durant des mois, donnant des sueurs froides aux journalistes qui s’aventuraient à l’interviewer et tout simplement beaucoup de bonheur à tous ces lecteurs. Virginie Despentes est l’un des premiers auteurs français à avoir joué le jeu du blog avec authenticité, régularité et vivacité. Mais brutalement, en août 2005, l’aventure s’est arrêtée.
Elle revient avec Buzz littéraire sur cette expérience, dans le cadre de nouveaux blogs d’auteurs apparus récemment sur la toile. Bonne nouvelle : sa souris pourrait bien retâter du web très bientôt !

INTERVIEW VIRGINIE DESPENTES – FEVRIER 2006
Tous nos remerciements à Virginie Despentes pour le temps accordé.

« Je pense que les futurs auteurs importants viendront du blog, assurément. »

Buzz littéraire : Comment aviez-vous eu l’idée de créer un blog ?
Virginie Despentes : En juillet 04, j’ai dîné chez Isabelle Cheley, journaliste de Rock’n’folk, et j’y ai rencontré Lara, elles ont commencé à parler de leur blog, j’étais avec Busty (pas encore journaliste Rock n’ folk) et le soir même on ouvrait nos blogs. Sans vraiment se douter de tout ce que ça impliquerait en terme de temps, d’énergie, et encore moins « d’impact ».

BL : Comment décririez vous votre ancien blog ?
VD : J’y écrivais presque tous les jours, il y était volontiers question de concerts, films ou livres, mais aussi de morts de gens, de commentaires de radio ou de télé, et aussi j’y racontais mes petits trucs, genre j’ai dîné avec qui et on a parlé de quoi… Régulièrement j’expliquais que j’allais mal, ce qui constitue quand même mon activité principale.

BL : Quel rapport au web entreteniez-vous jusqu’alors (êtes vous une « web addict » ou plutôt novice en la matière) ?
Aviez-vous déjà un site web ?

VD : Florent Massot, mon premier éditeur, avait monté un site en 95, internet était nouveau pour moi et cette idée d’écrire directement « sur la toile » était plaisante. Il faut dire que j’aimais bien la fille qui avait monté le site, je lui trouvais la classe. Ensuite je n’ai jamais eu de site « Despentes ». Franchement ça me fait toujours rigoler de voir des auteurs qui ouvrent leur site, surtout quand ils mettent leur pauvre photo dessus et des revues de presse louangeuses. Ca fait tout de suite garagiste de province qui postule pour faire du x amateur, selon moi. Mais au web je suis addict depuis que j’ai le haut débit. Et ça va en s’aggravant chaque année. J’en suis au stade de sortir travailler dans les bars en bas de chez moi, sinon je bloque devant ma bécane à faire tout à fait autre chose que ce que je suis censée faire.

BL : Comment s’articule un blog par rapport à un site selon vous ?
VD : Un blog c’est un autre point de vue. C’est forcément « l’anonyme » quand même qui parle, puisque n’importe qui ouvre un blog. Tandis qu’un site, ça fait déjà plus people. C’est un point de vue différent, selon moi.

BL : Que vous a apporté le blog dans la promotion de votre livre « Bye Bye Blondie » ?
La sensation agréable de faire flipper certains journalistes, qui se demandaient si j’allais parler d’eux et si oui comment. Sinon ça m’a plutôt embarrassée, parce que ça complique les choses pour mentir (« je n’étais pas à Paris » ou « je ne travaille qu’à ça », « j’ai beaucoup aimé ton concert » ou « je ne la vois plus depuis des mois »,etc).

BL : Que vous a apporté le blog dans le rapport à votre lectorat ?
J’ai reçu beaucoup de mails. C’était intéressant d’avoir un compte rendu direct de « Bye Bye Blondie », qui sortait, mais surtout de « Teen Spirit », qui sortait en poche, et à propos duquel j’ai reçu gavé plein de mails, mais aussi c’était intéressant après une émission de télé d’avoir les réactions « directes » des gens. Je me suis rendue compte encore plus précisément que la façon de lire d’un parisien branché de mon âge n’a rien à voir avec ce qu’une gosse de toulouse va trouver, un quinqua de Caen ou une prof à Marseille… Ce qui m’a le plus surprise, Ceci dit, c’est le nombre de mineurs qui m’ont écrit, j’imagine que les gosses sont plus sur internet, qu’ils écrivent plus facilement, mais quand même je n’avais pas encore réalisé à quel point les ados lisent mes livres et y pensent ensuite. Je me suis promise, dans mon prochain roman, de leur en donner le plus que je peux.

BL : Y’a t’il des « règles » selon vous à suivre sur un blog littéraire par rapport à un autre média ? Y’a t’il des choses que vous vous interdisiez de faire/dire ?
Non, c’est en ça que le blog est un média formidable : à chacun d’en donner ses règles. Update quotidien ou semestriel, textes courts ou fleuves, auto fiction, délires mégalo, critiques de spectacles, journalistique, politique, avec son, avec vidéo, avec photo, avec du sexe, avec ce qu’on veut… C’est vraiment à chacun de trouver son format et son tempo… Je crois que la gratuité est une spécificité importante, puisqu’elle dégage le poste « patron », donc « contrôle »; soit on fait un blog directement pour être lu par le plus de gens possibles, et le seul « patron » devient les lecteurs, soit on le fait pour quelques intimes, soit on le fait pour soi seul. Mais pour le moment, on ne le fait jamais en fonction de comment le rédac chef s’est « gratté les couilles » la veille ni d’avec qui il a dîné, ni en fonction des annonceurs et de comment ils imaginent le monde, etc…
Je comparerais plutôt le blog à la presse écrite ou au bulletin de radio, qu’à de « la littérature ». Pourtant je pense que les « futurs » auteurs importants viendront du blog, assurément.

BL : Le fait d’être écrivain change t’il quelque chose (spécificité…) ?
Le fait d’être écrivain change que l’écrit c’est mon média, déjà. J’ai donc quelques notions, quand même, de comment un texte peut être plus agréable à lire, ou plus marquant… Sinon et dans mon cas ça changeait surtout le nombre de lecteurs, mais ça c’est d’être quelqu’un de médiatisé, plutôt que d’être un écrivain. J’imagine aussi que dans mon cas ça me soulageait de l’écriture « à Saint Germain », et pour avoir besoin de ce soulagement, il faut d’abord être un écrivain « de Saint Germain ».

BL : Quelles sont les surprises/anecdotes qui vous sont arrivés depuis l’ouverture de ce blog ?
Réactions/messages lecteurs, entourage, éditeur… ?

Il m’est arrivé vraiment beaucoup de choses autour de ce blog, en fait…

BL : Je crois que vous aviez fermé les commentaires. Quelle en était la raison ?
VD : Ca a été marrant exactement quinze jours, les commentaires, puis c’est devenu la grosse embrouille, rendez vous d’inactifs visiblement très seuls chez eux, s’occupant de pourrir les commentaires d’insultes même pas franchement méchantes, plutôt bêbêtes. Ca m’a rappelé le CP, c’était sympa cinq minutes. Puis j’ai tout fermé. sans état d’âme. Je trouve logique que mon nom ramène du monde, et donc logique que quelques frustrés de l’ombre se servent de la plate forme pour attirer un peu d’attention. Et logique que je n’en ai rien à foutre et que je ferme les commentaires.

BL : Pourquoi avez vous décidé de fermer votre blog sur 20six (seulement hacking ou autre ?)?
VD : Non je ne voulais pas fermer mon blog sur 20six. Ca m’a même plutôt contrariée de ne pas pouvoir « faire » tout le voyage aux Etats-Unis, vu que j’étais avec des gens qui prenaient beaucoup de photos et qu’on rencontrait plein de femmes marrantes, ça aurait été un passage intéressant du blog. Mais j’ai été hackée, avec quelques autres de 20 six, et il fallait trop de temps (dans les trois semaines à chaque fois) au serveur pour rétablir le blog, ça n’avait plus de sens.

BL : Avez-vous repris un autre blog sur la toile ou l’aventure est elle définitivement terminée pour vous ? Pourquoi ?
VD : Je n’avais plus envie de ré-ouvrir un blog chez un hébergeur qui ne pourrait rien faire en cas de piratage. Si j’étais sûre et certaine qu’il s’agit d’un(e) personne isolée, ça pourrait m’amuser d’aller d’un hébergeur à l’autre, genre « viens me pirater ici, et ici ». Mais je suis plus paranoiaque que ça, et je ne pense pas qu’il s’agissait d’un(e) personne isolée. Donc j’attends de ré-ouvrir un blog chez un hébergeur capable de poser la question publiquement, s’il y a lieu, en cas de récidive hackeuse : qui, pourquoi, s’attaquant à qui, dans quel but ? Je pense avoir trouvé l’hébergeur en question, et que ça commencera dans quelques semaines. Je croise les doigts…

Propos recueillis par AB
Voir aussi l’article sur King Kong théorie, le dernier roman de Virginie Despentes

24 Commentaires

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    • mood sur 12 mars 2006 à 14 h 51 min
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    "Il m’est arrivé vraiment beaucoup de choses autour de ce blog, en fait…" : yep mais quoi ??

    • mood sur 12 mars 2006 à 14 h 52 min
    • Répondre

    on peut le voir quelque part ce nouvo blog tout bo tout neuf ?

    • Nana sur 29 mars 2006 à 21 h 48 min
    • Répondre

    Virginie où es-tu…?
    Une gosse de Toulouse…

    • marie sur 7 avril 2006 à 13 h 12 min
    • Répondre

    qqn sait il si le blog de Virginie Despentes a ré-ouvert car il semble reprendre du service :
    20six.fr/despentes/
    Comment peut on obtenir un mot de passe à votre avis ?merci!

  1. Marie, pas de réponse directe à ta question. Mais sache que Virginie a publié récemment le 12 avril 2006 un billet d’humeur sur Le Monde au sujet de la cocaïne : « C’est une drogue sociale à la con, les gens savent que ça crée un lien plus rapidement, donc, dès qu’ils ont un intérêt à t’avoir dans le coin, tu as de la coke très facilement (…). J’en ai pris un peu au début, puis beaucoup pendant le film Baise-moi, pendant deux ans, et, de toutes les drogues que j’ai connues, c’est celle dont j’ai le plus mauvais souvenir. »

    • margolio sur 28 avril 2006 à 8 h 06 min
    • Répondre

    J’ai eu beau essayer 36 mots de passe en cherchant dans ta réponse, toujours pas moyen d’y accéder. Bon sang j’adorais ce blog, il me manque beaucoup. Y’aurait-il une bonne âme pour me le filer par mail?

    • marie sur 28 avril 2006 à 16 h 51 min
    • Répondre

    en toute honnêteté je comprends rien au nouveau système 20six.
    Je ne vois pas quelle procédure il faut suivre pour obtenir un code…
    A moins que ce ne soit qu’un cercle privé ? Et pouquoi cette rubrique "Pute" ? C’est louche non ?

  2. Après renseignement, voici la réponse du responsable 20six : « si l’auteur d’un blog a souhaité mettre son Blog en accés privé, et s’il n’a laissé aucune page de contact en accès libre c’est qu’il ne désire pas être contacté et et qu’il ne souhaite pas avoir de nouveaux lecteurs. Il n’y a donc pas de moyens pour vous d’accéder à son blog. » Virginie nous avait indiqué, dans l’interview ci-dessus, vouloir une solution hautement sécurisée ce qui expliquerait son choix de limiter l’accès, mais gageons qu’elle élargira son lectorat prochainement face aux appels de ses fidèles lecteurs. Lançons lui un appel ! 🙂

    • Nana sur 10 juin 2006 à 16 h 48 min
    • Répondre

    C’est le même cas pour le blog d’Ann Scott, vraiment étrange pff…

  3. une recalée de plus au sésame qui ouvre la grotte de m’dame despentes 🙁 je comprends pas l’interet de verrouiller sa lecture, c est fait pour etre lu un blog non ?

    • margolio sur 22 juin 2006 à 7 h 58 min
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    Tout à fait ! Et puis si elle ne veut plus être emmerdée comme sur son blog précédent, normalement elle peut désactiver les commentaires et voilà!

    • Sneürfine sur 21 juillet 2006 à 21 h 03 min
    • Répondre

    Il me semble que Virginie Despentes en à strictement rien à secouer des commentaires désagréable qui ont pu être posté sur son blog et ce n’est pas pour cela qu’elle a abandonner son blog mais pour une histoire de hackage. Et désactiver des commentaires ca empêche pas de se faire hacker.

    • lilite sur 30 novembre 2006 à 12 h 12 min
    • Répondre

    Virginie Despentes est donc « Anodine et pathétique, comme interdite de pensée »

    « Ce que les femmes ont traversé, c’est non seulement l’histoire des hommes, comme les hommes, mais encore leur oppression spécifique. D’une violence inouïe. D’ou cette proposition simple : allez tous vous faire enculer, avec votre condescendance à notre endroit, vos singeries de force garantie par le collectif de protection ponctuelle ou vos manipulations de victimes, pour qui l’émancipation féminine serait difficile à supporter. Ce qui est difficile, c’est encore d’être une femme, et d’endurer toutes vos conneries. » Virginie Despentes

    La guerre sexuelle n’aura pas lieu
    Par Patric Kéchichian

    Art Press Décembre 2006

    « Il y a dans ces lignes, et dans d’autres pages du livre, une tentative pour ranimer un féminisme agressif et inconsistant, privé de toute capacité de recul, de réflexion et d’ironie sur soi. C’est comme si la violence du propos cherchait à faire exister l’objet sur lequel elle avait choisi de s’acharner : ce « vous » collectif qui désigne une entité masculine abstraite exclusivement identifiée à son sexe. Et par ce mot, il faut moins entendre la désignation d’un genre que celle d’un organe – alors même que Lacan disait bien que les hommes, pas plus que les femmes, ne possèdent de phallus. Anodine et pathétique, comme interdite de pensée, cette brutalité verbale incarne-t-elle ce « nouveau féminisme » dont l’éditeur nous promettait le manifeste.

    Tout y est, notamment le recours à cette dialectique dérisoire et obligée : les hommes n’agissent aussi odieusement, ou même n’agissent tout court, à l’égard des femmes, que pour dissimuler, y compris à leur propre yeux, l’homosexualité qui les taraude. « Ils aiment parler des femmes, les hommes. Ca leur évite de parler d’eux », affirme Despentes. Et un peu plus loin (p. 152) : « Ils nous expliquent tout le temps combien ils aiment les femmes, mais on sait toutes qu’ils nous bobardent. Ils s’aiment entre eux. Ils se baisent à travers les femmes, beaucoup d’entre eux pensent déjà aux potes quand ils sont dans une chatte. » L’air est connu.

    » Patric Kéchichian in Art Press 329

  4. … alors, finalement, est-ce une rumeur, cette existence d’un private-blog dont il faudrait avoir le sésame ?
    Au fond, j’aime bien l’idée de faire du blog un exercice intime dans un réseau restreint, d’ouvrir un club privé dans la tour de babel-oueb…

    Quoi qu’il en soit, respects, Lady Despentes. Profonds Respects, et pluriels.

    pola.k

    en réaction à la revue de presse de lilite… >

    Patric Kékichian (bon sang que ça doit-être difficile de porter un nom comme ça…) > il me semble que vous êtes à côté de la lumière, là… Vous avez mal aux fesses quand on parle d’homosexualité ? Pourtant, l’homosexualité, c’est juste une sexualité entre hommes, avec des règles d’hommes : on dirait que vous n’avez jamais joué à celui qui pisse le plus loin, ou qui lâche sa joie dans le trou le mieux côté, la bombasse à 15000 points ?…

  5. aucun problème

    • drownedboy sur 12 juin 2008 à 19 h 41 min
    • Répondre

    elle me mank la despentes!!!!!

  6. Virginie, des gens comme Ouam ont besoin de toi, de ta hargne, de ta volonté, de ce que tu saisis de nos désirs.

    Signé un Croix-Roussien.

  7. Pas tout à fait d’accord avec vous Virginie sur le fait qu’un auteur ouvre un site et non un blog. Sans être putassier, un site d’auteur qui veut se faire découvrir ou simplement apparaitre sur la toile est mieux que le blog qui n’est en fait qu’un journal intime (chose que je hais). Un site d’auteur devrait refléter son univers littéraire et non être sa vitrine d’apparence. Effectivement, dés que les auteurs sortent de l’anonymat, pas mal d’entre eux transforment leurs sites et cela devient du grand n’importe quoi. Je vous recommande le site de AB JOLY et de C. SPIELBERGER, ainsi que le mien et vous verrez de quoi je veux parler.
    Par contre, tout à fait ok avec vous, lorsque vous dites que les futurs auteurs viendront de la toile. A bientôt

  8. " le blog qui n’est en fait qu’un journal intime (chose que je hais)"

    Hahaha. Dingue d’entendre encore des âneries pareilles concernant les blogs.

  9. Comme le fait d’utiliser les forums pour dire n’importe quoi. ah ah ah !

  10. Oh ne soyez pas rosse (ni à côté de la plaque tant qu’à faire), d’autant que je suis allé visiter votre site par acquis de conscience… J’ai même cliqué tous les liens cliquables, ça n’a pas été évident parce que la navigation est assez bordélique, voire incompréhensible parfois, (J’aime beaucoup votre "bibliothèque" apparemment vous avez peur qu’on se moque de vous si vous y mettez autre chose que des classiques)… Je passe sur l’étrange utilisation des majuscules dans la biographie (pourquoi en mettre à dessin, peinture, photo mais pas à graphisme? c’est un art mineur?)… Mais surtout la navigation rah non PITIE! C’est dur pour un internaute lambda (=un feignant) de rester dessus.

    Quant à la question du blog, du journal et du journal intime, je l’ai partiellement évoquée ici:

    http://www.ohmydahlia.com/blog/?...

  11. Parfois, il faut savoir trouver les choses hors des sentiers battus afin, peut-être, de découvrir, défricher ce qui ne peut être découvert aisément. Ainsi est mon site, même s’il ne peut plaire à tout le monde. De toutes façons, mon intervention d’hier s’adressait à Virginie Despentes. Bonne fin de journée, quand même à vous, Dahlia.

  12. D’autre part, chère Dalhia, ma bibliothèque représente les écrivains qui ont insuflé mon écriture d’où leurs oeuvres. Pour les autres, voir le lien mes lectures. Bonne soirée.

    • mariot62 sur 7 mars 2010 à 18 h 24 min
    • Répondre

    je n’ai lu de virginie qu’un article du monde sur la coke et c’était rudement captivant .
    Je lis que de l’anglais dans le texte ou nabe voir brautigan en passant par toshes .
    Il faut absoulument que je lise quelque chose d’elle .
    J’ai vue son film que je n’ai guére aimé .un peu trash et les filles agissaient comme des mecs .
    Sinom j’ai lu un article dans rock’n’folk passionnant sur wynehouse et moins sur iggy pop .
    bye amitié
    rolling steve

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