La série « Mad men » a marqué les deux premières décennies des années 2000, par sa mise en scène très artistique et son côté résolument film d’auteur, quasiment « à la française » parfois. Cette attention portée aux détails qui fait la part belle à l’intimiste, aux non dits, aux conflits intérieurs en particulier ceux de son héros trouble Don Drapper, ont fait la force de la série dont le ton singulier tranche avec les autres productions qui redoublent d’effets spéciaux et de rebondissements à chaque fois plus invraisemblables. Son créateur, réalisateur et chef scénariste Matthew Weiner décrivait dans une interview ce parti pris qui lui tient à coeur:
« Par exemple dans « Mad men », on montre simplement un homme qui rentre chez lui et pose ses clefs, et qui n’a pas envie de dîner avec sa femme. Et on comprend beaucoup de choses à partir de ces faits en apparence insignifiants. »
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