Maurice G. Dantec attaque son éditeur (Ring, David Serra dit Kersan)

Alors que l’auteur de Babylon Babies (adapté au ciné en 2008) et des Racines du mal publie en cette rentrée littéraire, sa suite, « Satellite Sisters », un conflit éclate entre l’écrivain basé au Canada et sa nouvelle maison d’édition « Ring » fondée par David Kersan (son ancien agent). Un procès au civil s’est ainsi tenu le 17 août 2012, suivi d’une plainte pénale pour abus frauduleux de l’état de faiblesse.

Maurice G.Dantec a accusé notamment David Serra (dit « Kersan »), d’avoir profité de son état de faiblesse (hautement médicalisé) pour lui faire signer un contrat qu’il estime illégal.
Le jugement en référé indique ainsi : « Maurice DANTEC nous demande d’interdire l’édition, la publication, la promotion et la diffusion du livre, au motif que les contrats du 2 août 2012 seraient entachés de nullité pour vice du consentement, en ce qu’il les auraient signé dans un état d’« affaiblissement majeur de ses capacités de jugement » faisant suite aux différentes interventions chirurgicales dont il a fait l’objet au cours de l’année 2011 et à la prise d’« une quantité très importante de médicaments psychotropes et de médicaments morphiniques », ainsi que sous l’emprise psychique de son agent littéraire, David SERRA, dit David KERSAN, par ailleurs président de la société d’édition RING, qui se serait livré « à une véritable campagne de harcèlement quotidien par mail et téléphone » pour l’inciter à signer les contrats et aurait ensuite exercé « une très forte pression » pendant le cours de l’écriture « pour contrôler le style de l’ouvrage et les structures narratives, dépassant largement les prérogatives de l’éditeur »

Maurice Dantec (a droite) attaque son editeur David Serra (dit Kersan) chez Ring

Maurice Dantec (à droite) attaque son éditeur David Serra dit Kersan (à gauche), chez Ring

Une première demande en référé de surseoir vu le contexte à la publication de “Satellite Sisters” a été rejetée par le tribunal, le roman est donc bien paru en librairie le 23 août. Maurice Dantec a été condamné aux dépens, à verser 1500€ aux éditions Ring et 1000€ à la société Interforum (diffuseur) d’après les informations du Palais de Justice de Paris. Le jugement précise notamment : « Attendu que les éléments médicaux qui concernent essentiellement – quoique non exclusivement – l’année 2011 ne permettent pas, avec l’évidence nécessaire en référé, d’estimer que Maurice DANTEC n’avait pas toutes ses capacités de jugement lorsqu’il a signé le contrat puis délivré le bon à tirer ; qu’il n’est pas explicité en quoi ce contrat, qui par ailleurs prévoit un pourcentage de droits d’auteur supérieur à ceux que Maurice DANTEC avait perçus jusque là d’autres éditeurs, porterait atteinte « aux droits de l’auteur de disposer librement de son oeuvre »« 
Le fond de l’affaire reste en cours d’examen par la justice :
– Plainte pour abus de faiblesse (en cours d’analyse au parquet de Paris),
– Assignation au fond en nullité, selon les informations transmises par Maître Pelpel, avocat de M. Dantec qui précise dans un droit de réponse qu’il nous a fait parvenir, par e-mail, le 04/09/2012 : « En réalité, l’ordonnance du 21 août 2012 ne fait que rejeter la demande de Maurice Dantec tendant à la suspension de la parution de Satellite Sisters. En aucun cas, elle ne se prononce sur la question de la validité de ce contrat, laquelle sera tranchée à l’issue d’une action au fond qui a été d’ores et déjà été initiée. »

L’éditeur dément (et poursuivra en diffamation, cf droit de réponse ci-dessous) également les propos tenus par l’auteur dans une interview au site Gonzaï où il se plaint notamment que ce premier lui aurait interdit « toute référence théologique » (l’auteur revendiquant une foi « en la Trinité ») et imposer cinq réviseurs-correcteurs pour « contrôler-superviser » son travail.

Il y explique aussi que dans ce roman il a intégré « le réel de façon active à la fiction, en décrivant le « Las Vegas orbital », inspiré des projets actuels de Richard Branson, Elon Musk ou Franklin Chang-Diaz en matière de conquête spatiale privée. Et prophétise dans son jargon : « L’humanité, du coup, va se diviser en deux branches irréconciliables : d’une part ceux qui assumeront le risque de l’évolution vers l’Homme Intégral, celui de l’Infini, et la Majorité Globalitaire qui préférera le confort terrestre éco-normalisé, éthiquement correct, fait de nations micronisées réassemblées en territoires soumis à une bureaucratie abolissant à la fois souverainetés historiques et cohérences géographiques. »

Des concepts qui auraient échappé à son éditeur plus préoccupé par son apparence physique, déplore-t-il dans cette même interview.

Enfin, David Kersan a fait annuler les rencontres en librairies de son auteur. L’éditeur précise sur son site que cette annulation s’est faite « à la demande écrite de Maurice G. Dantec ».

MISE A JOUR 03/09/2012 : Droit de réponse David Serra/Kersan
L’éditeur de Maurice Dantec, David Serra/Kersan, nous informe qu’il conteste toutes les accusations de l’auteur, invoquant notamment l’état de santé de ce premier, « suivi psychiatriquement depuis 30 ans » .
Il regrette ses attaques qui ne visent, pour lui, qu’à « la mort pure et simple de notre naissante maison d’édition » et juge diffamatoire et absurde cette image de « monstre » qui est ainsi donnée de lui. Il invoque aussi de grandes difficultés à gérer l’auteur qui s’était vu « renvoyer d’Albin Michel, puis de Rivages » précise-t-il. Avant de conclure qu’il « a donné 8 ans de sa vie à cet auteur ».

A lire aussi:
Critique du roman phare de Maurice Dantec : Les racines du mal, Théorie du chaos et de la prédation humaine

MISE A JOUR DEC. 2013 :
Les deux parties sont parvenues à un accord amiable et les éditions Ring ont accepté de rompre le contrat de Maurice Dantec.

MISE A JOUR SEPT. 2014
Maurice Dantec publie un nouveau roman, « Les Résidents » chez son nouvel éditeur, les éditions Inculte.

24 Commentaires

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    • Salomé sur 3 septembre 2012 à 10 h 49 min
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    Sur d’autres sites, tel que Gonzaï, les hommes de main de David Kersan prétendent en commentaire que c’est Maurice Dantec qui a annulé sa tournée promotionnelle, alors que l’écrivain se disait être prêt à partir pour la France depuis le Québec. Dantec explique avoir progressivement diminué puis arrêté sa médication anxyolitique avec un accompagnement médical professionnel, donc : soit les sous-fifres de Ring sont les complices de Kersan, soit on leur ment à eux aussi. C’est une intrigue phénoménale, qui aura pour effet secondaire de booster les ventes d’un roman qui n’était pas forcément parti pour devenir bestseller. Mais Dantec y gagnera-t-il économiquement pour autant ? Rien n’est moins certain, puisqu’il révèle sur Gonzaï que Kersan lui a demandé 34000$ (canadiens, j’imagine) pour monter une plateforme d’autoédition qui n’a jamais vu le jour. On peut penser que Kersan et ses petits copains ont dépensé l’argent de Dantec pour fonder la maison Ring éditions et se salarier sur le dos de l’écrivain.

    • Skeptik sur 3 septembre 2012 à 11 h 54 min
    • Répondre

    Dommage que le tribunal ait reconnu le contrat comme légal et largement à l’avantage de l’auteur, lequel a été condamné pour procédure abusive.
    Étonnant que l’article ne mentionne pas cette décision survenue il y a plus d’une dizaine de jours. Mais on ne peut pas toujours concilier buzz et information.

    • Anna sur 3 septembre 2012 à 13 h 02 min
    • Répondre

    Kersan a « donné « 8 ans de sa vie..chapeau l’artiste,il veut se faire passer pour une victime.A quel prix ses 8 ans, il ne percevait pas de salaire? il a amené Dantec a produire comme un forçat un livre par an,un Dantec n’est pas Amélie Nothomb,Il a, en lui imposant ce rythme,emprisonné Dantec dans un piége infernal,(le coupant de tous ceux qui pouvait l’aider) et qui l’a conduit a froler la mort.

  1. @Skeptik,
    David Kersan a contacté Buzz littéraire (cf : droit de réponse rajouté) et ne nous a pas transmis, pour l’instant, cette information que vous indiquez, selon laquelle la procédure aurait été reconnue comme « abusive ».

    Nous avons demandé, par e-mail, à D.Kersan de nous fournir plus d’infos à ce sujet, ce qui permettra de compléter cet article qui reprend en effet, pour l’instant, les plaintes de Maurice Dantec.

    Nous attendons donc d’autres éléments de sa part pour compléter, selon ce qu’il juge utile de porter à connaissance.

    Les propos tenus sont de la responsabilité de chaque partie, pour le reste, la justice tranchera…

    • Anna sur 3 septembre 2012 à 14 h 00 min
    • Répondre

    Le soit disant suivi psychiatrique de l’écrivain ne lui pas posé de problémes pendant 8 ans,ni pour lui faire aprouver un document indigne bien quelqu’il soit sous l’emprise de produits morphiniques et/ou neuroleptiques-psychotropes suite aux terribles epreuves médicales qu’il a traversées.

    .

    • Skeptik sur 3 septembre 2012 à 15 h 37 min
    • Répondre

    Pour monter une maison avec 34 000 €, salarier des gens et publier deux bouquins, le Houssin étant sorti des presses et les premières critiques déjà disponibles, il faut s’appeler Houdini, c’est financièrement impossible.
    La procédure de Dantec visant à interdire la publication de son bouquin, il a forcément perdu, puisqu’il est en vente partout. La décision en doit pas être bien compliquée à trouver. Ce qui est amusant, c’est que les défenseurs de RIng sont complaisamment assimilés à des nervis de l’éditeur, quand il ne s’agit pas de l’éditeur lui même, mais je ne vois personne se demander qui est derrière la masse de comm haineux, soutenant l’argumentation douteuse et contradictoire d’un auteur qui paraît tristement à la dérive
    heureusement il n’est pas le seul dans cette maison http://fluctuat.premiere.fr/Livres/

  2. Skeptik,

    L’article reprend cette info :
    « Une première demande en référé de surseoir vu le contexte à la publication de “Satellite Sisters” a été rejetée par le tribunal, le roman est donc bien paru en librairie le 23 août. Le fond de l’affaire reste en cours d’examen par la justice. »

    De nouvelles infos viennent de nous être transmises par le Palais de Justice : M. Dantec a été condamné aux dépens, à verser 1500€ aux éditions Ring et 1000€ à la société Interforum. Mise à jour faite dans l’article.
    La question a aussi été posée à David Kersan dont nous attendons plus d’éléments sur les termes du jugement de sorte à faire toute la lumière sur cette affaire qui contient encore diverses zones d’ombre… [Mise à jour effectuée entre temps suite aux éléments complémentaires reçus de David Kersan]

    Ce que l’on peut néanmoins dire, c’est que si Dantec dit vrai (« la présence de 5 correcteurs-réviseurs pour superviser son texte »), ceux-ci ont plutôt fait du bon boulot si on en juge par les critiques élogieuses qui accompagnent la sortie du roman !

    • robert sur 3 septembre 2012 à 17 h 51 min
    • Répondre

    Curieusement il n’est pas necessaire d’avoir un agent pour publier en France (au contraire des USA ou du RU). Je ne comprends donc pas pourquoi Dantec, apres avoir reussi a integrer Gallimard, a cru necessaire de donner 15-20% de ses gains a D. Kersan pour le representer.

  3. L’avocat de Maurice Dantec, Maître Pelpel nous confirme, ce jour, la suite des jugements au fond à venir d’ici fin 2012/2013 :

    – Plainte pour abus de faiblesse (en cours d’analyse au parquet de Paris),

    – Assignation au fond en nullité

    Dans un droit de réponse qu’il nous a fait parvenir également, il précise :

    « En réalité, l’ordonnance du 21 août 2012 ne fait que rejeter la demande de Maurice Dantec tendant à la suspension de la parution de Satellite Sisters. En aucun cas, elle ne se prononce sur la question de la validité de ce contrat, laquelle sera tranchée à l’issue d’une action au fond qui a été d’ores et déjà été initiée. »

    [Mise à jour effectuée dans l’article ce jour]

    • hans sur 5 septembre 2012 à 13 h 36 min
    • Répondre

    j’ai lu l’interview de MGD et cette histoire est triste car la collaboration entre les deux a eu l’air d’etre fructueuse. sans connaître le contentieux dans le détail, j’ai l’impression qu’il s’agit plus d’un différent relationnel entre les 2, que quelque chose d’illégal en tant que tel. petite rectif sur ce que dit kersan : il n’a pas « donné » 8 ans de sa vie à dantec maisl a été visiblement payé pour ça, dantec parle de 34000€ rien que pour son site…

  4. Ce dossier reste complexe et a l’air de dépasser le strict cadre légal en effet.
    Car sur ce dernier point, tout a l’air très verrouillé, on verra ce que la justice décidera…

    Ce qui étonne quand on lit les propos de Maurice Dantec, c’est qu’il semble avoir perdu toute maîtrise sur sa communication notamment on line, aussi bien sa page Facebook que son site Internet ( la mention « powered by David Kersan », qui est d’ailleurs le seul point de contact indiqué sur le site, le site reste totalement muet sur cette affaire, jusqu’à présent, tandis que l’auteur s’épanche ailleurs).
    Tout semble géré et totalement contrôlé par David Kersan d’où l’importance pour un auteur de conserver a priori la main sur tous ces nouveaux outils, cela peut éviter des malentendus !

    • marc-o sur 5 septembre 2012 à 21 h 34 min
    • Répondre

    Ce qui est dingue, c’est que Kersan a une réputation pas possible dans l’édition mais malgré cela il y a encore des gens pour le soutenir… à cause peut-ê du côté idéologique de Dantec, mais Kersan est pourtant sur la même ligne…

  5. Effectivement, une petite enquête sur le web révèle diverses critiques à l’encontre de D.Kersan.

    Ce qui est dommage car pour le reste, sa passion littéraire paraît réelle et sa maison d’édition plutôt ambitieuse avec la volonté de valoriser un genre (polar-SF) où les auteurs français sont encore peu ou mal représentés… Dantec en étant le « fleuron » et aurait pu en être une bonne « locomotive ».

    On voit mal en tout cas, comment la collaboration Dantec/Kersan pourrait se poursuivre même si le contrat est reconnu in fine comme définitivement valide… Une solution à l’amiable est à leur souhaiter (même si c’est mal parti !).

    • Juju sur 9 septembre 2012 à 11 h 47 min
    • Répondre

    on est tous le c** ou la nemesis de qqun, mais quand on voit les arguments de Dantec sur Gonzaï, ils ressemblent bcp à ceux des gens qui ont approché DKersan ou travaillé avec lui. qqsoit le passé psy de l’auteur, il n’affabule pas forcément.

    Si Dantec est MODERATION, Kersan m’a tout l’air d’avoir été son MODERATION, et c’est pas très MODERATION..

  6. Petite modération sur le dernier commentaire car la comparaison peut être -éventuellement- diffamante dans la mesure où pour l’instant rien n’est prouvé dans ce sens.

    Et comme Mr Kersan nous a déjà menacé de procès en diffamation pour avoir repris qques citations de Maurice Dantec de l’itw de Gonzaï, dans le doute, on va éviter, merci 🙂

    • JLF sur 9 septembre 2012 à 20 h 21 min
    • Répondre

    Il est triste de voir que la déchéance de celui qui fut un écrivain prometteur avant de devenir un fou vitupérant se poursuit. Plus triste encore de voir que l’un des artisans de cette chute – déguisé, comme souvent, en sauveur et bienfaiteur – peut continuer sa sombre besogne. Maurice, dira-t-on, n’avait besoin de personne pour détruire ce qu’il avait bâti. Exact. Mais on peut lire la marque de son art consommé de l’autodestruction dans le fait d’accrocher son destin à celui d’un réactionnaire de confort. Seule consolation dans ce morne tableau, M. Kersan n’ira plus dîner à l’Elysée. Mais qu’allait faire le grand Raphaël dans cette galère ?

  7. Il y a quelque chose de paradoxal : de l’avis de tous, y compris les protagonistes de l’affaire, Dantec serait « fou » ou « perdu », en ce cas, il n’était en effet pas en mesure de signer quelque contrat que ce soit…

    Le revers de la médaille c’est qu’à l’avenir, et si cela était reconnu juridiquement, il risque fort de ne plus pouvoir être libre de ses faits et gestes et de passer sous tutelle !

    PS : le point positif de l’histoire est que son dernier opus « Satellite sisters » serait une réussite, quelqu’un l’a lu, un avis ? 🙂

    • Alice pera sur 10 septembre 2012 à 15 h 51 min
    • Répondre

    Dantec a été enfumé, c’est assez évident, et il a servit de levier à la constitution de Ring, il suffit de voir les faits et leur historique : au début c’est tout Dantec, à la fin, c’est tout Ring et Kersan… Après, que dit le tribunal ? Rien. Il dit simplement qu’il n’a pas à juger au fond, et que, sur la forme, le comportement de Dantec laisse penser qu’il a été d’accord pour la publication du bouquin, qu’il a voulu interdire tardivement. L’affaire sera jugée sur le fond. Alors, s’il apparaît, comme le prétend Dantec, qui a signé un contrat avec une société qui n’existait pas au moment de la conclusion du contrat, alors là, oui, c’est plié pour Ring. Simple question de Droit élémentaire.

    • badaboum sur 20 septembre 2012 à 21 h 53 min
    • Répondre

    maurice dantec sera le 27 septembre à paris au cercle cosaque :
    http://cerclecosaque.hautetfort.com

  8. [Message transmis par David Serra dit Kersan]

    Je vous prie de bien vouloir communiquer le lien de mon droit de réponse au sein du billet que vous avez consacré à l’affaire Dantec/Ring :

    http://www.surlering.com/article/ar

    Bien cordialement,

    David Serra

    • L'idéaliste sur 12 octobre 2012 à 17 h 11 min
    • Répondre

    @ Alice Pera,

    Avant surlering.com existait l’idéaliste.com, également dirigé par David Kersan. Recherchez des traces de ses anciens collaborateurs et demandez-leur ce qu’ils en pensent. Vous verrez, ce sera drôle…

    • Ancien collaborateur sur 20 novembre 2012 à 17 h 13 min
    • Répondre

    L’analyse d’Alice Pera est juste et j’étais l’une des plumes de lidealiste.com or je doute que D(S)K soit ravi que deviennent publics les avis de ses anciens « collaborateurs » (les guillemets sont d’usage, personne n’a jamais touché le moindre centime)… [PASSAGE DU MESSAGE SUPPRIME CAR LES PROPOS PEUVENT ETRE JUGES DIFFAMANTS]. Dantec est peut-être fou, mais au moins il n’a fait de mal à personne.

    • Libra sur 25 septembre 2014 à 10 h 50 min
    • Répondre

    Beaucoup de bave pour des constats réalistes :
    Finalement, Ring a cartonné, DS a eu des excuses publiques sur Causeur, le seul condamné dans cette affaire est Dantec dont le dernier roman est un triple zéro de l’avis des rares lecteurs, ne s’est pas vendu, et dont la nouvelle maison d’édition vient de tomber en liquidation judiciaire http://www.societe.com/societe/editions-inculte-448909051.html

    1. Les deux parties ont fait valoir leurs désaccords et griefs, chacune est à respecter.
      Merci de l’info sur son nouvel éditeur dont le site est toujours en activité: Les editions inculte
      Dantec a su rebondir et publie un nouveau roman « Les Résidents », c’est le plus important :
      http://www.amazon.fr/gp/product/B00JFO5GXS?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00JFO5GXS&linkCode=xm2&tag=chlorpremirom-21
      Le Monde a publié une bonne critique.
      « Portés par une écriture « ultraréaliste », au-delà hallucinatoire du réalisme littéraire, filetés de considérations scientifiques et nimbés d’une poésie prophétique, irradiante et oraculaire, ces Résidents, onzième roman signé Dantec, ne donnent plus à l’homme le choix entre « les pieds de la Croix et la bouche d’un pistolet », mais entre la mutation biotechnique et la déchetterie cosmique : « Bientôt, il n’y aurait même pas à appuyer sur un ­bouton. Nul besoin d’un bouton pour allumer un soleil. Ou pour l’éteindre. » Déconnectez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! »
      http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/08/21/bienvenue-a-la-chair-nouvelle_4474526_3260.html

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