11 septembre

« Netherland » de Joseph O’Neill : Réinventer le rêve américain post 11 septembre…

Netherland de Joseph O’Neill est considéré comme l’un des meilleurs « 9/11 novel » (roman du 11 septembre en VF), devenu un genre à part entière ces dernières années avec une myriade de romans qui tentent de traduire le choc et la symbolique de cet évènement chaotique. « Netherland » publié à la rentrée littéraire de 2009, auréolé de la recommandation enthousiaste d’Obama, offre un regard original sur ce drame humain.

Les romans du 11 septembre continuent d’affluer… (Deborah Eisenberg, Ken Kalfus, Paul Auster…)

Après un article cet été vous présentant une première série de romans sur le thème du 11 septembre, la rentrée littéraire de janvier 2009 révèle encore différentes œuvres se réclamant du « genre », si tant est qu’il puisse s’apparenter, désormais, quasiment à un genre littéraire à part entière, témoignant du traumatisme identitaire, de l’égarement et de la remise en cause provoqués par ce cataclysme.

« Guerre à Harvard » de Nick Mc Donell, Tentative d’un campus-novel post 11 septembre

Attardons-nous plus précisément sur « Guerre à Harvard » de Nick Mc Donell, suite à notre tour des teen-novels de la rentrée littéraire 2008. Dans ce court récit de 95 pages, l’auteur creuse le sillon de l’autofiction estudiantine, après deux premiers romans très remarqués et traduits dans une dizaine de langues – Douze (Denoël, 2004) et Le troisième frère (Denoël, 2006).

L’Homme qui tombe de Don DeLillo

Don DeLillo s’est lancé sans réfléchir dans l’écriture de L’Homme qui tombe, trois ans après son article In the ruins of the future (Dans les ruines du futur) paru quelques semaines après le 11 septembre, au lendemain de la réélection de George Bush. Il reste à ce jour le roman le plus juste jamais consacré …

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Les romans du 11 septembre de l’été dans le sillage de « La belle vie » de Jay McInerney

Les attentats du 11 septembre sont devenus une source d’inspiration (et peut-être même un genre ?) littéraire à part entière. Cataclysme physique et moral, traumatisme humain, remise en question personnelle ou familiale… : les écrivains américains et un français (Frédéric Beigbeder pour ne pas le nommer avec son poignant et original « Windows on the world ») …

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« La belle vie » de Jay McInerney : Les golden boys de « Trente ans et des poussières » à l’épreuve de la vie post 11 septembre et de la quarantaine…

« La belle vie » de Jay McInerney marque le retour de l’oiseau de nuit de Manhattan, à 52 ans, écrivain star de la jeunesse dorée et branchée des années 80, adepte des nuits blanches sulfureuses dopées à la coke aux côtés de son ami Bret Easton Ellis (qui n’a pourtant pas été tendre avec lui dans son Lunar Park où il apparaît sous le pseudo de « Jayster », son alter-ego diabolique !). Ce nouveau et septième roman rompt avec son registre habituel. Présenté comme la suite de son roman « Trente ans et des poussières », l’insouciance hédoniste et les futilités snobs de ses personnages font ici place à un ton plus grave et émouvant, face à la tragédie du 11 septembre.