Littérature enfantine

Le magicien d’Oz de L. Frank Baum : derrière le conte, l’histoire de l’Amérique et de ses pionniers (1/2)

Le magicien d’Oz de L. Frank Baum est moins connu des lecteurs francophones que les contes de Grimm ou d’Andersen (deux influences reconnues aussi par Baum, avec également celle de Lewis Carroll en 1865) ayant souvent bercé notre enfance. Aux Etats-Unis, c’est bien plus que cela : une véritable institution et une histoire profondément ancrée dans son ADN, tout un symbole qui irrigue régulièrement encore sa culture populaire moderne.

L’héritage des livres d’enfance d’antan analysé

Les héros de notre enfance restent souvent des souvenirs mémorables et certains peuvent même se targuer de traverser les époques et d’être lus avec toujours autant de plaisir par la nouvelle génération.
« Fantômette », « Le Club des 5 », « Caroline » sont particulièrement prisés et se voient même offrir des hommages par toute une partie de l’intelligentsia, alors que le père de la première, Georges Chaulet, nous a quittés en octobre 2012 :

Le magicien d’Oz (« The Wonderful Wizard of Oz ») de L. Frank Baum : derrière le conte, l’histoire de l’Amérique et de ses pionniers (2/2)

Deuxième partie de l’analyse du livre Le magicien d’Oz : les thèmes de la survie alimentaire, de l’auto-suffisance, de la subsistance, de l’escalvage, de la civilisation, la dichotomie du bien et du mal, le pouvoir de l’illusion, l’humour de Baum, etc.

Souvenirs de lectures d’enfance et regard sur la nouvelle princesse « cool »…

Je regardais, mécontente, dans le métro les affiches du nouveau long-métrage de Disney, Raiponce, représentant une princesse en forme de super-héros transbahutant sur son dos un prince apeuré, ligoté à l’aide de sa chevelure extra-longue. Cette image ne me plaisait guère et je me disais que tout ce que j’avais aimé, petite fille, dans le monde des princesses disparaissait avec cette nouvelle représentation se voulant « cool » et « moderne », de la femme forte, alter-ego de l’homme, du prince en l’occurrence. Féminisme oblige.

C’est même une tendance de fond : il paraît que les princesses se font chevaliers… Alors que la littérature dite « jeunesse » fait débat (accusée de n’être qu’un « concept marketing » ou même de « l’appartheid » !) et que Flammarion publie une anthologie des « 1001 livres d’enfants qu’il faut avoir lus pour grandir »), je vous invite à retomber en enfance en retrouvant nos livres d’antan… :

Quels sont les meilleurs livres d’enfants… d’hier et d’aujourd’hui ?

Avec près de 60 millions d’ouvrages vendus en un an, les livres jeunesse ont dopé le chiffre d’affaires des éditeurs français d’après une récente étude de GFK. Un livre sur quatre vendu en France en 2009 est un livre d’enfant ou d’ado (le secteur « jeune adulte », qui explose plus particulièrement, avec ses titres phare d’Harry Potter à « Twilight » ou encore « Journal d’un vampire »), soit 17 % du marché. Mais en quelques décennies, les « belles histoires » ont évolué, au gré des mœurs et des modes. Un recueil « Les 1001 livres pour enfants qu’il faut avoir lus pour grandir » remonte le temps des livres cultes de l’âge tendre tandis que le Salon de Montreuil décernait ses prix aux nouveaux auteurs jeunesse :

Peter-Pan II : le héros de notre enfance va t’il devenir « grand » ?

Il y a des sacrilèges littéraires qui ne se pardonnent pas… La suite d' »Autant en emporte le vent » ou celle des « Misérables » en font partie. Il faudra désormais sans doute ajouter celle du célébrissime chef d’oeuvre de l’écossais James Matthew Barrie « Peter Pan or the boy who would not grow up  » (« Peter Pan ou le garçon qui ne voulait pas grandir »), imaginé en 1902… Les aventures mythiques de l’enfant éternel volant devaient tomber dans le domaine public en 2007, c’est donc avec empressement que l’hôpital pour enfants malades, héritier de James Matthew Barrie, a négocié ce contrat… « Peter Pan in Scarlet », le nom de l’ouvrage, sera donc en vente le 5 octobre prochain… Un site Internet flamboyant accompagne cette sortie.