Prix de Flore 2006 : And the winner is…

Les premières sélections du prix de Flore 2006, créé par Frédéric Beigbeder en 1994, dont les critères sont l’originalité, la modernité et la jeunesse, ont été communiquées. (mise à jour : 10/11/2006)
Le Flore se distingue en mélangeant noms médiatiques et romans moins connus.
Pour la seconde année consécutive, c’est une lauréate (après Joy Sorman) qui semble bien peu correspondre aux critères ci-dessus énoncés… Coup de fatigue des jurés ?

Mise à jour 10/11/2006 : Le prix de Flore 2006 a été attribué le 9 novembre à Christine Angot pour Rendez-vous (Flammarion) ; elle l’a emporté au 1er tour par sept voix contre une à Flore Vasseur pour Une fille dans la ville (Ed. des Equateurs), une à Pierre Jourde pour L’heure et l’ombre (L’Esprit des péninsules) et une à Jonathan Littell pour Les Bienveillantes (Gallimard). Et succède ainsi à Joy Sorman. Dans son discours de remerciement -très chahuté- la romancière a cité Sade qui disait : « Le simple fait d’écrire implique la volonté de provoquer ses semblables pour être vomi par eux. J’ai toujours mis dans mes écrits toute ma vie et toute ma personne« . Et de conclure que c’était cela qu’il fallait faire « pour que les livres ressemblent à quelque chose ». A méditer…

Nouvelle et dernière sélection (étrange) du prix de Flore. Il n’en reste plus que six. Le ou la lauréat(e) sera désigné(e) le 9 novembre : Christine Angot, Rendez-vous (Flammarion)

Jean-Eric Boulin, Supplément au roman national (Stock)

Maurice G. Dantec, Grande Jonction (Albin Michel)

Pierre Jourde, L’heure et l’ombre (Esprit des péninsules)

Jonathan Littell, Les bienveillantes (Gallimard)

Flore Vasseur, Une fille dans la ville (Ed. des Equateurs)

Prix de Flore, premiers choix (prochaine sélection le 18 octobre) :

Pour l’instant, on retrouve principalement les têtes d’affiche de la rentrée.
A vous de choisir vos favoris…

Christine Angot, Rendez-vous (Flammarion)

Jean-Eric Boulin, Supplément au roman national (Stock)

Truman Capote, La traversée de l’été (Grasset)

Maurice G. Dantec, Grande jonction (Albin Michel)

Jean-Hubert Gaillot, Bambi Frankenstein (L’Olivier)

François Jonquet, Et me voici vivant (Sabine Wespieser)

Pierre Jourde, L’heure et l’ombre (L’Esprit des péninsules)

Jonathan Litell, Les Bienveillantes (Gallimard)

Laurent Mauvignier, Dans la foule (Minuit)

Laurent Quintreau, Marge brute (Denoël)

Flore Vasseur, Une fille dans la ville (éditions des Equateurs)

Marc Weitzman, Fraternité (Denoël)

Site Café de Flore (branchez vos hauts-parleurs !)
Lire aussi notre article sur Joy Sorman, prix de Flore 2005

28 Commentaires

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  1. …Jean Eric Boulin ou Laurent Mauvignier…

  2. Marc Weitzman ou Dantec, cruellement absents des premières sélections des autres prix .

  3. Chers co-juristes,
    Dantec, Quintreau et Gaillot sembleraient correspondre le mieux aux "critères" défendus par le prix : jeunesse, modernité et originalité…
    Toutefois pour juger, il faudrait les avoir tous lus 🙂

  4. Je choisirai: "Fraternité" ou "Marge brut"… Certians noms sur la liste me paraissent superflus, mais… c’est mon point de vue…

  5. Je choisirai: "Fraternité" ou "Marge brut"… Certians noms sur la liste me paraissent superflus, mais… c’est mon point de vue…

  6. Oui Anne-Sophie, disons qu’il y a un nom en particulier qui semble incongru…A moins d’une erreur de compréhension du but de ce prix.

    Flore Vasseur ferait aussi office de "Joy Sorman" dans la sélection.

    • milane sur 25 septembre 2006 à 13 h 35 min
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    étrange…pas de trace de stéphane audeguy…

  7. …c vrai que le Bambi Frankestein de gaillot semble bien rentrer dans la lignée du prix…

  8. Milane,
    Stéphane Audeguy (comme Littell il est vrai) se trouve déjà sur plusieurs listes de prix littéraires… mais je suis d’accord avec toi "Fils Unique" est un excellent roman, plutôt libertin

    • Bowo sur 27 septembre 2006 à 0 h 58 min
    • Répondre

    Originalité, modernité…Et Chevillard ?

  9. C’est un peu comme Dior, j’a-do-re !

  10. Tout le monde parle de Chevillard, en bien… Il faudrait peut-être que j’y mette mon nez…

  11. Tout le monde parle de Chevillard, en bien… Il faudrait peut-être que j’y mette mon nez…

  12. Eh bien moi, je suis très intriguée par le phénomène Boulin…
    J’avais repéré son livre mais sans plus m’y attarder car je ne suis pas férue des essais politiques déguisés en roman, sorte de politique fiction si l’on veut.
    Mais je constate qu’il bénéficie d’un ras de marée médiatique plutôt enthousiaste alors qu’il semble surtout développer des lieux communs mais bon c’est une autre histoire. Et je vois que tous se déchaînent sur lui comme en a fait les frais ce pauvre Christophe attirant les foudres de ses anciens camarades/ex copine de promo de science po (je ne supporte pas les amalgame vie privée/travail littéraire) :
    http://www.culture-cafe.net/arch...

    Quelqu’un a lu ce brave garçon, des opinions ?

  13. J’ai lu le Boulin et je le regrette. Ce livre est une horreur, qui ressasse tous les thèmes chers à l’extrème droite. Evidemment, ce pamphlet populiste s’attaque à la république, décrit une vision de la banlieue digne d’un Sarko sous ecstasy, et se fait le chantre fasciné et malsain du terrorisme. bien malsain… qui plus est, le style pompeux et prétentieux est assez illisible. Sous couvert de défendre les ‘invisibles’, monsieur boulin fait surtout une grosse opé comm.

    • Captain sensible sur 5 novembre 2006 à 17 h 21 min
    • Répondre

    Le livre de Boulin est une grosse merde cynique qui pue la pose et la prétention. Cela sent le petit bourgeois qui veut se faire une frayeur, qui rôte dans les banquets sciences po et qui ^pête à table pour faire chier papa et maman. Aucun intérêt sinon l’amusement toujours renouvelé de voir de mauvais critiques comme Jérôme Garcin (y a t-il plus corrompu que ce mec dans la critique littéraire ?) faire l’éloge de ce bouquin. Ceci devrait suffire à en établir la véritable qualité. Cher Jean-Eric, la littérature, c’est un métier où il faut avoir un peu de talent à défaut de génie. Malheureusement, vous n’avez ni l’un, ni l’autre. Florian Zeller a sa gueule à mettre en couve. laissez-vous pousser les cheveux pour le deuxième, ça peut marcher ! Essayez le brûlot antisémite, vous n’êtes plus à ça près.

  14. Etrange mais qu’est ce qu’il a de si particulier ce pauvre garçon pour déclencher de telles foudres ?!

    Captain sensible, juges tu l’auteur à titre personnel ou littéraire ?
    Tu sembles faire l’amalgame…

    • jl sur 9 novembre 2006 à 0 h 12 min
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    je confirmes d’un ennui mortel, et je me suis laissé tenter o combien je le regrette……..
    effectivement beaucoup de rancoeur et très peu de littérature!

  15. Angot lauréate (profond soupir)… Tout est dit !
    Dans le même ordre d’idée, Yann Moix fait partie de la dernière sélection de l’Interallié, aux cotés de Gabriel Matzneff, Michel Schneider et Isabelle Spaak.

    • Nicolas sur 10 novembre 2006 à 10 h 44 min
    • Répondre

    Très content pour Christine Angot!
    C’est pas dans la ‘lignée’ du prix, mais son roman est vraiment l’un des meilleurs de la rentrée – et son meilleur à elle.
    C’est dense, prenant, bien écrit, style, musicalité, touchant.

  16. Je n’ai rien contre Madame Angot (jamais lu pour l’instant et je pencherai plutôt vers "Pourquoi le Brésil", son meilleur selon les amateurs…) mais comme l’ont souligné plusieurs critiques, cela ressemble à un lot de consolation et cela dénature complètement la vocation initiale du prix…
    Ca sent l’arrangement à plein nez…

  17. Voilà… c’est Angot qui a eu le prix… Le monde s’effondre…

    • Le monde s'effondre sur 10 novembre 2006 à 16 h 55 min
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    Faut peut-être pas exagérer non plus. Personne ne force personne à lire Angot sous prétexte qu’elle a eu le Flore. Et puis c’est quoi, d’abord, le Flore, sinon un café à bobos où il fait bon poser en se prenant pour ce que l’on n’est pas ? Dans ce cas, elle y a toute sa place.

  18. Alexandra, j’ignore pourquoi, mais, alors que je sifflais un verre là-bas hier, j’ai songé à toi. Je me suis demandé si tu étais dans la salle. (Voilà un commentaire qui ne sert à rien)

  19. Alexandra, j’ignore pourquoi, mais, alors que je sifflais un verre là-bas hier, j’ai songé à toi. Je me suis demandé si tu étais dans la salle. (Voilà un commentaire qui ne sert à rien)

    • Heautontimoroumenos sur 11 novembre 2006 à 8 h 19 min
    • Répondre

    J’ai été contente contente contente. Des gens ont enfin reconnu ma valeur. Valeur. Valeur. Moi, j’ai été fière de moi. Les journalistes ont parlé de moi. Au téléphone, Robert voulait me parler de moi. La France entière n’en avait que pour moi. Je crois qu’ils veulent tous me baiser. Ils sont amoureux de moi autant que moi.
    Je suis si contente de moi que je pense écrire un livre sur moi. Mais d’abord il faut fêter ça. Gougnouter maman. Pourvu qu’elle ait pas le même goût que papa. Sinon ça sentira le poisson pourri pourri pourri.

    CON-STER-NANT.

  20. Eh oui il y aura toujours des détracteurs et admirateurs "angotiens"… J’avais trouvé intéressante l’adaptation de Laëtitia Masson, même si elle a été très décriée. Par curiosité je lirai bien son livre (Pourquoi le Brésil).
    Fabien, c’est gentil de songer à moi entre 2 coupes de champagne. Tu ne m’as pas vue (leggings noirs et casquette style gavroche) ?

    • Fabien O. sur 13 novembre 2006 à 21 h 54 min
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    Ah! Peut-être. Mais je me suis retrouvé assez rapidement un peu beaucoup bourré! Peut-être avais-je senti ta présence.

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