« L’amoureux en lambeaux » : Les « fragments du discours amoureux » de Jérôme Attal migrent du blog au roman

Jérôme Attal, trentenaire, ancien étudiant en lettres modernes, cinéma et histoire de l’art (!), écume depuis 99 les salles et compte déjà plus de deux albums à son actif, qui cultivent tous deux son spleen romantique que les critiques ont qualifié tour à tour de « gainsbourien » ou de « nouveau Jacques Dutronc »… Il est aussi le parolier de quelques grands noms de la chanson française (Arthur H, Jane Birkin, Johnny Hallyday…). C’est l’éternel « jeune homme chic (voire branché) », le « dandy » élégant et sensible qui tombe amoureux d’une jolie épaule ou d’un battement de cil dans chaque café ou au détour de chaque rue (rive gauche ou Neuilly), « Doinelien-Léaudien » pour reprendre son expression. Regard flou et mélancolique, tout en en aphorismes et joutes verbales, il joue a fond son personnage de « gentleman (song)writer » qui séduit depuis plusieurs années un public assidu et les médias qui lui consacrent ponctuellement un portrait, une interview ou une chronique… Pourtant, Jérôme Attal demeure « le jeune talent qui monte ». Il est régulièrement « découvert », « révélé » ou « à suivre », mais ne parvient pas à réellement s’imposer au grand jour. Il monte oui, mais ne « perce » pas. Son nom reste encore confidentiel, connu des initiés tous adeptes de son « blog », enfin plutôt son -foisonnant- « journal en ligne », puisqu’à l’époque (1998 !) le principe des commentaires n’existait pas encore (il est l’un des pionniers, en France, de cette forme d’écriture avec Stéphane Million et son journal livre from Touquin ou Raphaël Juldé qui a cédé récemment aux sirènes du « vrai blog »). Depuis cette date, il réjouit donc des milliers de lecteurs en couchant ses pensées quotidiennes et autres petites anecdotes sur son site. Aujourd’hui il tente de migrer des cyber pages à celles d’un roman papier… Transfert réussi ? (A noter que l’auteur lance un appel aux lecteurs de l’été sur son site : « Sur les plages dans les aéroports dans le ciel dans le sable fin, lire, offrir : L’amoureux en lambeaux. La suite (imminente) en dépend. »

« C’est sous l’impulsion de la lecture d’Huguenin que j’ai commencé à tenir un Journal Intime. J’avais vingt ans, l’âge des révélations. J’adorais la statue de Valentine Visconti dans les Jardins du Luxembourg, c’était la seule qui me semblait jolie et elle tenait un livre à la main, c’était bon signe (…) En même temps, à vingt ans, la lecture du Journal d’Huguenin m’a rendu très solitaire, très exigeant avec moi-même et donc impitoyable avec les autres. Je me suis trompé parfois. Et j’ai laissé passer pas mal d’occasions avec les filles, à cette époque, parce que dans ce domaine aussi, ça m’avait rendu incroyablement exigeant. Je voulais être Jean-René Huguenin, mais je découvrais rapidement qu’un concept vers lequel je tendais instinctivement, l’ironie, lui faisait défaut, voire lui était complètement étranger. Et moi j’adorais ça, l’ironie: Gainsbourg, Picabia, Cioran, Nabokov, Desproges. Alors je m’en suis un peu éloigné d’Huguenin, ce qui m’a sauvé, sexuellement du moins, sinon je serais devenu un moine ou quelque chose comme une entité abstraite. »

Sur le blog/journal en ligne de Jérôme Attal, on découvre une plume ciselée à la fois poétique, faussement snob et d’une ironie douce. Des phrases en volutes, parfois un peu précieuses mais toujours fluides pour livrer ses pensées, interrogations brèves ou plus étayées, déceptions, contrariétés ou nuits blanches… Instantanés de visions urbaines d’une jeune fille courant sous la pluie ou d’une marche dans les rues de son passé… Et nous réjouit d’aphorismes et d’un humour entre Oscar Wilde et Emmanuel Bove (« Evidemment il est assez difficile, voire ridicule, de brancher une serveuse en lui proposant de venir ou d’aller boire un verre. », « Je lui envoyais des lettres enflammées mais pas tout le temps. Parfois simplement brûlantes. », sa définition du dandy « C’est faire de la répulsion que vous inspire le monde une affaire personnelle.« ) ou encore celle de l’élégance « Toujours faire croire à une femme que c’est elle qui vous quitte, surtout quand vous ne l’aimez plus depuis longtemps« .

Une douce nostalgie baigne aussi la prose de cet adulescent : « Il est loin le temps de l’adolescence et d’avant, où toutes ces filles n’avaient pas des métiers accaparants et qu’on ne les rencontrait que dans des lieux, cafés ou bancs publics, de ralliement, en bas des immeubles ou des pentes de garages, dans les soirées du samedi soir et les fêtes d’anniversaire, là où au moins une conversation sensible pouvait réellement s’engager… »

« – Tu es un amoureux écarquillé.
– Ecartelé tu veux dire, mais écarquillé ça me va.
 »

Son univers ? C’est celui du Paris des beaux quartiers « entre Auteuil, rue du Regard et la rue du Bac : notre milieu de petits bourgeois de l’Ouest parisien plein de types carriéristes, insipides et pédants, et de filles à marier, pour y jouer les faux nihilistes et les vrais ironiques. » écrit-il dans son Journal en ligne ou encore le quartier latin, « son flux sanguin, sa carte génétique« . Attal est un homme des -belles- rues qu’il compare magnifiquement à « des veines ouvertes ».

On boit du thé à la canelle-orange chez Mariages Frères, on pleure en regardant Les parapluies de Cherbourg, en relisant d’anciennes lettres « C’est terrible de revenir à leur urgence, de ré-ouvrir les champs cristallins, extatiques et exaspérés de l’existence » ou en écoutant « les chansons des frères Gershwin et les premiers albums de Tom Waits », on est « toujours un peu triste dans les soirées » (à moins de pouvoir repartir avec « la plus belle fille » !), on doit avaler « des comprimés portant le nom d’un super-vilain imaginaire, ouah… Zithromax ! » on adorerait « avoir une amoureuse qui monte et descend à la station Ségur » ou l’on « dilapide des après-midi entières dans la volupté parisienne d’un livre ouvert à une terrasse de café« , qu’il s’agisse de Nabokov, Salinger, Huysmans ou Hervé Guibert…, on assiste à des défilés de Jean-Paul Gaultier, des lectures, on se promène au Luxembourg ou dans les jardins du Ranelagh, en portant un « pull Agnès b »…
Les filles aussi… Les filles qu’il observe, admire ou juge en toute occasion avec des métaphores parfois inattendues comme ces « parfaites bimbos, toujours affublées d’un détail qui les rend aussi vulgaires que l’adjonction d’un livre d’or sur le site internet d’un diariste » !
Il y a aussi ses fragments de dialogues, d’échanges d’e-mails (parfois truculents !) et d’atermoiements où fusent quelques confidences de ses amis…

Une réflexion très juste cueillie au hasard de son journal de 2006 : « Dans mon téléphone portable il n’y a en mémoire quasiment que des messages la concernant. 159 que j’ai reçus d’elle. 201 que je lui ai envoyé. Ce téléphone portable devient une histoire en textos de ces six derniers mois. Un musée d’instants, de courses précipitées, de rendez-vous impatients ou manqués. De délivrances, de nuits coupées par les signes. Une cathédrale ou un cimetière de ce que la vie fera de nous. (…) Ô vous savez, peut-être que ma véritable oeuvre se trouve dans les textos ou les mails que j’aurais envoyé à la personne qui m’occupe le coeur. » (voir aussi le billet sur « La correspondance des écrivains à l’épreuve d’Internet » suite à la lecture de Lou Doillon)

Et puis il y a la musique bien sûr, les répétitions, enregistrements en studio et surtout concerts qui sont toute sa vie : « Sans mon implication acharnée dans le groupe et la musique, je serais sans doute très solitaire, très triste, très absorbé par une mélancolie sans bornes, très boulimique, très cultivé, très ironique, très suicidaire, très mystique aussi, quelque part entre Dostoïevski et Salinger, et cependant sincèrement embarqué jusqu’à l’héroïsme dans des histoires d’amour pas possibles. » confie t-il.

Bien loin donc de la « littérature monde » ou d’un quelconque « engagement politique » comme certains voudraient bien l’imposer, le monde de Jérôme Attal est fait des petites touches d’un univers quotidien et touchant, qui cultive subtilement les clichés parisiens. Il dit d’ailleurs, en riant, à ce sujet** quand on lui déclare que les trentenaires ne sont pas « une génération très engagée politiquement n’ayant pas connu de guerre » : »Oui, même si une histoire d’amour peut être une véritable guerre parfois ! Avec des stratégies, des stratégies qui échouent essentiellement. »

Bref, si vous ne connaissez pas encore ce petit bijou d’écriture intimiste et sensible, découvrez-le d’urgence : il est encore temps de rattraper presque 8 ans déjà de ces notes dont il est difficile de s’extraire une fois commencées ! On regrettera seulement la mise en page « minimaliste », au charme « vintage » certes mais qui ne facilite pas forcément la lecture…

Autant dire que les attentes et les espoirs étaient très forts après avoir savouré ces « fragments de discours amoureux » en ligne.
Publié en février 2007 chez Scali par son ami Stéphane Million (le titre est d’ailleurs une de ses expressions que l’auteur a repris en hommage amical) pour qui il avait déjà écrit au préalable plusieurs nouvelles pour sa revue « Bordel », « L’amoureux en lambeaux » s’inscrit parfaitement dans l’univers de l’auteur : décor parisien bobo-chic, atermoiements amoureux, romantisme passionné, soirées et discussions existencielles ou encore jolies filles insaisissables ou compliquées…
Pour autant le roman n’est pas une transposition de ces écrits Internet. L’auteur estime même que le blog n’est pas une aide à la publication ni même à l’écriture : « Je crois qu’écrire c’est s’affranchir de tout système de commentaires. Après, pour ce qui est d’être publié, il y a quand même des activités beaucoup moins austères et contraignantes que tenir régulièrement un blog, comme passer à la télé par exemple. Je tiens à ajouter quand même que malgré une propension à l’éclectisme voire au n’importe quoi, HTML est un très bon éditeur.« , répondait-il avec son humour habituel au Mague. Il compose même une BOL (bande originale de livre) pour accompagner cette première publication !

« A se cogner comme ça aux quatres coins de la journée, son absence cherchait la cicatrice.C’était une absence intrépide, survoltée, l’absence d’une jeune femme qu’il aimait. Ou qu’il avait décidé d’aimer. Parce qu’il faut bien décider de se laisser envahir et déchiqueter par ces journées qui passent dans leur vacarme indifférent sans ne rien deviner ni résoudre du manque de quelqu’un qui depuis notre unique ou dernière rencontre a fait de chaque projet une arrière saison.« 

Jérôme Attal a choisi de raconter le « Chagrin d’amour » avec un grand C, celui de l’amour fou, transi, d' »hyper accroc », de la « déraison d’aimer » comme il l’appelle. « Une histoire d’amour comme Salinger les entend, comme Huguenin les voudrait, et comme Duras les comprendrait (je ne fais pas de comparaison littéraire mais parle ici de tempérament.« , explique-t-il dans son Journal. Et d’ajouter quel sont les romans qui l’ont conduit à écrire le sien : « La côte sauvage » de Jean-René Huguenin, « Nine stories » de JD Salinger, « L’écume des jours » de Vian.
Un grand classique donc de la littérature qu’il tente de revisiter à travers deux voix masculines : Simon et Thomas, deux amis trentenaires censés incarner deux personnalités opposées.

Le premier, orgueilleux, choisit de s’étourdir dans les soirées et boîtes de nuit pour oublier ses tourments amoureux avec Lysa*, sa petite amie mannequin (on pense ici à Journal d’un oiseau de nuit de Jay Mc Inerney) tandis que le second, sorte de Werther moderne, ne se remet pas de sa rupture avec Natalie (alors qu’il venait pourtant tout juste de parvenir à « prononcer son prénom sans le h » !) et choisit de se terrer en ressassant le passé. « Simon s’en sortait en faisant le pitre, en avançant coûte que coûte avec au creux de soi cette force irrésistible, adolescente qui va de l’avant, et que Thomas avait laissé quant à lui errer quelque part dans le temps. Enterrée dans les forêts d’Ile de France une journée de pluie sombre. »

Au fil des chapitres (dont certains titres sont particulièrement bien trouvés tel que « Levallois Perrine » ou « Sous les branchages du quotidien »…), chacun révèlera au cours d’interminables dialogues/monologues sa vision de l’amour, de la difficulté d’aimer, de rester dans cette « fascination perpétuelle de l’Autre », et les douleurs qu’endurent leurs « coeurs en lambeaux ».

Cette introspection mutuelle face à ces filles qui ne sont que « fuite et mensonge » les mènera aux quatre coins de Paris : Café d’Odéon, Mabillon ou encore cave aux pierres apparentes de Saint Germain…
De soirée d’anniversaire en café ou séance photo, ils recueilleront l’avis d’une nuée d’amis, autant de personnages secondaires (que l’on a vite fait de mélanger) qui tenteront de les remonter, à l’aune de leur « petit flacon d’expérience », tandis que se profilent les jeux de séduction avec de belles inconnues et autres petites querelles…
Le milieu musical fait quelques incursions avec les concerts d’un certain Basile Green qui chante un revolver à la main. L’occasion pour l’écrivain (qui compte explorer davantage le milieu dans son prochain roman) de brocarder par exemple au passage les guéguerres entre « rock critic ».

« Thomas devait réapprendre à vivre parmi le monde tel qu’il est en réalité, et dormir sans l’espoir et la nécessité qu’un coup de fil en plein milieu de la nuit ne le réconcilie avec le manque d’intention ou le temps cabossé des journées. Réapprendre à dormir. Mais hors le cadre de l’amour fou, réapprendre c’était perdre connaissance.« 

Creusant le sillon de la littérature dite trentenaire sur son versant romantique désenchanté, Jérôme Attal, en parlant à la troisème personne, ne parvient pas à cette justesse et finesse qui caractérisent les écrits personnels de son site. On a l’impression de lire du « sous Nicolas Rey » (les prénoms de ces héros font d’ailleurs étrangement écho aux personnages de ce dernier, l’auteur avait hésité à utiliser son propre prénom). Les dialogues (pourtant truculents dans son journal comme celui-ci avec l’assistante de son dentiste !) se perdent dans leurs méandres et restent assez souvent plats quand on attend que fusent une fulgurance ou l’énonciation d’une idée forte tandis que les déclarations définitives abondent…
Autre problème : la multitude des personnages qui ne parviennent pas à réellement exister tandis que les deux protagonistes principaux se confondent un peu trop en dépit des efforts de l’auteur pour les opposer.
L’intensité et l’absolu de l’amour ressenti par Simon n’émane pas non plus dans l’écriture qui pêche par sa volonté de trop « dire » au lieu de « montrer » (selon l’adage du « Show, dont tell »). On ne peut s’empêcher de comparer ici avec la prose autrement plus incendiaire d’un Yann Moix qui excelle lorsqu’il s’agit de parler d’amour fou !

Cette critique un peu sévère n’empêche pas de s’arrêter sur certains passages ou phrases où l’on retrouve alors la grâce de sa plume en particulier lorsqu’il s’agit de décrire les beautés fugaces qu’il aperçoit : une fille « au visage sculpté dans une larme », « Il passa le reste du trajet le regard rivé sur sa nuque ; la grâce d’une inconnue dont il attendait – bien qu’il ne la vît que partiellement – quelque forme de beauté immatérielle – c’est le moins qu’on puisse attendre des inconnues et des voyages… », « Elle était plutôt petite, menue, une ballerine rock coiffée d’une queue de cheval ; Edgar Degas meets Andy Warhol ; un collier de pierres rouges plates et polies comme des runes, fixé autour du cou lui conférait une allure chamanique. A cela, l’odeur de fraise acidulée qui s’échappait de sa bouche offrait une alternative intéressante aux fragrances de cannabis qui traversaient la salle comme des courants d’air chaud. », « Elle portait une veste en jean sur un petit haut brodé, le cou à l’air comme une autruche ; une pince retenait ses cheveux fins et soyeux et dégageaient un front sévère, un air décidé, celui des filles auxquelles on ferait bien l’amour juste pour les voir dans une expression différente, savoir si les traits de ce visage sont capables d’abandon et de douceur. »
Ou encore pour décrire les sentiments ou malaises ressentis : « … résoudre dans ses bras l’équation des jours blafards », « J’avais besoin d’elle tout le temps… elle n’existait plus qu’à l’état de délivrance. », « … C’est la différence entre les filles orgueilleuses et les filles vaniteuses : Une fille orgueilleuse peu importe qui lui en fait la demande, elle répond oui ! Mais les vaniteuses ça te balance leur refus au travers du visage et débrouille-toi avec pour le restant de tes jours ! », « Le chagrin putain, c’est bien au moment de la composition, pas au moment des concerts ! »

L’auteur a précisé également dans une interview** que son roman jouait beaucoup sur la notion de temps marqué par « le choix d’un certain vocabulaire : déchiqueter, lambeaux… Une histoire d’amour permet de s’affranchir du temps. Etre amoureux, c’est privilégier un temps personnel par rapport au temps de tous. Dans Ada ou L’ardeur de Vladimir Nabokov, vraiment l’un de mes livres préférés, j’essaie de lire le plus possible ce roman, cette idée du temps est très présente. » a t-il expliqué dans une interview**. En écho à cette explication, on trouve d’ailleurs dans le roman un extrait qui illustre bien cette idée : « Il y a chez les les grands amoureux comme chez tout créateur d’idée de faire primer un temps personnel sur un temps chronologique, d’imprégner sa marque et sa mesure sur un temps qui passe de la même façon pour tout le monde. Orgueil démiurgique qui lui était souvent reproché à messe basse, dans les conversations entre Elise et Caroline. »

A lire également le dossier : Romans « Tourments amoureux au masculin » : Entre Nick Hornby et Antoine Doinel…

* Le personnage de Lysa a été inspirée par la mannequin Lysa Aengel (qui pose d’ailleurs sur la pochette de son album « Comme elle se donne » et qui a également collaboré à la revue Bordel et écrit un livre inspiré de sa vie de mannequin « My beautiful egotrip ». « Les nuits à la poursuite de Lysa finissent dans le roman que j’écris parfois heureux d’avoir saisi quelque chose et à d’autres moments emporté par l’océan du doute » ou encore « Il n’y a que mon désir de Lysa qui reste solide (une valeur absolue jusqu’où et jusqu’à quand ?) mais les nuits, les journées, de ne pas être avec elle m’emplissent toujours de naufrage et de colère. Je nous hais (elle et moi) de l’aimer tant. » écrit-il à son sujet dans son Journal.

** voir interview

8 Commentaires

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  1. Je l’aime bien, moi, ce Jérôme Attal. Ses chansons me plaisent, je vais me procurer le bouquin…

  2. Oui, il faut que tu te fasses ton idée par toi-même.
    Pour ma part j’aurais préféré qu’il publie son journal en épurant peut-être et retouchant quelques billets. C’est un vrai chef d’œuvre !

  3. D’accord, je veux bien jeter un coup d’oeil à ce blog.

  4. J’espère que tu aimeras !

    • Popeye sur 20 août 2007 à 17 h 37 min
    • Répondre

    "Peut-être que ma véritable oeuvre se trouve dans les textos". Quelle phrase géniale. Continue à écrire tes textos, Jérôme. Laisse tomber les autres activités.

  5. Terminé il y a quelques minutes.
    A vrai dire, j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman, peut-être à cause de cette critique qui préfère le journal/blog au roman. Mais au final, j’ai beaucoup de pages cornées ; c’est un critère chez moi… qui me fera faire sa promotion, même si je pense que tout le monde ne peut pas se sentir concerné par ce livre. Une écriture inventive et efficace.

  6. Merci beaucoup Gwenaël de ton retour. Je vois que nous avons le même critère ! Connaissais-tu son journal avant de lire son roman ?

    • une fille sur 22 février 2008 à 11 h 20 min
    • Répondre

    coucou, article très intéressant 🙂 je me demandais ce que tu voulais indiquer dans cette précision : "qui compte explorer davantage le milieu dans son prochain roman" … A+

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