Bartleby d’Herman Melville, De l’art de ne pas (préférer) travailler…

Bartleby de Melville, scribe de profession (« gratte-papier » comme le surnomme le narrateur, son employeur), répète en boucle « J’aimerais mieux pas » ou « Je préférerais pas » (selon les traductions qui déclenchent les passions des puristes) quand son patron lui demande de bien vouloir effectuer telle ou telle tâche, en écho au « Je ne veux pas travailler » d’Edith Piaf. D’un ton égal et parfaitement serein, comme si cela était le plus naturel et le plus normal du monde. Une forme inédite de rébellion qui avance masquée, de « résistance passive » qui jette le trouble dans cet univers administratif bien calibré. C’est en substance ce que nous raconte Herman Melville, célèbre romancier américain du XIXe siècle (auteur notamment de « Moby Dick »), dans ce court récit tragicomique écrit en 1853. Plébiscité par de nombreux écrivains et philosophes de Maurice Blanchot à Georges Bataille en passant par Michel Foucault, Gilles Deleuze, Daniel Pennac (qui la considère comme « la plus belle nouvelle du monde ») jusqu’à Jonathan Littell pour sa dimension allégorique proche d’un Kafka ou d’un Gontcharov (« Oblomov »), ce texte a suscité de multiples interprétations et extrapolations. Une nouvelle en forme de fable qui explore également les thèmes existentiels de ses romans d’aventures transposés, ici dans le quotidien presque trivial, d’un simple employé de bureau…

L’histoire de cette nouvelle est d’une simplicité presque déroutante : Un honnête homme de loi « sans ambition » comme il se qualifie, nous raconte son quotidien professionnel dans son étude juridique à Wall Street, et tout particulièrement ses mésaventures/déboires dans le recrutement de ses scribes.
Il a en effet la particularité d’embaucher des énergumènes loufoques qui lui compliquent bien l’existence comme l’illustrent ses descriptions truculentes :
A propos de Dindonneau : « Le matin, son visage était comme qui dirait d’un beau coloris vermeil mais, après les douze coups de midi – heure de son déjeuner- il flamboyait comme l’âtre à Noël; et il continuait à flamboyer – avec un éclat allant décroissant – jusqu’à six heures du soir environ ; après quoi il ne m’était plus donné de voir le propriétaire de ce visage qui, atteignant au méridien en même temps que le soleil, semblait se coucher au même moment, pour se lever, culminer et décliner le lendemain avec une régularité et une splendeur égales.« 
ou encore : « Pincettes était irritable et nerveux durant la matinée, mais relativement calme l’après-midi. De la sorte les crises de Dindonneau survenant vers midi, je n’avais pas à affronter leurs excentricités au même moment. Leurs accès se relayaient l’un l’autre comme des sentinelles. Quand Pincettes était de garde, Dindonneau était au repos, et inversement. En l’occurrence, la nature avait bien fait les choses. »

Jusqu’à l’arrivée de Bartleby qui représente le summum en matière d’excentricité.
En effet ce dernier a la particularité de refuser d’effectuer certaines tâches de son travail comme si cela était parfaitement normal.
Là où se situe toute l’originalité du personnage est qu’il ne refuse en réalité pas directement.
Il ne dit jamais en effet « non » frontalement et directement mais use de cette formule qui devient son leitmotiv tout au long du récit, presque sa devise pour ainsi dire : « J’aimerais mieux pas » ou « Je (ne) préférerais pas » (variant selon les traductions et qui déclenchent les passions des puristes linguistes car en anglais, la forme est agrammaticale au contraire d' »I had rather not », incarnant la résistance passive, mutique, inerte et irrémédiablement désolée du personnage).

Ainsi son attitude déconcerte et parvient même à duper son employeur qui ne sait plus quoi penser et ne se met ainsi pas en colère comme on pourrait s’y attendre :
« Son visage offrait une maigreur tranquille ; son œil gris, une vague placidité. Si j’avais décelé dans ses manières la moindre trace d’embarras, de colère, d’impatience ou d’impertinence ; en d’autres termes, si j’avais reconnu en lui quelque chose d’ordinairement humain, je l’eusse sans aucun doute chassé violemment de mon étude. Mais en l’occurrence j’aurais plutôt songé à mettre à la porte mon pâle buste de Cicéron en plâtre de Paris. Je restai quelque temps à le considérer, tandis qu’il poursuivait ses propres écritures, et puis je retournai m’asseoir à mon bureau. Voilà qui est étrange, pensai-je. Quel parti prendre ? Mais les affaires pressaient. Je décidai d’oublier provisoirement l’incident, le réservant pour d’ultérieurs loisirs. »

On ne sait rien de Bartleby ce qui installe progressivement un suspense teinté d’une certaine tension. Cet homme est une énigme dont la dialectique est résumée dans cette unique phrase qui plonge ses interlocuteurs dans le doute et la perplexité : « I would prefer not to » Je préfèrerais pas, sibylline réponse à un ordre donné à la fois refus ferme et définitif mais cependant paradoxalement très neutre, calme et courtois. Une phrase qu’il n’assortit d’aucune explication, ce qui lui confère un ascendant inattendu sur son supérieur. Bartleby est un personnage hors norme, à la fois nonchalant et distingué, un « hérétique » par ailleurs toujours irréprochable et très poli, une personne « éminemment convenable en dépit de toutes ses excentricités. »

Au fil de ses interactions (souvent cocasses) avec Bartleby, le narrateur passe alors par toutes les réactions, la surprise, la tentative de compréhension de ce « désordre inné et incurable« , l’irritation, l’exaspération et pour finir la peur. Il est interloqué, inquiet et cherche à comprendre les raisons de ces refus successifs : « Mes émotions premières avaient été de pure mélancolie et de pitié sincère mais au fur et à mesure (…) cette même mélancolie fit place à la peur et cette pitié à la répulsion.« . Il expérimente un sentiment incompréhensible de révolte impuissante contre « la douce effronterie de cet incompréhensible script » « C’était en effet cette douceur magique qui non seulement me désarmait mais faisait de moi une chiffe molle. »
Il envisage aussi plusieurs ripostes comme « chercher à le provoquer » mais dit-il « autant chercher à allumer un feu en me frottant les jointures avec du savon de Marseille. » !
Le comportement de Bartleby, cet « étrange entêtement », dépasse son entendement. Et c’est bien cela qui constitue tout son intérêt : comment l’étrangeté, l’inconnu va peu à peu dérégler la parfaite mécanique de ce petit monde administratif parfaitement calibré.

Au fil des pages, les comportements saugrenus voire surréalistes (il ne sort pas déjeuner, ne veut plus faire de copie après avoir déjà refusé de collationner, refuse de quitter l’étude lorsqu’on lui demande et refuse même son renvoi…) de Bartleby se multiplient et s’enchaînent. Il n’est plus seulement une intrigue, il devient une véritable épreuve pour son entourage. Il repousse (sciemment ?) les limites comme s’il souhaitait tester son responsable qu’il manipule ainsi à son aise (mais en est-il conscient ?), jusqu’à atteindre un point ultime qui le conduira à l’internement.

En jouant sur le registre de l’humour par l’absurde, Melville étudie finement et avec une grande justesse l’évolution psychologique de son narrateur qui pourrait représenter « la société », la normalité totalement prise au dépourvu face à cet être incongru qui ne correspond à aucun « schéma connu », au delà de toute autorité ou hiérarchie, une sorte d’intouchable, ce qui lui confère presque une aura mystique. Il décrit sa déstabilisation progressive et le basculement progressif dans le chaos. Et livre ainsi une réflexion sur le désespoir et la norme sociale.

Pourtant à aucun moment Melville ne propose de clés à son récit ni ne rompt le mystère de Bartleby : la fin reste ouverte et libre à l’appréciation du lecteur d’y voir ce qu’il souhaite…
Quelques questions ne manquent pas de se poser : A quoi tient l’attitude de Bartleby, son refus d’agir ? Est-ce une volonté de ne pas « se conformer », de conserver sa liberté malgré l’aliénation induite par le travail ou bien une posture métaphysique qui veut nous montrer l’inutilité de l’activité humaine ?
Bartleby est-il juste un doux rêveur, un idéaliste un peu dingue ou un manipulateur rusé voire sournois ?
Certains y ont vu le symbole au fil du temps de la bonne et mauvaise conscience du narrateur.

Selon Gilles Deleuze, les efforts du narrateur s’effondrent car ils reposent sur une logique des « présupposés » selon laquelle par exemple, un patron peut commander, un ami poser des questions etc, alors que la formule de Bartleby désarmorce tout acte de parole, coupe court à toute communication « normale » entre deux êtres. Bartleby continuera à opposer passivement la logique d’une préférence négative : il aimerait mieux pas ne pas continuer à copier, il aimerait mieux ne pas promettre d’être raisonnable, il aimerait mieux ne pas répondre aux questions, il préfèrerait ne pas quitter le bureau, ni l’avoué.
Certains observateurs ont reproché à cette interprétation de négliger la mélancolie, voire le désespoir qui donne toute sa dimension tragique au texte, concurremment au comique qui le parcourt. Ce personnage, voué à la mort, au suicide, ne serait pas contrairement à ce qu’a développé Deleuze, « la figure par excellence de la résistance » et autre récupération politique de ce dernier (icône de la lutte des classes, le travailleur opprimé martyr de la vie moderne, le laissé pour compte du libéralisme…)
A noter que Bartleby a également été sujet de réflexion chez les auteurs en management : écrite à l’avènement du capitalisme, cette nouvelle a été étudiée sous l’angle de la question de l’obéissance à la hiérarchie, de la flexibilité, de la notion même de travail, de ce qu’on est en droit ou non d’attendre de quelqu’un dans le travail (« Les tensions de la flexibilité » de Thomas Perilleux édité en 2001 chez Desclée de Brouwer).

Au delà de toutes ces interprétations, « Bartleby » reste avant tout un récit iconoclaste : un subtil mélange de grave et d’absurde, aigre-doux, de pesant et de léger. Son énigme reste entière jusqu’au bout ce qui constitue une large part du plaisir esthétique du texte et lui confère un puissante aura dramatique. Melville a réussi à transformé une petite histoire d’apparence anecdotique en ce qui est considéré comme un chef d’oeuvre vertigineux aux multiples niveaux lectures. [Alexandra Galakof]

© Buzz littéraire – Toute reproduction interdite sans l’autorisation de l’auteur.

A noter qu’une nouvelle traduction a été proposée récemment. Signée Jérôme Vidal, le livre est illustré de Jean-Claude Götting, sous le titre « Bartleby, une histoire de Wall street » aux éditions Amsterdam.
Vous pouvez consulter le texte original anglais dans son intégralité sur http://www.gutenberg.net

Extrait choisi :
« C’est, il va sans dire, une part indispensable du travail du scribe que de vérifier mot à mot l’exactitude de sa copie. Lorsqu’il y a deux scribes ou plus dans une étude, ils s’assistent mutuellement dans cet examen, l’un lisant la copie, l’autre prenant en main l’original. C’est une besogne ennuyeuse, monotone et soporifique. J’imagine aisément qu’elle puisse être absolument intolérable à certains tempéraments sanguins. Je ne saurais affirmer, par exemple, que le fougueux poète Byron se fût assis d’un cœur content aux côtés de Bartleby pour collationner un document de, disons, cinq cents pages d’une écriture serrée et chafouine. De temps à autre, j’avais accoutumé, dans la presse du travail, d’aider moi-même à la vérification de quelque bref document, appelant Dindon ou Lagrinche à cet effet. Si j’avais placé Bartleby aussi près de moi derrière le paravent, c’était précisément pour user de ses services à ces menues occasions. Il était, je crois, depuis trois jours avec moi, et ses propres écritures n’avaient pas encore dû être collationnées lorsque, fort pressé d’expédier une petite affaire en cours, j’appelai tout à coup Bartleby. Dans ma hâte et dans ma confiance naturelle en son obéissance immédiate, j’étais assis la tête penchée sur l’original, et ma main droite tendant la copie de flanc avec quelque nervosité, afin que Bartleby pût s’en saisir dès l’instant qu’il émergerait de sa retraite et se mît au travail sans le moindre délai. Telle était donc exactement mon attitude lorsque je l’appelai en lui expliquant rapidement ce que j’attendais de lui : à savoir qu’il collationnât avec moi un bref mémoire. Imaginez ma surprise, non, ma consternation lorsque, sans quitter sa solitude, Bartleby répondit d’une voix singulièrement douce et ferme : « Je préférerais pas. » Je gardai pendant quelques instants un silence parfait afin de rassembler mes esprits en déroute. L’idée me vint aussitôt que mes oreilles m’avaient abusé ou que Bartleby s’était entièrement mépris sur le sens de mes paroles. Je répétai ma requête de la voix la plus claire que je pusse prendre. Mais tout aussi clairement retentit la même réponse que devant :
« Je préférerais pas.
Vous préféreriez pas ? » fis-je en écho, me levant avec beaucoup d’excitation et traversant la pièce à grandes enjambées. « Que voulez-vous dire ? Avez-vous la berlue ? Je veux que vous m’aidiez à collationner ce feuillet-ci… Tenez. » Et je le lui tendis. « Je préférerais pas », dit-il. Je le regardai fixement. Son visage offrait une maigreur tranquille ; son œil gris, une vague placidité. Si j’avais décelé dans ses manières la moindre trace d’embarras, de colère, d’impatience ou d’impertinence ; en d’autres termes, si j’avais reconnu en lui quelque chose d’ordinairement humain, je l’eusse sans aucun doute chassé violemment de mon étude. Mais en l’occurrence j’aurais plutôt songé à mettre à la porte mon pâle buste de Cicéron en plâtre de Paris. Je restai quelque temps à le considérer, tandis qu’il poursuivait ses propres écritures, et puis je retournai m’asseoir à mon bureau. Voilà qui est étrange, pensai-je. Quel parti prendre ? Mais les affaires pressaient. Je décidai d’oublier provisoirement l’incident, le réservant pour d’ultérieurs loisirs
. »

Mise à jour fev.09 : Daniel Pennac réalise une lecture-spectacle de la nouvelle « Bartleby le scribe », au théâtre de la Pépinière à Paris et commente à cette occasion : « Je ne sais plus quand j’ai lu le Bartleby de Melville pour la première fois. Mes plus vieux amis affirment que je leur en parle depuis toujours. Bartleby et son notaire me hantent. Le premier par son refus de jouer le jeu des hommes, le second par son vain acharnement à comprendre ce refus, l’un et l’autre par la bouleversante et drolatique confrontation de leurs solitudes.
Si on demandait à Bartleby le pourquoi de cette lecture publique, il répondrait, impavide : « Ne voyez-vous pas la raison de vous-même ? » C’est tout ce que se proposait Melville : voir par soi-même, c’est à dire au plus profond de nous, où gît ce rire qui accompagne, quoi que nous fassions, nos efforts les plus méritoires.
Et puis, toute ma vie, j’ai lu à voix haute. (A voix autre.) Il fallait bien que ça finisse sur la scène d’un théâtre. D’autant plus qu’aujourd’hui j’ai l’âge du narrateur de cette histoire. C’est idiot, mais ça crée des liens.
»

6 Commentaires

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    • folantin sur 11 juin 2008 à 19 h 22 min
    • Répondre

    vla de la SF sur ce blog

  1. Bartleby, de la science fiction ?
    mmmh, tu vas loin là qd même, certes il y a une dimension un peu "surréaliste" mais de là à le taxer de SF ! 😉

    • folantin sur 12 juin 2008 à 13 h 33 min
    • Répondre

    Ben en fait, bizarement je n’ai pas été emballé par ce texte. Ou peut être pas si bizarement que ça, je l’ai lu assez tardivement et après en avoir trop entendu parler. Je me souviens qu’à une époque Polac en parlait pratiquement chaque semaine dans sa rubrique de charlie hebdo, ça me saoulait. Donc je l’ai lu et comme tout bon kultureux snob parvenu devant la joconde j’ai du me pincer le nez : "ben voilà, ce n’est finalement que ça Bartleby".

    Autre explication, je suis assez allergique au procédé du narrateur-témoin de l’existence du personnage principal. Ca me semble un moyen assez artificiel pour ajouter de l’opacité à ce personnage tout en en dressant la statue (Dans le même genre, voir aussi la relation entre Marlowe et Lord Jim dans le bouquin de Conrad).

    Parcequ’en définitive Bartleby n’est Bartleby que par le truchement de cet employeur-narrateur, totalement fasciné par lui. Ce qui me fait dire qu’il s’agit d’un bouquin de SF. C’est un dispositif, une situation fictive crée pour les besoins de la démonstration (plutôt de la suggestion de démonstration, bref). Selon toute vraissemblance, le destin du petit employé vaguement depressif et improductif est d’être évincé du système sans cas de conscience particulier. Faites l’expérience chez vous à vos riques et périls. Tous les jours il se trouve des gens pour accuser un petit coup de pompe, baisser un peu les bras etc… La machine leur roule dessus froidement et personne ne voit la dedans un acte de résistance héroïque.

  2. "Je préférerais n’en rien faire"

    Bartleby

    • Charles-Hubert de Girondiac sur 6 août 2010 à 13 h 04 min
    • Répondre

    Merci. Cette nouvelle est encore pour moi une énigme. Tout au plus, pourrais-je ajouter à votre synthèse l’état actuel de mes réflexions. La ressemblance avec la structure du roman de gontcharov est effectivement frappante. Stolz serait l’équivalent de celui qui écrit. Cette ressemblance peut nous aider à comprendre que la clé de compréhension est dialectique. Ce n’est que dans ses rapports avec non seulement celui qui écrit, mais aussi les autres acteurs que peut se comprendre bartleby. Les autres personnages n’ont pas donné le titre à la nouvelle. Ils n’en sont pas, néanmoins, utiles. Ils représentent des types connus, pour ne pas être des héros. mais la conclusion donne toute leur importance: ah, l’humanité. Le fait qu’ils restent en vie, à l’opposé du héros, un peu à la manière de l’âne de buridan, qui n’est pas mort, il a finalement dû choisir entre boire ou manger, serait donc là pour nous faire réfléchir au mystère de notre vie en société et aux compromis que chacun d’entre nous doit négocier avec elle.

    Sincèrement

    • ASPHODELE sur 8 juillet 2012 à 15 h 20 min
    • Répondre

    JE VIENS DE LIRE CETTE NOUVELLE ET ELLE NE M’INSPIRE ABSOLUMENT PAS…JE NE TROUVE RIEN D’EXTRAORDINAIRE A PART L’IMMENSE SOLITUDE DE BARTLEBY ET SON MAL ETRE. MAIS POURQUOI VOIR AUTRE CHOSE QU’UN HOMME SEUL QUI TIRE UNE SONNETTE D’ALARME PARCEQU’IL EST AU BOUT DE SES PROPRES POSSIBILITES ET QUE FINALEMENT ON NE VEUT AIDER QUE PARCEQU’IL DERANGE UNE CERTAINE ROUTINE BIEN HUILEE ?IL ENNUIE SON PATRON QUI EPROUVE DE L’EMPATHIE POUR LUI MAIS N’HESITE PAS A LE CONDANNER EN LE LAISSANT SEUL….EST CE DE CETTE HUMANITE LA QUE L’ON VEUT PARLER ? BARTLEBY DISPARU EST TOUJOURS LA PARCEQU’IL DERANGE …

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