Etude

Les lectures exigeantes améliorent la mémorisation et l’expression

Une récente étude sur les lectures d’étudiants a révélé que la lecture d’œuvres littéraires ou scientifiques exigeantes favorise à la fois la mémorisation et une meilleure expression écrite.

15% des collégiens en difficulté devant un texte complexe

La dernière enquête Cedre* du ministère de l’Education nationale a évalué les « compétences langagières et de littératie » d’élèves de classe de troisième au collège. Les résultats démontrent qu’une large majorité des élèves s’en tirent bien, même si certains éprouvent des difficultés bloquantes de compréhension. Pour la première fois, l’étude a examiné le processus de lecture des élèves:

Comment Internet modifie notre cerveau ? (mémoire, lecture, apprentissage…)

Les recherches sur l’impact d’Internet sur le cerveau n’en sont qu’à leurs commencements, mais elles permettent déjà d’appréhender des changements significatifs sur nos facultés cérébrales. En effet, le cerveau, organe plastique évolue et s’adapte à nos nouvelles activités en ligne qu’il s’agisse de jouer, de naviguer, de lire les fils d’infos ou actus des réseaux sociaux. Internet modifie nos circuits neuronaux.

Quels sont les critères de choix d’un livre ? Les lecteurs répondent (sondage 2014)

Librinova, plateforme d’édition indépendante, et Youboox, application francophone de lecture en streaming ont réalisé, en septembre 2014 un sondage auprès de 594 lecteurs de livres imprimés et numériques. L’objectif de cette étude baptisée « Les auteurs et vous » était de découvrir les nouvelles habitudes de lecture des français connectés.

Les tablettes appauvriraient le vocabulaire des enfants

Souvent vue comme de nouveaux supports éducatifs prometteurs, les tablettes numériques ne favoriseraient pas l’acquisition du langage selon une étude de la National Academy of Sciences aux USA, visant à analyser les mécanismes d’apprentissage des mots.

Le top 5 des livres tombés des mains des lecteurs…

Le site américain Goodreads a mené une étude (intitulée « La psychologie de l’abandon ») auprès de sa communauté afin d’établir un palmarès des livres dont les lecteurs décrochent le plus souvent avant la fin. Livres contemporains ou classiques. En bonus, on apprend quelques-unes des raisons qui les font lâcher:

La science de la littérature : les effets de la fiction sur notre cerveau

effets-lecture-fiction-cerveau.jpgS’immerger dans une histoire, s’identifier à ses personnages et leurs aventures même imaginaires impactent notre cerveau, bien plus que la lecture d’un essai par exemple. Les scientifiques et psychologues ont exploré les effets (bénéfiques) de la fiction sur notre cerveau et comment celle-ci façonne notre esprit :

Critiques amateurs et professionnelles se valent-elles ?

Une étude de la Harvard Business School, intitulée «Qu’est-ce qui motive une critique ? Les auteurs connectés et les critères qui déterminent les critiques de livres» a analysé et comparé les critiques émises par de simples lecteurs sur Amazon et par les critiques professionnels. Quels sont leurs points communs et différences ?

43 % des livres achetés de manière impulsive en librairie !

Alors que les librairies faisaient l’objet récemment d’une campagne de publicité rappelant l’importance de leur rôle de conseil, une nouvelle étude de GFK vient conforter leur rôle de prescripteur majeur en matière de choix de livres :

Raconter une histoire à son enfant fait les bons élèves…

D’après une étude de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) qui réalise notamment la redoutée étude internationale Pisa comparant tous les trois ans les performances d’une quarantaine de pays en terme d’éducation, rien ne serait plus efficace pour avoir de bonnes notes à l’école que de lire ou raconter régulièrement des histoires à son enfant :

Un élève français sur cinq comprend mal ce qu’il lit

Alors que beaucoup s’inquiète de l’érosion du lectorat en France, en particulier auprès des jeunes, la nouvelle édition 2010 de l’étude PISA menée par l’OCDE, sur les niveaux d’élèves de 15 ans dans 65 pays dans 3 domaines -compréhension de l’écrit, mathématiques et sciences- ne viendra pas les rassurer… En effet, elle met à jour l’augmentation des faiblesses et difficultés des élèves français, en particulier pour la lecture :

1 français sur 3 rêve d’écrire mais la lecture reste moins prisée…

Un chiffre que révèle un sondage organisé par Le Figaro littéraire-OpinionWay. 32 % exactement des français interrogés se verraient bien l’auteur d’un roman, un essai, des souvenirs, de la poésie ou du théâtre. Il nous apprend aussi qu’1,4 million de personnes possèdent déjà un manuscrit. Malheureusement l’appétit de lecture s’avère moins pressant…

« Vivre de sa plume » : chiffres et infos de l’édition

Après le petit débat sur le système Lulu et de son mode de répartition en faveur de l’auteur (80% des bénéfices des ventes lui sont reversés contre 8 à 10 dans l’édition traditionnelle), certains d’entre vous qui écrivez ou souhaiteraient être édités sont peut-être intéressés de savoir s’il est réellement possible de « vivre de sa plume » en tant que romancier.

Internet affirme sa place de découverte et de vente de livres… et préfigure de nouvelles formes de lecture

Selon un récent sondage un sondage CSA/la Web Radio du Livre sur radiofrance.fr, 19% des internautes achètent au moins un livre par an sur Internet.

La Condition littéraire ou peut-on vivre de sa plume ? L’exemple d’Ayerdhal

Si une poignée d’écrivains « bankable » peut vivre de confortables à-valoirs, 98 % des écrivains exercent un autre métier pour vivre. Le sociologue Bernard Lahire a étudié plus précisement leurs conditions de vie. Son enquête, menée en 2004 et en 2005, s’appuie sur 503 écrivains, nés ou vivant et travaillant en région Rhône-Alpes paraît en cette rentrée littéraire. Voici quelques uns de ses ensignements et le témoignage de l’écrivain de science fiction Ayerdhal :

90 % des manuscrits envoyés sont autobiographiques

C’est l’un des enseignements d’un intéressant et récent article publié par le Figaro littéraire, rédigé par Mohammed Aïssaoui : « Les éditeurs interrogés estiment qu’il faut se méfier des manuscrits aux accents autobiographiques (90 % des textes envoyés). La plupart des éditeurs le disent haut et fort: «Les introspections d’une trentenaire anorexique, ras-le-bol !»

L’acheteur de livre est plutôt une acheteuse…

A l’occasion du 26ème Salon du Livre, le département Sésame de TNS Sofres révèle les premiers résultats d’une étude sur le marché français du livre. Principal enseignement : un peu plus d’un Français sur deux a acheté au moins un livre, un résultat en recul de 3% par rapport à l’année dernière. En 2005, encore un peu plus d’un Français sur deux a acheté au moins un livre, un résultat néanmoins en recul de 3% par rapport à l’année dernière.