Auteur : Beigbeder Frédéric

« L’amour dure trois ans » de Frédéric Beigbeder, Anti-traité de l’amour moderne… « Flirting with disaster »…

« L’amour dure trois ans » de Frédéric Beigbeder sort sur les écrans en ce 18 janvier 2012, et que le roman culte est ré-édité avec une nouvelle couverture, retour sur ce célèbre troisième roman (et dernier volet de la trilogie dont Marc Marronnier est le principal protagoniste). Après le succès relatif (mais néanmoins très honorable pour un jeune auteur) de ces deux premiers opus (« Mémoires d’un jeune-homme dérangé » et « Vacances dans le coma »), c’est avec « L’amour dure trois ans », que Frédéric Beigbeder s’impose en 1997, alors âgé de 31 ans, avec « ses aphorismes trash mâtinés de romantisme fleur bleue »

Critique et interview de Frédéric Beigbeder par Lolita Pille pour son film

En promo intensive, de tous les plateaux TV et multipliant les avant-premières en région parisienne, Frédéric Beigbeder invente la comédie romantique littéraire, dans le sillage de Woody Allen, en adaptant son célèbre roman « L’amour dure trois ans ». On y croise ainsi Bukowski et Shakespeare (et même Peau d’âne, ce qui ravira les adulescent(e)s !). Un film inventif, poétique et drôle renouvelant le genre avec une belle énergie :

« L’amour dure trois ans » adapté par F.Beigbeder : bientôt sur les écrans (et sur Facebook) !

Cela fait déjà quelques années que le projet d’adaptation du célèbre manuel de l’amour moderne fait parler de lui. Déjà en 2007, l’auteur confiait vouloir adapter son roman « sous la forme d’une comédie romantique qui pour une fois ne ferait pas l’éloge du mariage mais celui… du divorce ! » Après l’adaptation réussie de 99 francs réalisé par Jan Kounen, on pourra découvrir le 18 janvier 2012 celle de « L’amour dure trois ans » paru en 1997. Au passage, l’auteur fait sa promo sur Facebook qu’il avait pourtant accablé et quitté en 2009. Quelques commentaires de l’écrivain réalisateur et la bande-annonce avec une Louise Bourgoin lumineuse dans l’un des rôles titres, celui d’Alice :

« Premier bilan après l’apocalypse » : Où je juge les jugements littéraires de Frédéric Beigbeder

Frédéric Beigbeder reprend sa casquette de passeur de livres en publiant en cette rentrée littéraire 2011 une anthologie de ses 100 romans favoris: « un hit parade » comme le qualifie la 4e de couv’. Jouant sur l’idée que les livres sont menacés avec l’arrivée du numérique (et qui donne lieu à une préface régressiste et ennuyeuse sur le sujet, recyclé d’une de ses chroniques pour le magazine Lire : « Fahrenheit 451 »), il nous présente donc les livres qu’il souhaite « sauver » de « l’apocalypse », au XXIe siècle. Voila pour le concept (on n’a pas été publicitaire pour rien hein ! :-).
Dans le texte, cela donne des petites chroniques légères (que son ami Yann Moix, d’ailleurs référencé dans son ouvrage qualifiait, dans une interview sur France Inter, de « critiques bâclées sans fond », « drôles et brillantes mais pas profondes », et vlan !), comme l’auteur en a le secret, agrémenté de souvenirs personnels de lecteurs (qui pourront plaire ou bien agacer c’est selon votre empathie à l’auteur) et de quelques analyses parfois bien vues. Romans cultes ou plus confidentiels voire controversés, d’hier et d’aujourd’hui, je me suis amusée à comparer mes perceptions aux siennes :

Frédéric Beigbeder lance un nouveau prix littéraire et participe au prix Fitzgerald

Après avoir créé le fameux Prix de Flore en 1994, quelque peu décrié aujourd’hui et le Prix Sade en 2001, l’écrivain a décidé de prendre un nouvel élan avec un nouveau prix littéraire. Objectif : rompre avec les pratiques de copinage et les « remises de prix opaques ». En parallèle, il devient membre du jury d’un nouveau prix en hommage à son écrivain favori, l’auteur de Gatsby… :

L’influence de Jean-Paul Sartre sur la nouvelle génération littéraire ? (et avis sur Sartre romancier : L’âge de raison…)

Dans son dernier roman, La carte et le territoire, Michel Houellebecq s’amuse à qualifier Frédéric Beigbeder de Jean-Paul Sartre des années 2010. La comparaison peut paraître saugrenue… Si l’auteur d’Un roman français a en effet revendiqué l’influence des Mots pour l’écriture de son roman autobiographique, il n’y a pas grand-chose en commun entre les deux hommes, ni d’un point de vue littéraire ni d’un point de vue idéologique.

« La carte et le territoire » de M.Houellebecq : « un projet aristotélicien » selon F.Beigbeder

Après la préface de Michel Houellebecq d’Un roman français et l’intégration de Frédéric Beigbeder comme personnage de « La carte et le territoire », l’intéressé consacre sa dernière chronique pour le magazine Lire à ce roman qui fait beaucoup couler d’encre :

Frédéric Beigbeder, le Jean Paul Sartre des années 2000 ? (La carte et le territoire, Michel Houellebecq) ?

Alors que l’on a appris en juin dernier les premières informations sur le nouveau roman de Michel Houellebecq, « La carte et le territoire » à paraître le 8 septembre prochain, de nouvelles précisions fusent. Résolument sous le signe de l’humour satirique ce nouvel opus tournera en dérision quelques personnalités médiatiques, littéraires, politiques et industrielles françaises dont Frédéric Beigbeder (mise à jour 25/08/2010) :

Michel Houellebecq préface la version poche du Roman français de Frédéric Beigbeder

Alors que tout le milieu littéraire bruisse en attendant la sortie du nouveau roman très attendu de Michel Houellebecq (qui met justement en scène Frédéric Beigbeder), « La carte et le territoire », en cette rentrée de septembre 2010, on peut commencer par lire la préface que l’auteur a rédigé pour ce dernier à l’occasion de la sortie poche, le 25 août, d« Un roman français », prix Renaudot 2009. Si notre critique comparait, en 2009, cette autobiographie aux Mots de Sartre, il est également tentant de la rapprocher du portrait que dressait le préfacier de sa propre enfance, de ses parents et de cette génération française soixante-huitarde dans Les particules élémentaires :

Inspiration : muse ou tyran ? Joann Sfar, Véronique Ovaldé, Frédéric Beigbeder au salon du livre 2010

Comment l’inspiration vient-elle aux écrivains ? Ont-ils des rituels, « une discipline » pour la stimuler ou intervient-elle à tout moment sans crier gare ? Comment alors la saisir et écrire ? N’est-elle pas parfois une contrainte qui s’oppose à ses véritables envies ? Autant de questions pour enrayer la peur de la page blanche, première angoisse du romancier, auxquelles ont répondu Joann Sfar, Véronique Ovaldé, Frédéric Beigbeder, et Firouz Nadji-Ghazviniau cours du débat « Inspiration : muse ou tyran ? », le 28 mars dernier au Salon du livre :

Frédéric Beigbeder parolier de chanson anti-noël…

Frédéric Beigbeder, écrivain, publicitaire, organisateur de soirée, DJ et maintenant parolier à l’occasion d’une petite comptine de Noël écrite pour le groupe « Les chanteuses », un duo formé par Victoria Olloqui et Priscilla, ses amies. Un texte provocateur dans le style de l’auteur de 99 francs où la candeur a toujours un arrière-goût d’arsenic… : « Le père Noël n’existe pas »

Petite discussion entre écrivains : Quand Frédéric Beigbeder rencontre Nicolas Fargues…

L’un pourrait être le chef de file de la littérature nouvelle génération, tout auréolé du prix Renaudot 2009 et l’autre son petit frère de lettres, sept années les séparant. Buzz littéraire a réuni ces deux écrivains dont les univers et styles nous semblaient converger jusqu’aux titres de leurs derniers romans respectifs qui se font écho, « Un roman français » et « Le roman de l’été« . Comme l’a souligné l’auteur de 99 francs : « Nous avons en commun d’appartenir à ce monde que nous tournons en dérision à travers des dialogues comiques, en jouant avec le langage et les codes de notre époque. Je suis peut-être plus cynique tandis que Nicolas est plus lucide avec des nuances. »

La conversation a donc été immédiatement fluide entre ces deux auteurs qui se connaissaient, se suivaient de loin. Un entretien riche qui dévoile leurs points communs et où ils échangent sur leur approche de l’écriture, la nostalgie des années 70/80, le name-dropping, leurs voyages, « la chaleur » en littérature, l’émotion, la précision, les générations, la violence mais aussi la société française, l’histoire ou la langue… On ne les arrête plus !

« Un roman français » de Frédéric Beigbeder : « Les mots » d’un existentialiste moderne /PRIX RENAUDOT 2009

« Un roman français » de Frédéric Beigbeder, son septième roman (parution le 18 août 2009, (sortie poche, rentrée 2010)) est un chef d’œuvre parce qu’il parvient à l’une des choses les plus difficiles dans l’existence: parvenir à s’abandonner. « Un roman français » est une leçon de vérité. C’est un livre saisissant. Bouleversant. Sobre. D’une immense sensibilité.

Frédéric Beigbeder réagit à la mort de Michaël Jackson : entre Jésus Christ et Jean-Baptiste Grenouille…

Dans plusieurs médias, Frédéric Beigbeder (également DJ à ses heures perdues) interrogé sur le sujet du décès de l’inventeur du moonwalk, a exprimé son attachement à sa musique et à sa personnalité extrême quasi mystique. Et livre son analyse du parcours de l’artiste :

« Le but de tout écrivain devrait être de voir dans un visage d’homme une sole, de la confiture, un tiroir ou une maison » : Le pouvoir des images selon Frédéric Beigbeder

Dans « Histoire d’une vie », le romancier israélien Aharon Appelfed écrivait “Seuls les mots qui sont des images demeurent. Le reste est un brin de paille”. Dans l’une de ses chroniques pour le magazine Lire, « La métaphore de la sole », Frédéric Beigbder lui fait écho. Alors qu’il relisait Colette, il analyse ce qui fait, selon lui, la force d’un texte et ce qui fait qu’il accède à une forme d’éternel : la puissance de ses images.

Frédéric Beigbeder claque la porte de Facebook

Le site communautaire Facebook, qui a progressivement dépeuplé son concurrent Myspace, abrite un microcosme littéraire assez varié allant du média à l’écrivain en passant par les éditeurs et communautés de lecteurs-fans. A noter que cette année d’ailleurs, même le Salon du livre qui se tiendra du 13 au 19 mars 2009, a aussi son groupe Facebook ! Parmi eux, Frédéric Beigbeder s’était laissé tenter par l’expérience, après avoir créé une page mySpace (toujours en ligne) mais vient d’annoncer avec force et fracas son départ du cyber-lieu.
L’auteur d' »Au secours pardon » a expliqué dans sa chronique pour le magazine Voici (chez qui il a repris du service) les raisons de son départ. Il exprime, au passage, son ras-le-bol du tout-virtuel et s’inquiète de ses méfaits sur la jeune génération :

Un café au Flore avec Frédéric Beigbeder… Interview/Conversation

Métro 4, station St Germain des Près. Un certain vendredi 21 mars après-midi. Paris s’anime à l’annonce d’un long week-end. Le soleil, au rendez-vous par intermittence, invite à une pause en terrasse. Le quartier latin fait toujours recette, touristes et passionnés, riverains et étudiants s’y pressent. Un passe-temps s’impose pour tuer la demi-heure d’avance. La libraire La Hune, rendez-vous mythique des amoureux des arts depuis 1949, est ouverte. Occasion idéale pour une plongée en littérature, avant de percer l’univers d’un écrivain contemporain : Frédéric Beigbeder. Sous le soleil les verrières du Café de Flore scintillent. Ce café mythique, repaire de générations d’écrivains tend les bras à qui le veut bien, sur l’autre trottoir. De loin, il se repère dans la foule qu’il fend, léger. Manteau noir, lunettes noires, cheveux en sage désordre et portable à l’oreille. Il avance comme à l’aveuglette, du pas de ceux qui ont trop foulé les mêmes boulevards.

Les deux catégories d’écrivains selon Frédéric Beigbeder (Sagan et Gracq)

Dans sa chronique du mois de février 2008 pour le magazine Lire, Frédéric Beigbeder compare ces deux auteurs (a priori sans comparaison) : Julien Gracq et Françoise Sagan (qui fait la une du magazine ce mois-ci et à qui l’écrivain voue une grande admiration).

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(L’ex) Madame Frédéric Beigbeder raconte ses souvenirs…

Le magazine Lire nous annonce la parution d’un premier roman « Les femmes préfèrent les monstres » d’une certaine Delphine Vallette, 40 ans. Un nom qui nous rappelle la dédicace en forme d’haïku, du recueil de « Nouvelles sous ecstasy » : « Pour Delphine / Nom de famille Vallette / Qui vit rue Mazarine / Au numéro trente-sept » de l’écrivain.

« L’amour dure trois ans » au cinéma ? nouveau projet d’un Frédéric Beigbeder réalisateur…

L’écrivain était l’invité hier soir de l’émission de France Inter, « Un été d’écrivain », animée par Brigitte Kernel. Un entretien où il aura malheureusement été très peu question de littérature mais plutôt des sempiternelles questions pseudo-psychologiques, sur sa notoriété et sa cote d’amour ou de haine, mais où on aura appris que l’écrivain, très angoissé par la sortie imminente de 99 francs sur grand écran, travaillait actuellement à l’adaptation de son troisième roman « L’amour dure trois ans », paru en 1997, il y a tout juste 10 ans donc. Il en sera même le réalisateur, rejoignant ainsi le cercle des écrivains-réalisateurs. Il en a livré le « concept » original :