« L’amour dure trois ans » de Frédéric Beigbeder sort sur les écrans en ce 18 janvier 2012, et que le roman culte est ré-édité avec une nouvelle couverture, retour sur ce célèbre troisième roman (et dernier volet de la trilogie dont Marc Marronnier est le principal protagoniste). Après le succès relatif (mais néanmoins très honorable pour un jeune auteur) de ces deux premiers opus (« Mémoires d’un jeune-homme dérangé » et « Vacances dans le coma »), c’est avec « L’amour dure trois ans », que Frédéric Beigbeder s’impose en 1997, alors âgé de 31 ans, avec « ses aphorismes trash mâtinés de romantisme fleur bleue »
Dans son dernier roman, La carte et le territoire, Michel Houellebecq s’amuse à qualifier 
Frédéric Beigbeder, écrivain, publicitaire, organisateur de soirée, DJ et maintenant parolier à l’occasion d’une petite comptine de Noël écrite pour le groupe « Les chanteuses », un duo formé par Victoria Olloqui et Priscilla, ses amies. Un texte provocateur dans le style de l’auteur de 99 francs où la candeur a toujours un arrière-goût d’arsenic… : « Le père Noël n’existe pas »
« Un roman français » de Frédéric Beigbeder, son septième roman (parution le 18 août 2009, (
Dans plusieurs médias, Frédéric Beigbeder (également DJ à ses heures perdues) interrogé sur le sujet du décès de l’inventeur du moonwalk, a exprimé son attachement à sa musique et à sa personnalité extrême quasi mystique. Et livre son analyse du parcours de l’artiste :
Métro 4, station St Germain des Près. Un certain vendredi 21 mars après-midi. Paris s’anime à l’annonce d’un long week-end. Le soleil, au rendez-vous par intermittence, invite à une pause en terrasse. Le quartier latin fait toujours recette, touristes et passionnés, riverains et étudiants s’y pressent. Un passe-temps s’impose pour tuer la demi-heure d’avance. La libraire La Hune, rendez-vous mythique des amoureux des arts depuis 1949, est ouverte. Occasion idéale pour une plongée en littérature, avant de percer l’univers d’un écrivain contemporain : Frédéric Beigbeder. Sous le soleil les verrières du Café de Flore scintillent. Ce café mythique, repaire de générations d’écrivains tend les bras à qui le veut bien, sur l’autre trottoir. De loin, il se repère dans la foule qu’il fend, léger. Manteau noir, lunettes noires, cheveux en sage désordre et portable à l’oreille. Il avance comme à l’aveuglette, du pas de ceux qui ont trop foulé les mêmes boulevards.












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