DSK

« L’enculé » : quand l’écrivain Marc-Edouard Nabe se met dans la peau de DSK…

Après l’annonce de Tristane Banon de la sortie de son livre « Le bal des hypocrites » aux éditions du Diable Vauvert, relatant le parcours du combattant de sa plainte pour tentative de viol contre Dominique Strauss Kahn et « Un troussage de domestique », essai féministe, c’est au tour de Marc-Edouard Nabe de s’emparer de l’affaire DSK pour son nouveau (et 29e) roman intitulé « L’enculé ». Décidément l’affaire n’a pas fini de délier les plumes… :

« Un troussage de domestique », un livre sur les réactions à l’affaire DSK (+ livre témoignage de Tristane Banon « Le bal des hypocrites »)

L’Affaire Dominique Strauss Kahn n’a pas fini d’indigner et de mobiliser l’opinion et les associations. Alors qu’un rassemblement de soutien est organisé le 24 septembre devant le Palais de justice pour la romancière Tristane Banon ayant porté plainte pour tentative de viol, un ouvrage sort également en cette rentrée littéraire. Avec son titre évocateur qui reprend l’expression malheureuse et révélatrice de Jean-François Kahn, il analyse les réactions de nos élites à l’Affaire… Parmi les auteurs, on remarque la présence de Clémentine Autain ou encore de Titiou Lecoq (qui vient de publier « Les morues » en cette rentrée littéraire aux éditions du Diable Vauvert).

Quand les écrivains réagissent à l’affaire DSK…

Alors que l’affaire DSK continue de mobiliser l’actualité, retour sur les différentes réactions, plus ou moins heureuses, des écrivains (de Catherine Millet à Régis Jauffret en passant par Jay Mc Inerney, Angot ou Despentes…) interrogés par la presse, ces derniers temps :

Affaire DSK : Le « bûcher des vanités » du « Démon » tombé en « Disgrâce »…

Difficile de ne pas parler de l’affaire qui obsède l’actualité du moment, l’affaire DSK, les images de son audience qui tournent en boucle sur tous les médias, à commencer par Internet, les gros plans impudiques et inquisiteurs sur son visage au gris bronzé et ridé, ses lèvres anorexiques crispées, ses yeux vitreux qui courent de son avocat à la juge, comme si la caméra ou l’objectif des photographes tentait d’y lire, d’y débusquer ce qui s’est réellement passé dans cette suite du Sofitel samedi dernier. Et surtout pourquoi… ? J’avoue une fascination assez malsaine pour ce procès dont je ne peux m’empêcher de suivre chaque minute dés qu’une nouvelle actu surgit sur le Net. Qui, comme tout grand procès agit comme révélateur de notre société et de ses failles. Comme plusieurs blogs littéraires (cf : Aymeric Patricot qui évoquait le déni de la violence faite aux femmes qu’il a cherché à aborder dans ses romans), j’ai tendance à rapprocher cette « histoire » (qui ne manquera pas d’être récupérée par les scénaristes ou écrivains) de mon imaginaire littéraire, et je constate aussi que sur la toile on évoque plusieurs grands livres pour tenter de mieux comprendre peut-être ce nouveau « séisme » qui nous secoue actuellement :