Auteur : Claire Castillon

« Dessous c’est l’enfer » de Claire Castillon, Entrez dans la fosse aux lions ! (+ interview vidéo de Claire Castillon)

Avec son sixième roman « Dessous c’est l’enfer », (qui annonce immédiatement la couleur !), Claire Castillon, « experte en contes cruels » selon l’expression du Monde des livres, continue de disséquer la féminité, le couple, le mariage, les relations hommes-femmes, la famille et l’enfance (malheureuse), de son regard noir charbon et de sa plume sardonique toute en ironie. Une certaine radicalisation se fait ici sentir, depuis son premier opus « Le grenier » où déjà elle réglait ses comptes avec la gente masculine (et les hommes adultérins en particulier). La violence des sentiments et des incompréhensions saupoudrée d’une certaine perversité prend le lecteur à la gorge et rend la lecture âpre… Verdict ?

Interview expresse de Claire Castillon (prochain roman 2008 : « Dessous, c’est l’enfer »), Salon du livre 6/6

Dernier de nos entretiens express avec les auteurs à l’occasion du Salon du livre 2008 où l’on a réussi à cueillir une Claire Castillon très demandée par ses nombreux lecteurs et lectrices en dédicace ! Venue présenter notamment ses deux derniers recueils de nouvelles, « On n’empêche pas un petit cœur d’aimer » (2007) et « Insecte » (2006), sachez d’ores et déjà qu’elle publiera à la rentrée de septembre 2008 (en librairie le 20 août), un nouveau (et sixième) roman intitulé « Dessous, c’est l’enfer ».

« Le grenier » de Claire Castillon, La passion amoureuse à ventre et à cris

« Le grenier » de Claire Castillon, c’est avec ce premier roman que l’auteur parisienne, alors âgée de 24 ans, titulaire d’un DEUG de lettres, est officiellement entrée en littérature. Officiellement car jusqu’ici elle écrivait déjà, mais à visage masqué, les romans des autres. Un travail alimentaire frustrant pour l’impétueuse romancière à la plume fébrile. Un premier roman en forme d’autofiction même si le terme ne veut pas dire grand-chose, presque de confession aux accents freudiens. Un « livre sur rien » comme certains qualifient les romans intimistes, et comme elle l’écrit ironiquement, dans l’une de ses pages comme si elle anticipait déjà le verdict des bien-pensants: « Des livres qui ne racontent pas d’histoire, qui divulguent deux trois états d’âme. » Sauf que « Le grenier » est tout sauf un livre sur « rien ». Il est au contraire « plein » ce grenier, empli de (douloureux) souvenirs d’enfance, de monstres, de colère, de violence, de jalousies, d’un besoin désespéré d’amour, de désir, de paillettes et de dégueulis…

Régis Jauffret poursuit ses « Microfictions » en vidéo sur Internet

Le mystérieux site annoncé par Régis Jauffret vient de faire son apparition sur la toile. Baptisé « Interview Génération », l’initiative a de quoi intriguer. Entre travail plasticien, expérimental et journalistique, il met en ligne une série de vidéos (une quarantaine pour l’instant) qui donnent la parole à des quidams hauts en couleur : SDF, roumain clandestin, gréviste, adolescente en crise ou encore un jeune homme en deuil de son teckel…, entrecroisés avec quelques personnalités littéraires…

Claire Castillon : Mais pourquoi est-elle aussi « méchante » ?!

Mère indique, sadique voire meurtrière, couple infect, parents acâriatres, enfant pervers… De roman en roman, la plume de la jeune écrivain se révèle de plus en plus féroce et son univers de plus en plus noir. L’explication de l’intéressée :

Claire Castillon chronique pour les enfants et publie un nouveau recueil de nouvelles en janvier (On n’empêche pas un petit coeur d’aimer)

Alors que David Foenkinos blogue sur Livres hebdo, l’écrivain Claire Castillon (dernier roman : « Insecte  » chez Fayard), après avoir prêté ses mots à Kenzo, joue les chroniqueuses pour une nouvelle boutique en ligne de vêtements de luxe pour enfants : « Little Fashion Gallery ». Vous avez dit double vie de l’écrivain ? Elle publie également, lors de la rentrée littéraire de janvier 2007, un recueil de nouvelles dans la veine d’Insecte, dédié cette fois-ci aux relations hommes-femmes. La plume de l’auteur est toujours aussi pessimiste et parfois assez cruelle…

« Je prends racine » de Claire Castillon, Une « vieille fille » d’aujourd’hui

« Je prends racine », deuxième roman de Claire Castillon paru en 2001 (à l’âge de 26 ans) est l’un de ses grands succès qui a même longtemps été en projet d’adaptation au cinéma par la réalisatrice Marion Vernoux (sans suite à l’heure actuelle). Inévitablement rapproché de sa cousine d’Outre-Manche, Bridget Jones, Cécile Valette, l’anti-héroïne de son livre n’a pourtant en commun avec l’anglaise que sa situation de célibataire et son âge (30 ans). Pour le reste, elles sont presque opposées. L’humour de Claire Castillon est radicalement plus cynique et glacial que les gentillets et légers déboires d’Helen Fielding.

Claire Castillon et Chloé Delaume : Vidéos Salon du livre 2006

Le Salon du livre touche à sa fin et avec lui des journées intenses faites de découvertes littéraires, de rencontres et… d’espoirs pour ceux qui aspirent à être publiés. A cette occasion, nous vous offrons les vidéos de deux lectures données par deux jeunes auteurs sur le salon : Claire Castillon et Chloé Delaume. La première lit un extrait d’une des nouvelles de son recueil « Insectes » dans le cadre d’une présentation intitulée « En avant la nouvelle » tandis que la seconde lit un extrait de son texte pour Dominique A (« Tout sera comme avant », collectif avec Dominique A chez Verticales) dans le cadre d’une conférence intitulée « La trentaine à deux temps » où elle intervenait aux côtés de l’écrivain et musicienne Lola Lafon.

« Insecte » : Claire Castillon dissèque les rapports mère-fille

Le nouveau Claire Castillon s’apprête à venir ensorceler les rayons des libraires en janvier 2006. Après avoir exploré les malaises de la féminité de l’enfance à l’âge adulte (« Vous parler d’elle » en 2004), l’écrivain au visage angélique et à la plume d’arsenic a choisi de sonder les méandres de la relation mère-fille… Et de s’interroger sur « l’instinct maternel », le rôle d’une mère ou encore l’amour maternel… Elle utilise pour cela la forme de la nouvelle qui s’approche souvent de la fable cruelle. Un ouvrage qualifié de « dérangeant » par son écho toujours juste malgré les situations improbables (voire insoutenables). On aurait parfois envie de rire, mais il est finalement difficile d’y parvenir car l’humour noir et cinglant est omniprésent. Claire Castillon frappe fort, avec une écriture sans retenue.

Claire Castillon parfume Kenzo de ses mots

La fragrance « FlowerbyKenzo » revêt un nouvel écrin à l’occasion d’une édition limitée. Elle s’habille d’un flacon blanc immaculé et s’orne de la prose de l’écrivain Claire Castillon. Le coquelicot ne se voit plus, il se lit… pour notre plus grand plaisir poétique ! « On ne me choisit pas, je pousse. N’importe où, fleur fragile…« . C’est …

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